Compréhension sur les différentes lois
Bonjour et salutations en Jésus-Christ.
Dans ce document nous allons faire en sorte d‘aborder un sujet dont nous n’avons jamais entendu parler, en tout cas pas à notre connaissance, mais qui est pourtant un fléau qui existe dans le monde chrétien.
En agissant ainsi, nous avons décidé de prendre le contrepied de ce qui se dit généralement, bien trop légèrement, afin d’aller à contrecourant de la religion «facile et abordable pour tous», cette «religion universelle» qui convient parfaitement à celui qui a décidé d’endosser simplement un manteau religieux par-dessus sa vie naturelle d’avant, image du chemin large dont parlait Jésus.
Notre objectif n’est pas tant de dénoncer les endroits où ces fausses prédications sont prêchées. Nous voulons plutôt nous associer à ce que Jésus, puis à sa suite Paul, ont dénoncé : La loi ; loi dans laquelle se trouve le commandement qui condamne l’homme sans lui laisser aucune chance de s’en sortir.
Nous voulons parler de cette loi que la «chrétienté» n’ose jamais nommer, bien que l’apôtre Paul le nomme un «ministère de mort», mais qui est hélas renommé ou présenté de manière avantageuse dans la «chrétienté».
Pourtant, à l’intérieur de cette loi se trouve bien le fameux commandement, celui qui fait chuter l’homme et le conduit à la mort. Et parce que cette loi est un ministère de mort (ministère qui fonctionne à l’intérieur d’un régime qui engendre la mort), elle ne sait faire que donner la mort, la mort de quelque chose d’essentiel, de primordial, et que nous verrons très vite.
Or, c’est en acceptant de prolonger les effets de cette loi/commandement dans la chrétienté, que les dirigeants de cette chrétienté commettent une très grande faute envers le peuple de Dieu !
Voici donc le texte en question qui nous servira de base de compréhension. C’est Paul qui parle de lui-même ; de son expérience du passé :
Romains 7 :
9 Pour moi, étant autrefois sans loi je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.
10 Ainsi, le commandement qui conduit à la vie, se trouva pour moi conduire à la mort.
– Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ;
– mais quand «le commandement» vint,
– le péché reprit vie,
– et moi je mourus.
– Ainsi, le commandement qui conduit à la vie, se trouva pour moi conduire à la mort.
Quiconque s’intéresse quelque peu aux Écritures, verra qu’il y a ici une subtilité que l’apôtre Paul veut nous faire passer : Il emploie deux termes : Loi et commandement dans une seule et même phrase.
En effet il aurait pu écrire : «Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand la loi vint, le péché reprit vie et moi je mourus».
Mais non, ce n’est pas ce que Paul a écrit.
Ce n’est pas par hasard en effet que Paul a fait la distinction entre deux termes qui apparemment désignent une seule et même chose, c’est-à-dire la loi ; au contraire il employa dans le second terme le mot «commandement» ; un mot qui explique en lui-même tout ce que Dieu ne veut pas, tout ce que Dieu n’aime pas, savoir l’obligation ; parce que dans ce cas «l’obligation due à un commandement» en vient à remplacer ce que Dieu aime avant tout et qu’Il recherche :
La foi.
La foi en Lui !
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Nous savons tous pourtant que «l’Éternel n’a agréé, ni offrandes ni sacrifices». Mais étonnamment la chrétienté et leurs dirigeants font en sorte de conserver deux choses en une : La foi –et– les sacrifices.
Dangereux mélange, en vérité !
Oh ce n’est pas réellement dit, mais l’art de ces faux «prédicateurs de la justice» consiste justement à faire passer cette notion de manière douce, progressive, donc acceptable.
Mais en fait c’est une ruse diabolique !
Je sais, la distinction entre ces deux mots, entre deux termes, est subtile ; mais voyez que la Parole est inspirée, et que ce n’est que sous le domaine de l’esprit de révélation que ces choses se perçoivent. Or c’est accessible à tous, car Dieu donne libéralement.
Donc nous voulons dire à celui qui nous lit, que s’il n’a jamais entendu prêcher sur le sujet dont nous allