L’acte effacé.
Colossiens 2
Ce document dont nous allons prendre connaissance, est en rapport avec un passage qui se trouve dans Colossiens 2 ; passage qui avait été partagé au milieu de nous lors d’une de nos rencontres.
Je mets le texte dans deux versions différentes : La première est selon la traduction Segond, et le deuxième est de la traduction Martin. Et à leur suite il y aura la version Darby avec une petite amplification de texte, afin d’en retirer une meilleure explication.
Segond : 14 : Il (Dieu, par Jésus Christ), a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ; 15 il a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix.
Martin : 14 : En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances et nous était contraire, et laquelle (obligation) il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix, 15 ayant dépouillé les principautés et les puissances qu’il a produites en public, triomphant d’elles en la croix.
Version Darby amplifiée : 14 En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle (obligation), consistait en des ordonnances et nous était (donc) contraire, et laquelle (obligation) a entièrement abolie l’ayant attachée à la croix, (cette obligation), 15 ayant dépouillé les principautés et les puissances qu’il a produites en public, triomphant d’elles en la croix.
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Dans le texte de la version Second, voyez que c’est le mot «acte» qui est mis en relief, alors que l’acte n’est en réalité que le «support de l’obligation».
Alors est-ce que le fait de passer rapidement sur ce texte et de ne pas réfléchir à ce que ce mot «acte» contient à l’intérieur de lui-même, ne déplace pas fortement le sujet ?
Oui ça le déplace, car si on ne voit pas ce que contient cet «acte», alors on ne voit pas véritablement l’œuvre qui est ici réalisée.
Dans le chapitre 2 de la lettre aux Éphésiens, Paul -lui encore-, parle des prescriptions : Voici le texte :
14-15 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions…
– Est-il besoin de faire un commentaire sur ce mot «prescriptions» ?
– Quelqu’un ne sait-il pas en lui-même ce que ce mot «prescription» veut dire ?
Voici le sens de ce mot pour celui qui ne le connaîtrait pas : Ensemble de règles et de conseils formalisés par écrit.
– Alors, lorsqu’une chose a été faite par «prescription», peut-on dire qu’elle a été faite dans la liberté ?
– Et si une chose n’est pas faite librement, comme par exemple par amour, Dieu peut-Il l’accepter ?
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Mais au-delà de ce qui est visible, je crois que ce qui empêche le lecteur de rester sur ce texte pour méditer ce qui est écrit, c’est le mot «effacé» qui se trouve marqué de la même manière dans ces trois traductions ou versions.
Segond : il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait (l’acte), contre nous, et il l’a détruit (l’acte) en le clouant à la croix.
Martin : En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle (obligation) consistait en des ordonnances et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix,
Darby : En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix.
Ce «effacé» prend tellement d’importance à nos yeux, que du coup tout le reste du verset parlant de l’acte devient secondaire, ce qui fait qu’on passe outre et qu’on ne cherche pas à savoir en quoi justement consistait cet «acte». Par exemple, le fait qu’il ait effacé l’acte qui faisait pécher est de très loin supérieur au fait d’effacer les péchés.
Il est donc nécessaire que l’Esprit nous emmène au-delà de cette première vue, car savoir qu’un acte a été effacé, si nous n’avons pas appris par rapport à quoi et à qui il a été effacé ne sera pas une aide pour nous, et de plus cela aura pour conséquence que nous ne pourrons pas venir en aide à ceux qui sont encore sous le joug de ce fameux «acte».
Plus que ça : Nous ne pourrons pas connaitre à quoi a servi la mort de Jésus ; et sa résurrection ne nous servira de rien si on ne comprend pas le rapport qu’elle a avec cet acte effacé.
Il est donc impératif de connaitre le sens de ce passage en entier, afin de savoir si notre vie est en harmonie avec celle de Dieu.
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Donc dans ce passage de Colossiens 2, l’acte, c’est quoi ?
En tant que première explication, nous dirons qu’au delà d’être un document écrit, il est aussi une action (ou le résultat d’une action) ; action qui se fait ou qui est vécue étant sous le régime du commandement obligatoire de la loi, c’est-à-dire interprété hors de l’Esprit.
En effet, notre première réaction en lisant ce passage est de toujours attribuer ce mot «acte» à un document écrit. Mais, sans réfléchir par inattention, c’étaient «mes actes» que j’y voyais. Oui mes actes ou mes actions personnelles.
En effet, ce mot acte a été transformé par moi-même en «mes actes», c’est-à-dire mes mauvaises actions ; et cela parce que mes regards sont toujours portés sur moi.
Dans ce cas le centre ma vie, c’est moi et ce n’est plus Celui qui porte l’acte sur Lui, afin de le conduire à la mort ; ce qui fait que je m’attribue pour moi-même tout ce qui est écrit, et ce qui découle de cette mauvaise vision, c’est l’accusation qui me vient avec ce que je vois, mais mal.
Pourtant nous savons très bien que la loi est sainte et spirituelle, car même si elle a été écrite sur du papier, il n’empêche qu’en elle même il y a à l’intérieur d’elle tous les principes divins qui sont en Dieu, et qu’il est impossible que ce qui est saint et spirituel soit cloué à la croix ; et encore moins par la mort de Jésus.
Donc si on ne prend pas la peine de s’arrêter quelques instants sur ce texte, il est évident que notre marche chrétienne sera toujours mêlée d’accusation et de condamnation, et nous ne connaîtrons jamais l’origine de ce mal.
Il est donc important de prendre conscience de la gravité de certains sujets, et d’aller y voir un peu plus profond afin de ne pas laisser le champ libre à l’adversaire comme c’est le cas de beaucoup aujourd’hui.
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Je reviens au mot «acte».
– Un acte peut être un document écrit, comme un acte notarié par exemple.
– Ou bien le document écrit du code de la route.
– Ou bien encore le document écrit de la loi donnée par Moïse.
Ces actes là sont-ils mauvais ?
Non ils sont bons, mais ils deviennent mauvais dès l’instant où je me sens obligé de les suivre «à la lettre».
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Mais ici frères et sœurs, je voudrais parler d’un problème mondial, quant à ce qui est prêché dans la «chrétienté».
Ce passage de Colossiens 2, ainsi que beaucoup d’autres passages où c’est Jésus qui parle, ou Paul à sa suite, à qui parlent-ils ? Aux nations ou au peuple Juif ?
A vous de donner votre propre réponse, mais ici dans ce passage, comprenons que pour qu’un «acte» nous parvienne en forme de condamnation ou de prescription, encore faut-il être sous la loi de ces prescriptions ! Or les chrétiens de Colosses étaient des nations, et ce que Paul est en train de leur témoigner, c’est ce qui accusait les Juifs avant que Jésus ne passe par la croix.
Ce témoignage était donc pour les Colossiens une très forte invitation de ne pas se laisser prendre au piège de ceux qui étaient venus – ou qui viendraient leur dire de mettre la loi en pratique-, ce qui aurait pour effet immédiat de les mettre à leur tour sous condamnation, alors que «par Jésus» tout ce qui condamnait les Juifs a pourtant été cloué à la croix.
Ce sujet est suffisamment grave pour que nous nous y arrêtions quelques instants, car accepter de se laisser condamner par une chose qui ne nous concerne pas, dépasse l’entendement et montre que nous ne sommes pas capables de voir qu’au dessus de nous, une puissance très forte s’oppose à la pensée divine, et qu’il n’y a «qu’en Christ» que ces puissances perdent toute leur force, ayant été clouées à la croix par Lui.
Oui elles perdent toutes leurs forces si tant est qu’on les montre «par l’Esprit»; puissance qui va bien au-delà du visible.
Ce qui a été cloué à la croix, ce n’est pas le commandement qui est saint, car en elle-même la loi est sainte et spirituelle, donc qu’il est impossible que Dieu puisse condamner ce qui est saint. Mais ce qui a été cloué sur la croix c’est l’obligation de mettre en pratique le commandement. Oui le mettre en pratique comme par contrainte et non naturellement.
Cette obligation était comme l’image d’un gros fil noir qui aurait été tissé par une main étrangère dans un tissu de très grande valeur, et qui, de par sa couleur noire, en ternit toute sa beauté.
Vécue par Jésus, la Loi devient alors pour moi la couleur de ce qui est dans le royaume de Dieu car sans obligation.
Mais malheureusement, à cette belle Loi est venue s’insérer avec finesse, le commandement avec «son obligation de le mettre en pratique», et c’est ainsi que la condamnation me parvient, si par malheur je ne fais pas ce qui m’est «commandé de faire».
Alors cette Loi qui était si belle au départ, si tant est qu’on l’ait vue avec l’Esprit afin de la vivre par la foi, se trouve souillée par une couleur noire qui est venu se mélanger à elle, c’est-à-dire une couleur d’accusation et de condamnation.
Il est impossible de séparer deux couleurs qui ont été mélangées dans une peinture…
Il n’y avait donc aucune solution pour nous, sinon d’effacer tout l’ensemble (et pas seulement nos péchés) et ainsi repartir sur les bases d’une loi uniquement intérieure.
Cette couleur noire est horrible en elle-même, car elle a un gout de condamnation dès qu’on s’approche d’elle ; mais l’œuvre de Jésus nous fait savoir que par Sa mort, la totalité de cette loi dans laquelle se trouvaient les deux couleurs mélangées, se trouvera effacée.
Nous n’avons plus à marcher selon la loi écrite, qu’elle soit avec ou sans commandement, qu’elle soit avec ou sans obligation, puisque Jésus par sa mort a effacé tout l’ensemble !
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Oh qu’elle est belle la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, le ressuscité ; Loi intérieure qui maintenant nous permet de vivre uniquement par notre être intérieur. Et c’est justement là que la Loi de la foi trouve enfin son plein accomplissement. C’est cet Esprit de vie qui nous porte et nous tient hors de la fausse loi, celle d’obligation.
Croire ce n’est pas faire. Mais quand par la foi nous agissons, alors le faire n’y a plus sa place puisque c’est la vie qui s’exprime naturellement.
Nous n’avons plus à chercher à nous justifier devant personne, et surtout devant ceux qui nous diraient encore que le chrétien doit malgré tout marcher dans les «nouveaux commandements de Jésus». (Habile subtilité).
Non le mot «commandement» n’a plus lieu d’être parce qu’il n’a plus sa place.
Et pour moi, je peux même dire la même chose par rapport au mot «loi» : Je ne marche plus sous une loi quand bien même elle serait de Dieu, mais je marche par mon être intérieur, c’est-à-dire par le cœur, lui qui marche en union dans la «Doctrine» que Jésus est venu me présenter dans son Enseignement et dans son vécu et que j’entends aussi à travers Sa voix, celle qui sait si bien parler à mon oreille re-nouvelée. Re-suscitée.
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Donc pour moi se pose cette question (si tant est que je n’ai pas encore compris qu’en tant qu’un de ceux des nations, cette loi écrite ne me concerne pas) : Suis-je encore sous loi obligataire de faire ?
Ou bien, «en Jésus», est-ce que j’ai été affranchi de cette servitude de devoir mettre en pratique les commandements dans lesquels l’obligation s’est insérée à l’intérieur ?
Je dis cela parce que malheureusement cette loi qui n’était destinée qu’au peuple Juif qui ne voulut plus marcher par la foi, m’a atteint moi aussi, et cela m’est parvenu par le biais d’un message corrompu, et peu importe le nom de son messager.
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L’essentiel est donc d’avoir «vu» ce qui a été cloué à la croix et, ayant vu, je ne suis plus tenu d’observer la loi sous contrainte. Mais c’est désormais en toute liberté que j’observe cette loi et cela sans me poser la question de savoir si je fais bien ou mal.
C’est l’Esprit de Christ en moi qui me fait maintenant vivre cette Vie sainte.
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Alors, dois-je sans cesse me poser des questions quand à mon vécu de chaque instant ? Et si je le fais (me poser des questions), est-ce que je peux dire que je marche par la foi en Christ ?
Certainement pas !
Cette Loi, si elle est vécue «en Jésus», est extraordinaire, car elle se vit dans la liberté la plus complète ; et là on ne se sent plus obligé de faire ou de produire quoi que ce soit pour essayer de plaire à Dieu.
C’est uniquement l’obligation qui créé l’accusation, et par l’accusation s’ensuit la condamnation qui conduit à la mort.
Et ce sont justement ces choses-là que Jésus est venu clouer à la croix.
C’est-à-dire clouer l’obligation de mettre la loi en pratique… ainsi nous ne sommes plus accusés en nous-mêmes.
Voilà ce qui condamnait effectivement l’homme : L’obligation.
Savez-vous en quoi consiste cette obligation ? Elle est dans le «je dois…, tu dois…», et qui rejoint ce que le peuple a dit à Moïse en Exode 19, (nous ferons), alors qu’à ce moment-là l’Eternel Dieu se proposait de continuer à porter son peuple jusqu’au pays promis à la foi d’Abraham.
Le mobile de l’obligation quand on veut mettre en pratique la loi, est donc différent pour chacun. Il peut être pour chercher à plaire à Dieu, ou parce qu’une voix étrangère me demande de faire ce que mon être intérieur conteste pourtant.
Cela peut encore venir quand on «fait des œuvres» pour se persuader qu’on est un bon chrétien, ou pour nous rassurer quant à notre propre salut qui découlerait de ces œuvres faites par nous. Ou encore pour combler la foi qui nous manque, combler le manque de certitude dans l’œuvre que Jésus-Christ a fait en ma faveur. Etc., etc.
Voyez ici dans ces quelques exemples que dans l’obligation, Jésus est le grand oublié et le grand absent. C’est l’homme seul qui est aux gouvernes de sa propre vie.
Jésus, près d’être condamné et crucifié, disait à son Père : Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? (Jean 18).
Fallait-il, pour lui ? Ou bien est-ce que cela lui avait été donné du Père ?
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S’il n’y avait pas de loi il n’y aurait pas de péché ; c’est-à-dire que nous ne verrions même pas le péché ; mais dès que le commandement de la loi se rencontre avec le péché en nous, c’est là que le problème arrive et c’est alors la chute.
Le péché en nous en vient même à corrompre le sens spirituel de la loi et nous pousse même à faire ce que la loi nous dit de ne pas faire. Le péché en nous inverse les rôles et il se sert de la loi pour nous faire chuter.
1 Corinthiens 15 ; 56 : L’aiguillon de la mort c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi.
Donc tant que je n’aurai pas saisi la valeur réelle de l’œuvre de Jésus à la croix, je ne verrai pas que la loi écrite, le péché et la désobéissance, ont affaire avec la loi. Je parle de celle dans laquelle se trouve le commandement qui me condamne si je ne le mets pas en pratique à tout prix.
Et c’est à l’intérieur de cette loi que je suis tenu enfermé, dans cette «loi de commandements». Oui enfermé, enfermé sous la garde de la loi tant que mon constat d’un échec total à la mettre en pratique ne m’est pas parvenu, ce qui m’empêche d’aller chercher mon secours en Jésus-Christ et donc de marcher enfin par la foi en Lui.
Galates 3 ; 23 : Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.
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Il y a aussi cette notion d’acte, issu de ce qui est écrit sur l’acte, et dans lequel il y a une obligation de résultat, de faire, de produire, de me justifier, etc.
Cet acte-là n’est plus seulement un document écrit, mais c’est ce qui en ressort, suite à la lecture de cet acte, et cela parce que je lis étant sous ce régime d’obligation.
La loi a donc trouvé dans ma chair «sous péché» un crochet pour s’y accrocher et me faire chuter par elle.
Mais pourtant l’Ecriture ne dit-elle pas que cet acte a été «livré publiquement en spectacle» ?
Oui bien sûr !
Mais qui était au spectacle ici ? Oui qui, car un spectacle c’est fait pour mettre en avant quelque chose d’exceptionnel. C’est fait en tant que démonstration.
Il y avait donc un spectacle et des spectateurs.
Mais qui sont les spectateurs dans ce cas ?
Eh bien ce sont les Juifs, les Romains, les autorités, les dominations, et toute personne qui a «vu» ce spectacle, nous y compris.
Et à partir de quand voit-on ce spectacle ? A partir du moment où l’on voit la chose par l’Esprit dans l’Écriture, et qui est pour celui ou celle qui découvre le secret de ce qui s’est réellement passé sur la croix.
Car en effet que se passait-il sur cette croix pour qu’il y ait une telle démonstration ?
Il y avait ceci :
– Un pèche, mais il croit en un Autre…
– Un Autre paie, sans que Celui-ci n’ait commis aucun péché…
– C’est normal, dit Dieu, dans son évangile éternel.
C’est Justice divine !
Où étaient ici toutes les obligations et autres prescriptions ?
Sur la croix !
Elles furent toutes mises en spectacle, clouées sur le même bois, les rendant à jamais inefficaces, car vidées de leur substance meurtrière si pernicieuse, maléfique pour l’homme sous loi.
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Donc «l’acte», c’est quoi ?
L’acte c’est «l’expression extérieure de ce que les dominations et les autorités nous renvoient comme message, quand on marche sous la loi» ; et plus exactement dans «l’obligation de faire»….
Rappelons-nous que cela a rapport avec l’obligation avec ses prescriptions et ses ordonnances, et pas à la loi seule !
Et lorsqu’il est écrit que Jésus a «cloué l’acte», il faut comprendre qu’Il a aussi fermé la bouche, si je puis m’exprimer ainsi, aux autorités en question qui sont sous l’autorité du Diable.
En somme tout ce qui produisait les péchés était sans cesse placé à la vue par les dominations et les autorités, mais tout cela a été effacé par l’œuvre de Jésus qui par la même occasion a fait taire ceux qui s’en servaient.
Un homme peut être très fort, très puissant, mais s’il n’a pas un point d’appui pour établir et prouver sa force, alors sa force pourra être remise en question, car pas prouvable. Or la loi fut justement la «carte maîtresse» de ces dominations et autres autorités.
Les religieux, qui sont sous la coupe du Diable, se servent toujours de la loi pour introduire à l’intérieur de la bonne Loi (celle qui montre les principes divins qui sont en Dieu), l’obligation par le fameux : «Tu ne feras pas», ou «tu feras». Ils s’appuient ainsi sur l’obligation pour ôter au croyant leur liberté et dominer sur eux.
Cette façon de prêcher est devenue pour eux leur carte maitresse, leur force. Mais lorsque la Loi de Dieu passe par Jésus, ça change du tout au tout parce que Lui Il est «la Grâce».
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Dans la loi de Dieu il n’y a pas d’obligation ; dans la loi dite «de «Moïse», oui.
Jamais vous ne verrez dans les écritures, Jésus obliger quelqu’un. Lui Il disait ceci :
Vous avez entendu qu’il a été dit… mais moi je vous dis.
La loi mauvaise ce sont les «commandements» ; or Jésus dit «mes commandements», «Ma parole» «Ma doctrine» (qui est un enseignement oral et non écrit) … et lorsqu’il prêcha son fameux «sermon sur la montagne», Il fit en sorte de rendre accessible tout ce qui avant était sous loi dans l’ancien testament.
Jésus n’oblige personne. Par contre il ôte l’obligation.
Jésus n’oblige pas, Il propose ! Il dit les choses en paroles, et non en écrit.
—
Arrivés à ce point, une question demeure : «Comment Jésus s’y est-Il pris pour clouer avec Lui cet «acte» ainsi que ses auteurs, c’est à dire les dominations et autorités ?»
J’en ai parlé un peu au-dessus mais poursuivons dans ce sens :
Jésus a réussi à faire cela par «un principe opposé à un autre principe».
– Par deux forces opposées.
– Par un acte opposé à un autre acte.
Jésus s’est attaché l’acte des dominations et autres autorités par un principe opposé :
-
Il s’est attaché Lui-même aux forces du diable.
-
Il a été de son plein gré à la croix !!!
Pour faire cela Il s’est servi de la force de l’Agneau, c’est-à-dire dans l’abaissement, dans l’acceptation volontaire ; et c’est cet abaissement qui, face au Diable, fut Sa Force, force divine qui perdure encore aujourd’hui face à la violence et à la cruauté qui règne dans ce monde.
Présentez-vous au monde avec le caractère de Jésus en vous, et vous verrez rapidement que la personne qui sera face à vous sera complètement déstabilisée, et cela parce que vous marchez selon des principes complètement opposés à ceux de ce monde artificiel.
Philippiens 2 ; 5 à 8 : Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une «proie à arracher» d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même en prenant une «forme de serviteur», en devenant semblable aux hommes.
Ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
Jésus accepta donc le jugement de la loi sur Lui, alors-même qu’Il était innocent.
En s’abaissant et en acceptant la chose, Jésus prenait sur Lui l’acte de condamnation de la loi, liant cet «acte» à Lui-même.
Et comme Il se liait Lui-même à cet «acte» sur la croix, Il le clouait, cet acte, sur la même croix que la Sienne !!!
Presque rien…
—
En fait, Jésus «accepta d’être pris».
Il se donna.
Il se livra à la mort.
Il était alors dans la position de ce qui avait été prophétisé par Jean le baptiste : «Voici l’agneau de Dieu, qui en (se donnant) ôte le péché du monde»…
—
On peut donc dire d’une certaine manière que c’est par le «moyen de la loi» que Jésus a été tué, mais d’une manière fausse, injuste, c’est-à-dire avec un faux tribunal ainsi qu’un faux jugement tout autant injuste !
D’ailleurs quelle valeur juridique pourrait avoir un faux tribunal avec un faux jugement ? Aucune !
En vérité, frères et sœurs, lorsque Jésus est mort, Il nous englobait tous avec Lui, en ce qu’il a fait tout cela dans sa chair, dans la même chair que la votre et la mienne.
La vision est donc énorme !
Deux forces furent mises face à face :
– D’un côté le diable, se servant de la loi avec la force d’obligation qu’on lui connaît.
– Et de l’autre un agneau, dans la force de sa faiblesse…
Voilà le tableau que nous montre la croix de Jésus-Christ : Deux forces ; deux puissances mises face à face, l’une clouant avec elle l’acte de condamnation par acceptation de la chose. Comme une absorption, celle-ci permettant l’ouverture d’un crédit illimité dans le ciel.
En effet,
– Quand un Dieu paie de Sa Personne, qui pourrait en donner le montant ?
– Qui pourrait comptabiliser la valeur de ce Don ?
C’est celui ou celle qui a été délivré, guéri, relevé, réhabilité, rendu à la Vie, car sachant ce qui s’est passé.
—
Jésus s’est donc laissé mourir ; Il a accepté qu’on le tue injustement.
Cependant vu que Lui était Juste, -qu’Il n’avait pas de péché et qu’Il était cloué-, par conséquent «un crédit se créait dans le ciel» ; un crédit disponible tout de suite, instantané. C’est pourquoi Jésus a pu dire au brigand sur la croix : «Aujourd’hui.»
… aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23, 43)
La précision contenue dans ce mot «aujourd’hui», signifie effectivement qu’un crédit se créait en instantané dans le ciel, lors de la mise en croix de Jésus et ce n’était pas quelque chose pour plus tard contrairement à ce que beaucoup croient.
Et c’est ainsi que le ciel est désormais ouvert…
– Cette affaire du brigand est un «mystère» qui a toujours posé problème à beaucoup de gens. Mais croyez-vous, frères et sœurs, que cette affaire si précise soit là par hasard au moment de la croix ?
– Jésus a-t-Il-pu dire la même chose à un autre moment ?
– Avez-vous entendu une parole de Jésus qui parle d’un «aujourd’hui» avant la croix ?
– C’est uniquement là qu’il est parlé «d’aujourd’hui». Oui aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis, c’est-à-dire la fin heureuse de toute chose.
– Et cela se passe à la croix, avant-même sa mort !
—
Alors cette croix… Etait-elle une fermeture ou une ouverture ?
– Croyez-vous que cet aujourd’hui même, prononcé pour la première fois dans le cadre de l’œuvre de Jésus, nous arrive ainsi pour rien aujourd’hui ?
N’oublions jamais, -je dis bien jamais-, que c’est sur la croix, en agonisant, que Jésus a prononcé ce : «Aujourd’hui même», et qu’Il a dit cela à un brigand, ôtant ainsi toute prise à une «certaine religion, basée sur les mérites personnels».
Et cet épisode-là ne fut pas virtuel, mais bien réel physiquement-parlant.
Comprenez bien que si Jésus a ouvert le ciel à un brigand, où se trouvaient alors les mérites personnels qui étaient censés m’ouvrir le ciel ?
Jésus a fait cette chose-là exprès, de manière très précise en disant «Aujourd’hui», et cela à un brigand, le pire des cas. Ou encore voleur, canaille, crapule, et que sais-je encore…
Non seulement cet homme était effectivement un brigand, mais en plus à ce moment-là il était lui aussi cloué sur une croix. Et la loi dit que les hommes qui sont cloués sur une croix étaient des «maudits devant Dieu».
Pourtant Jésus démontra le contraire à ce brigand, en lui disant que ce même jour il sera avec Lui dans le paradis.
Il s’agit donc d’un «maudit selon la loi» à qui ont été ouvertes les portes du paradis, parce que cet homme a… cru.
Ou autrement dit, un maudit par la loi n’est plus maudit pour le ciel dès lors qu’il croit en Jésus.
Tout ceci fait que la croix va bien au-delà de ce que nous pouvons penser ou imaginer, car en vérité la croix sur laquelle Jésus gagnait et non perdait-, OUVRAIT carrément les «portes du ciel» et du paradis de Dieu.
La foi qui était en cet homme créait un lien direct avec Jésus ; Lui qui allait mourir et ressusciter et triompher. Et Jésus lui déclara formellement que ce jour-même il se retrouverait avec Lui…
Donc ce lien de foi est indéfectible ; il passe par-dessus toute autre loi ! Sur toute loi écrite.
Jésus en fera plusieurs exemples, comme «la femme adultère», «la Samaritaine», «la femme à la perte de sang», etc.
Il faut juste «avoir les yeux pour voir» pour se rendre compte de toutes ces beautés spirituelles. Et c’est loin d’être difficile, sauf si on croit au faux évangile mondialement connu.
—
Cette «entrée au ciel» par non-condamnation est bien différente que d’être délivré de la peur de la mort.
Comment puis-je être délivré de la peur de la mort physique et spirituelle, mort qui est à cause de mes péchés commis ?
Par la résurrection de Jésus Christ, si toutefois je vois que je suis en Lui dans «Son englobement».
Je bénéficie alors de la «banque du ciel», de son crédit illimité. C’est alors que la peur de la mort disparait.
—
En fait, Jésus-Christ a été notre substitut en toute chose. Il a pris notre place en tout points.
Quand on est sous accusation alors on a peur de la mort. C’est normal. Mais par le sacrifice de Jésus et par le moyen de la foi, toute accusation est donc ôtée si tant est que l’on ait compris la chose.
C’est arrivé à ce point que l’on n’a plus peur de la mort. Mais à condition bien sûr d’avoir entendu le véritable évangile ; l’avoir compris et reçu.
—
Mais allons plus loin si vous le voulez bien.
Jésus a donc dépouillé les dominations en se servant d’une «autre force» : La force de l’Agneau.
Il a manifesté cette force par l’abaissement, ainsi que par l’acceptation du jugement, et le tout dans le cadre d’une Vie «hors loi», mais vivant la LOI, la Loi de Dieu.
Car en effet en s’offrant lui-même Jésus vivait la grande et belle «Loi de Dieu».
—
Dans cette affaire, ce qui est sûr, c’est que Jésus avait une Loi à Lui, une Loi de Dieu, par laquelle Il démontrait que cette loi dépassait de loin la loi de Moïse dans ses commandements ; et la résurrection de Jésus faite par le Père, vint à point nommé pour prouver que cette approbation divine se passa sous ce régime-là, et pas dans un autre !
La miséricorde de Jésus a été faite hors de la loi de Moïse. J’insiste fortement là-dessus car beaucoup de gens ne veulent pas accepter que Jésus ait vécu une autre loi, et ceci de son temps.
Si ce n’est pas ainsi, que ces gens m’expliquent alors pourquoi Jésus faisait tout contre la loi dite «de Moïse», et principalement les jours de sabbat.
Et aussi pourquoi Jésus disait aux Juifs : Il est écrit dans votre loi… sinon pour montrer que ce n’était pas la sienne, de loi.
Dans le fait que Jésus appliqua une loi Divine, qui est celle de payer pour les autres, Il rendit nulle, caduque, cette «loi de Moïse».
Oui pourquoi dire «votre loi…», sinon à cause du fait que d’un côté c’est gratuit et de l’autre c’est payant.
En effet tant que la personne pratique la loi de Moïse, ça passe, mais dès qu’elle s’arrête de le faire, elle meurt.
«Tu dois payer en faisant», voilà la règle de la loi…
Romains 10 :
5 En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
6 Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? C’est en faire descendre Christ ; 7 ou : Qui descendra dans l’abîme ? C’est faire remonter Christ d’entre les morts.
8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons.
9 Si tu confesses de ta bouche le seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
10-11 Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus.
—
Quelqu’un dira qu’il ne vit pas cela… Et pourtant c’est ce qu’il fait régulièrement car lorsqu’il met en pratique ce que la loi lui dicte de faire, il paie. Il se séduit alors lui-même car il pense être libre, mais il est en réalité esclave de ce qui lui est commandé de faire pour payer.
—
Donc à partir du moment où Jésus annulait cette loi de Moïse dans son côté obligataire, Il annulait en même temps «l’acte de condamnation» qui nous revenait en face, alors que nous le savons, la loi n’était pas pour les nations, mais pour les Juifs qui ne voulurent plus marcher par la foi dans ce que Dieu avait pourtant promis à Abraham.
Mais la loi nous est parvenue, à nous les nations, et du fait de notre «exercice de la loi de Moïse» (c’est-à-dire nos tentatives désespérées à répondre aux exigences de cette loi, bien que se disant «sous la grâce») Jésus est devenu pour nous, notre Grand Souverain Sacrificateur de la Loi de Dieu, englobant ainsi tout l’ensemble pour nous et en notre faveur, neutralisant au passage la loi d’obligation qui nous accusait et nous condamnait.
Donc à partir du moment où Jésus annulait cette loi de «Moïse» dans son côté obligataire, vu que Jésus payait pour les autres gratuitement, il faut comprendre qu’Il se trouvait donc «hors loi».
Et si Jésus est mort dans sa chair, c’est-à-dire dans une chair semblable à la nôtre, c’est afin que nous puissions bénéficier de son œuvre en nous englobant en Lui, dans notre chair.
Oui, bien que Jésus ait vécu toutes ces choses dans une chair semblable à la nôtre, voyez quand même qu’Il était le «Fils du Père», le Fils de Dieu ; et qu’Il était en train de prendre une victoire grandiose sur toute Autorité et toute Domination dans la chair mais aussi et surtout «par l’Esprit».
Et s’il le fit «dans la chair», c’était pour que sa victoire fut aussi la nôtre, sans quoi notre foi ne pourrait pas s’appuyer sur lui s’Il avait été seulement «fils de Dieu sur la croix». En effet dans ce cas cette victoire n’aurait pu descendre jusqu’à nous.
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Comprenons-nous : Je ne dis pas que Jésus n’était pas le fils de Dieu sur la croix. Non je dis qu’Il était bien le Fils de Dieu, acceptant et payant, et cela dans une chair «semblable à la nôtre» !
En somme Il nous a englobés en Lui.
Il n’y avait qu’un Dieu qui pouvait gagner sur le Diable ; et c’est Jésus, en tant que Fils de Dieu, qui gagna sur lui, bien qu’il fût dans une chair semblable à la nôtre, afin que sa victoire descende et nous parvienne.
Le diable, en tant qu’esprit, a une force bien plus grande par rapport à ce qui est né de la chair. Et pourtant c’est dans une chair semblable à la nôtre que Jésus vainquit le diable.
En effet, déjà dans le ciel Jésus aurait pu vaincre sur le Diable. Mais non, il fallait que Jésus vienne sur la terre dans une chair semblable à la nôtre, afin que nous soyons englobés en Lui dans sa propre victoire.
Ça voyez-vous c’est la Sagesse de Dieu, son amour, son immense bonté.
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Comprenons qu’à la croix il y avait «le Juste qui payait pour des injustes», mais surtout qu’Il acceptait cette situation au lieu de la «subir», comme le disent faussement certains prédicateurs dits évangéliques». Un comble !
Jésus prouvait donc, non seulement qu’Il acceptait cette situation, mais qu’Il était un Dieu de Grâce, au point qu’Il ait pu dire : «Père, pardonne-leur …».
Il disait cela pour que les romains qui avaient participé à la crucifixion de Jésus, ne se sentissent pas accusés d’avoir obéi à leurs supérieurs.
Il disait aussi cela en faveur de quiconque pourrait se sentir coupable à cause de ses péchés, que Jésus portait.
C’est là qu’on voit que Jésus agissait en tant que Dieu miséricordieux et gracieux, et non pas en tant que quelqu’un qui «subit» ; -quelqu’un qui subit un châtiment.
– Jésus faisait ainsi un double travail.
– S’il n’avait pas dit pardonne-leur, qu’aurait-on cru ?
– C’est donc un pardon actif, vécu, assumé, ce fameux «pardonne-leur» ?
– C’est un pardon dépourvu de toute attente de retour, c’est comme un père qui pardonne à ses petits enfants !
—
En somme, la grâce fonctionnait à plein à ce moment précis ! Et si certains ne l’avaient pas vue jusque-là cette grâce, tellement différente dans sa nature que celle de la loi, alors ils avaient, par ce qui se passait là, sur la croix, l’occasion de la voir, cette grâce si mystérieuse, tellement mystérieuse !
Quand nous sommes «sous grâce», alors nous ne la trouvons pas si mystérieuse que cela car nous l’avons. Mais quand on est sous loi et qu’on voit quelqu’un payer à notre place et dire «pardonne-leur» alors la chose nous parait très mystérieuse.
Voyons aussi que cette notion de grâce n’existe pas en nous si nous sommes sous la loi ! Par contre si nous entrons dans le régime de la grâce, celle-ci a le pouvoir de nous débarrasser peu à peu de la loi.
—
La croix est donc un principe ; un principe de «puissance divine». Ensuite elle devient chez le chrétien un «mode de vie», et aussi une puissance pour quiconque l’accepte.
La croix c’est donc «la mort du moi propre», l’acceptation de la mort du moi ; or c’est ce «moi» qui, ainsi traité, est susceptible d’être employé, plus tard, pour un service divin. Mais celui-ci «hors-loi».
Alors évidement, devant cette vision de ce qui s’est passé à la croix, on commence à mieux comprendre de quoi exactement nous avons été sauvés par Jésus. Alors on n’essaie plus de se sauver. C’est fini.
C’est le repos en Lui… C’est le véritable Sabbat. Le repos total qui est «en Jésus».
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Le problème, pour nous aujourd’hui, c’est que cette affaire-là est devant Dieu, mais elle n’est pas encore forcément devant nous.
C’est pour cela que je disais :
– Mais qui est au spectacle ?
– Qui est celui ou celle qui peut être utile aujourd’hui ?
– C’est celui ou celle qui a «assisté à ce spectacle».
Il n’y a que dans cette sorte «d’environnement spirituel « que l’on peut parler vrai, parce que l’on a vu quelque chose par «le Seigneur l’Esprit».
Généralement quand nous sommes dans les choses d’En-Haut, nous sommes dans une sorte d’invisible… Mais ici il est parlé d’un spectacle… Or Paul, quand il cite ces choses, parle uniquement de la croix en disant : en triomphant d’elles (les autorités) par la croix. Et c’est ce fameux triomphe qui est donné en spectacle à celui qui a des yeux pour… voir.
C’est à dire faire en sorte d’aller voir dans l’invisible ; et c’est ce que nous essayons de faire ici, vous et moi dans cette petite méditation.
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Si on avait pu voir ce qui se passait dans le ciel pendant la crucifixion de Jésus, on aurait alors vu le spectacle de Jésus qui gagnait sur toutes choses par le moyen de l’abaissement, acceptant cette situation et l’avalisant, alors qu’Il était pur de tout péché.
En somme, il y avait Celui qui dépouillait et il y avait ceux qui étaient dépouillés. Or celui qui dépouillait n’était pas celui que l’on croit généralement.
Celui qui dépouillait l’autre c’était bien Jésus !
Il dépouillait la force du fort.
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Frères et sœurs, si on n’entre pas dans cet éternel, cette sorte de grandeur spirituelle qui permet de «voir dans l’invisible», alors on restera uniquement dans des affaires de tous les jours, c’est-à-dire avec une compréhension très limitée de ce qui s’est réellement passé.
– Dans ce cas, il est quoi pour moi Jésus ?
– Mon Sauveur ? Oui, parce que c’est écrit…
– Mais mon Sauveur de quoi ? De mes péchés, dirai-je alors.
– Mais Jésus n’avait-Il pas le pouvoir de pardonner les péchés déjà sur la terre ?
– Oui bien sûr !
Marc 2 ; 5 : Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
Ce qui restait à vaincre sur la croix, c’étaient les autorités et les dominations qui empêchaient la liberté de chacun.
Ce n’est donc pas les péchés qui sont l’essentiel de la chose, il faut bien l’admettre.
En effet, Jésus disait que sur la terre il avait le pouvoir de pardonner les péchés. Cela voulait dire que sur la croix la délivrance serait «autre».
Alors les gens ne comprennent pas, généralement ; ils ne comprennent plus ; ils sont sans cesse accusés ; ils ne voient pas qu’à la croix il y a eu beaucoup plus grand que le pardon des péchés. Beaucoup plus ! Il y a eu tout ce qui touche à nos consciences, -la purification des consciences.
Jésus est mort dans une chair semblable à la nôtre, avec tous nos problèmes de chair… Et croyez-vous qu’il nous en veuille aujourd’hui lorsqu’il voit nos problèmes issus de notre chair ? Mais non, puisqu’il est mort à notre place, et que de plus il est un Souverain-Sacrificateur «compatissant» !
Jésus a purifié principalement nos consciences des œuvres mortes. Or ces œuvres mortes, d’où venaient-elles ? De l’acte de condamnation, c’est-à-dire tout ce que l’on était «obligé de faire pour essayer d’être en règle avec Dieu, selon la loi».
—
Donc les dominations sont bien là ; elles existent toujours mais elles n’ont plus de force ; plus d’acte d’obligation. Ce sont elles qui sont au spectacle, maintenant, de ce que nous sommes devenus en temps qu’hommes et femmes libres !
Le spectacle a donc changé de camp, frères et sœurs ! Et si elles ont encore une «puissance», bien que dépouillées par Jésus, c’est parce que des ouvriers la maintiennent malheureusement et malheureusement en vie.
Et il en a encore beaucoup, de ces «réanimateurs de puissance de mort» !
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Autre chose : Si je suis «sous obligation» par ces autorités, je suis en même temps obligé d’admettre que je suis sous leur propre autorité. Je passe donc tout mon temps à leur obéir.
C’est normal après tout, selon moi…
Obéir à une autorité dépouillée de sa force… C’est quand même un peu fort, non ? !!?
Mais dans ce cas, comment fais-je pour vivre à Dieu ? Et c’est quoi vivra à Dieu si ce n’est pas vivre «en lui appartenant» ?
À moins d’en avoir une autre traduction ?…
Et même plus simplement, comment avoir une réelle communion avec Lui sous un rapport d’obligation ?
—
C’est donc un piège tout cela !
Comprenons déjà le fait que Jésus savait ces choses depuis toujours ; Il savait pourquoi il était venu.
Donc s’il m’arrive de voir revenir en moi cet acte dans ma vie, dans ma conscience des choses, il faut que je revienne très vite sous le régime de l’Agneau, et là le régime de l’obligation perdra de sa puissance, puisque justement c’est sous ce régime qu’est le dépouillement de cette puissance.
Ce régime de pression intérieure qu’est «l’acte», provient forcément d’un environnement ou de circonstances spécifiques qui m’ont plongé dans ce bain. Cela a pu venir depuis notre petite enfance par la religion ambiante, ou bien tout récemment, par exemple, en ayant écouté des prédications ou lu des choses de ce type.
Cet acte oppresse et ne lâche jamais, réclamant son dû sans cesse. En fait il n’y a pas d’issue possible, sauf si quelqu’un parle et dit la Vérité sur toutes ces choses.
C’est différent d’une conscience en bon état, qui peut en effet nous reprendre quelquefois, mais avec, en même temps, la vue du «bout du tunnel». Autrement dit, lorsque nous sommes repris par notre conscience en bon état, il n’y a pas de problème sans qu’il y ait la solution à ce problème.
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Pour ce qui est de Jésus, le fait de ne pas se servir de la loi pour y chercher une sorte de justification quelconque, fut un abaissement. Oui un abaissement, mais «sous le régime de l’agneau» et non sous le régime de la loi. Or cet abaissement volontaire n’est pas du tout du même type que l’écrasement par obligation de faire…
Quand on marche dans l’abaissement, -car ne voulant pas se servir de la force de la loi-, eh bien dans ce cas on marche par la foi car on est déjà dans la foi.
On change alors de «Puissance».
– L’abaissement volontaire est d’ordre spirituel.
– S’élever c’est de l’ordre de l’orgueil.
—
Il y avait donc deux forces, et une dont nous étions victimes.
Puis est venue «la force de Jésus».
Comment s’y est-il pris ?
Il s’est laissé mourir, pour mieux «prendre sur Lui l’acte de condamnation».
Que pouvait faire le Diable devant Jésus qui se laissait faire ?
Rien… Il ne pouvait rien faire. Jésus avait déclaré d’avance qu’il mourrait sur la croix et que trois jours plus tard il ressusciterait…
Que peut-on contre cela ?
Si Jésus avait résisté, le Diable aurait eu le pouvoir de le vaincre. Mais Jésus n’ayant pas résisté, Il lui glissait donc entre les mains. Donc aucune prise.
Sachons que c’est dans cette «opposition de principes» que les caractères de chacun sont ou seront manifestés.
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Si quelqu’un veut bien relire tout ce qui se passa à partir du moment où Jésus dit : «Allons…», il trouvera toujours Jésus, soit sans dire un mot, soit pour dire quelques paroles «en grâce» pour ceux qui les entendaient. Et même s’Il avertissait quelqu’un, c’était toujours «en grâce» ; en faveur de l’autre si celui-ci acceptait cette grâce.
Oui, une telle lecture attentive sera très édifiante pour celui ou celle qui la fera.
—
Il me vient à la pensée une rencontre que nous avions eue sur la femme adultère, sur les religieux et les Pharisiens qui la condamnaient…
Ce ne sont pas ces personnes en tant que telles que Jésus condamnait ; non c’était l’acte que la loi d’obligation produisait dans ces hommes et qu’ils utilisaient, qui faisait que pour la femme sa fin serait la lapidation, venu d’un acte qui était contre elle.
Oui la loi mal interprétée faisait que pour les religieux, il y avait obligation de lapider la femme.
Jean 8, 5 : Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : Toi donc, que dis-tu ?
Ce fut alors aux commandements, -à ces ordonnances sous obligation que Jésus s’en prit, lorsqu’il s’adressa à ces hommes en disant : «Que celui de vous qui est sans péché «….
En effet le «commandement seul» disait de ne pas commettre d’adultère. C’était donc «légal». Or quand Jésus posa cette question, il n’y avait pas lieu de se retirer en arrière pour ces hommes, mais c’est ce qu’ils firent, étant accusés dans leur conscience, bien qu’ayant la loi pour eux ! ?
Pécher c’est manquer le but, nous le savons maintenant. Pécher c’est manquer le but de Dieu. Les pharisiens manquaient donc le but par rapport à ce que la loi, vue spirituellement, aurait voulu leur enseigner.
Il y a «adultère» et il y a «adultère» ; et l’adultère physique n’est que le côté «visible» de l’adultère spirituel. (Romains 7)
Celui qui marche «avec Christ en Dieu», ne pense pas à commettre l’adultère spirituel qui est d’aller adorer et servir d’autres dieux, et dont l’adultère physique se trouve être son «image».
Pour revenir à ces religieux, où pouvons-nous trouver l’acte à ce moment là ? Eh bien il était dans l’image de ce qui se trouvait dans leur cœur à ce moment-là, et qui fit qu’ils parlèrent d’une certaine manière, c’est-à-dire pour mettre la femme sous condamnation.
Ce fameux «acte» qui servit à condamner la femme, leur fut ensuite rendu visible en eux-mêmes, parce que leur cœur était dans «la loi d’obligation d’observer tous les commandements».
En somme l’acte leur revenait, mais en condamnation, si par malheur ils ne faisaient pas ce que la loi leur imposait.
Jésus, Lui, savait très bien ce que l’obligation qui condamne et qui se trouve entremêlée avec le «commandement», produit dans l’homme. Alors, désirant nous le montrer à nous aussi aujourd’hui, l’Esprit contenu dans les Ecritures nous dit :
– «Femme (image de l’Eglise,) où sont ceux qui t’accusaient ?
– N’y a t-il personne pour t’accuser ? Où sont les versets des commandements de la loi qui t’accusaient ? (Elle a donc connu un double sauvetage, cette femme pécheresse.)
– Va, moi non plus je ne t’accuse pas…»
Pourquoi ? Parce que même si les pharisiens ont quelque peu menti sur ce que la loi disait dans un cas comme celui-là, en Jésus, l’obligation de suivre le commandement qui est impossible à appliquer par l’homme seul n’était plus, puisque Lui vivait «hors loi», chose que chacun aurait pu suivre aussi.
Mais, quoi qu’il en soit, la mort de Jésus était indispensable pour effacer entièrement cet acte écrit.
Et c’est à cet endroit que ce fameux acte qu’on peut comparer à une ardoise avec un écrit dessus, a été «effacé», ce qui a permis que le voile se lève enfin.
Lorsqu’une ardoise a été effacée, il ne reste qu’une chose : L’ardoise ; sauf que maintenant celui qui passe devant elle n’y voit plus rien d’écrit dessus. Tout ce qui était écrit dessus a disparu !
L’ardoise en tant que «cadre», c’est la loi, mais sans le commandement, puisqu’il a était effacé.
Même la loi écrite et donnée par Moïse a disparu !
L’ardoise est bien là, c’est vrai ; mais en tant que souvenir, nous faisant voir ainsi la grâce qui nous a été faite. Souvenir qui ne cesse de me rappeler le pourquoi de la venue de Jésus en ma faveur; c’est-à-dire me rendre libre.
Plus que ça : «Etre réellement libre».
—
Je reviens au mot «acte» dont il est parlé qu’il subsistait ou s’élevait ou nous était contraire.
Tout le temps de son ministère terrestre, Jésus a montré par son enseignement et son vécu qu’il ne fonctionnait pas selon la loi écrite. La preuve par ces deux passages bibliques dans Jean 8 ; 17 que nous avons vu au-dessus :
– Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai ;
Et au chapitre 10 v 34 :
– Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi, j’ai dit : Vous êtes des dieux ?
De plus, dans Jean 7 le mot «loi» est transformé en «doctrine», puisque Jésus n’a jamais étudié les Ecritures.
Humainement parlant, c’est comme s’il n’en connaissait pas le contenu. Il marchait dans une relation intime avec Dieu par l’être intérieur, par l’Esprit qui les unissait lorsqu’il était dans son humanité.
14 Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
15 Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les Ecritures, lui qui n’a point étudié ?
16 Jésus leur répondit : Ma doctrine (non écrite) n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
17 Si quelqu’un veut faire Sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
Tout cela est la vérité, oui, mais il n’empêche que l’acte, le document écrit de Moïse dans lequel l’adversaire est venu y introduire l’obligation, est toujours là et il ne sait rien faire d’autre que m’accuser si je ne mets pas en pratique ce qui est écrit dedans.
Si cela est bien compris, alors la mort de Jésus sera pour moi «l’acte miraculeux qui a permis que malgré que Jésus ait toujours vécu hors loi, tout ce qui subsistait encore, c’est à dire l’acte écrit, a été entièrement et totalement effacé» ! ! !
Plus rien ne subsiste. Toutes les armes du Diable ont été anéanties dans ce moment très précis ; et je comprends parfaitement ces moments d’épaisses ténèbres qui sont survenues, car la bataille a du être très rude !
Oui j’ai enfin aujourd’hui la possibilité de marcher «sans loi écrite», puisqu’elle n’est plus. Donc de marcher par ou selon la doctrine de Christ, loi intérieure de Dieu.
J’ai enfin la possibilité de marcher dorénavant comme marchait Adam, avant que vienne la chute, c’est à dire hors obligation, hors puissance de la loi, hors péché.
L’ardoise est vide, il ne reste d’elle que son cadre ; et celui-ci demeure glorieusement en tant que «témoignage que quelque chose d’anormal était intervenu dans ma vie».
Je dirai que le cadre en question c’est aussi la croix de Jésus-Christ, qui me permet de me souvenir de ce qui s’est passé pour que je puisse enfin vivre à Dieu et pour Dieu.
—
C’est donc la «loi de la foi» qui est maintenant mon régime de vie. C’est elle qui a pris la place de celle qui avant ne cessait de me condamner à cause de l’obligation contenue et mélangée aux commandements.
Pour nous, nous avons fait le constat que pour ce qui concerne la quasi majorité des chrétiens, cet acte, bien que pourtant effacé par la mort de Jésus sur la croix, subsiste encore pour eux. Pourquoi ?
Parce que dans les assemblées bâtiments, leurs responsables ne savent pas mettre les diverses couleurs sur le mot “loi”, et n’ayant que peu de considération pour les brebis qui sont à la recherche de leur Berger, ils n’évoquent jamais ce fait et préfèrent parler des «péchés”.
D’autres ignorent seulement ces choses.
C’est très vague, mais pendant ce temps tout cela fonctionne encore et encore. Alors les chrétiens marchent le dos courbée et la tête baissée sous un joug dont ils n’ont même pas conscience, puisque les prêches de leurs responsables religieux, bien que pouvant parfois durer plusieurs heures sur ce sujet, sont remplis de «non-dits». En faisant ainsi ils laissent à chacun l’appréciation de régler son propre problème de péché, puisqu’ils n’ont aucune conscience du mot «loi», ainsi que des différentes couleurs qu’on pourrait lui donner et des autres mots qui ont été ici relevés et compris de manière spirituelle.
Ils n’ont pas plus conscience d’ailleurs que ce n’est pas la loi qui est responsable de nos échecs, mais que c’est l’obligation de pratiquer les commandements écrits, qui l’est.
—
Ce qui est encore plus triste, c’est qu’ici Paul ne s’adressait pas aux nations, mais aux Juifs, car c’est en tant que tel que lui-même se présentait dans ce texte : subsistait contre nous (Paul avait la double nationalité, Juive et Romaine)…. Or il écrivait ici aux Colossiens, donc les nations… la loi de commandement était donc passée d’Israël aux Nations, alors que cela ne leur était pas destiné…
—
Pourquoi donc la loi est-elle omniprésente chez les chrétiens, si ce n’est parce que la loi vécue par Jésus-Christ ne leur a jamais été présentée et annoncée ?
Oui, Dieu Seul en Jésus-Christ a effacé tout ce qui pouvait encore condamner l’homme ; -je parle de cette condamnation qui est issue du commandement obligatoire dont là encore personne ne parle. On n’en a jamais entendu parler. Il est juste cité «le légalisme», et encore, sur la pointe des pieds…
—
Le problème de ce chrétien au dos courbé est donc un problème de loi cachée en lui, parce que personne n’est encore venu la lui montrer à la lumière de Dieu, ce qui aurait permis qu’il en soit délivré.
Cette loi cachée en lui l’empêche donc de savoir quelle est la force de la foi qui est aussi en lui ; n’ayant pas encore entendu un message opposé au premier, la foi qui est pourtant en lui ne lui est pas encore révélée. Oui cela l’empêche de manifester ce qui est beau et surtout très efficace pour prendre la victoire sur ce qui, pourtant, n’est plus devant Dieu.
—
Il est donc nécessaire que chaque chrétien entende qu’il y a loi et loi. Que l’une accuse et condamne, alors que la deuxième est liée à l’Esprit et à la foi. Et que c’est celle-là qui «conduit en Vie éternelle», comme l’a déclaré fortement Jésus.
Je dirai alors que «je ne cherche plus à donner d’explications à des mots qui n’ont plus lieu d’être, si je vis dans la foi au Fils de Dieu et que j’ai été rendu capable de voir ce qui s’est passé à la croix.
Je suis plutôt dans une position d’adorateur ; -en position de celui ou celle qui a vu, et donc qui a changé de régime, et pas de religion ou d’église. Oui un changement de régime dans lequel l’accusateur n’est plus !»
Ephésiens 2 :
13 Mais maintenant, «en Jésus-Christ», vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14-16 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ;
18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
Oui parce qu’ici c’est bien la loi des ordonnances dans ses prescriptions dont il est parlé, dans la bible Segond et plusieurs autres versions.
C’est donc tout l’ensemble des «prescriptions» que Jésus a détruit par sa mort ; Il les a anéanties et effacées, afin que maintenant chacun des siens marche par son Esprit en lui, et ceci uniquement par la foi, étant sous son régime et y vivant dans une réelle liberté.
—
Nous savons maintenant qu’il existe plusieurs lois. Alors pour résoudre ce problème de mauvaise compréhension que nous pourrions avoir par rapport à ce mot Loi, loi ou loi, Jésus a fait le nécessaire. Lui il parlait de doctrine. Sa doctrine.
Pour ce qui est de la loi, lorsqu’il en parle aux religieux il dit «votre loi», c’est à dire la vôtre, pas la mienne.
Dans Jean 7 il est écrit que Jésus n’avait jamais étudié :
14 Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait (La doctrine du royaume de Dieu).
15 Les Juifs s’étonnaient, disant Comment connaît-il les Ecritures, lui qui n’a point étudié ?
16 Jésus leur répondit Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
18 Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.
19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi.
Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?
Pour Jésus, il n’est donc pas question de parler de loi, mais uniquement de doctrine ; une doctrine qui a rapport avec un enseignement spirituel donné.
Donc ici il n’est pas question de demander de «pratiquer quoi que ce soit, suite à une lecture d’un document écrit», mais de bien observer Celui qui a vécu si magnifiquement la Vie de Dieu, afin qu’elle devienne Vie à notre tour, en nous.
JeanP et Monique
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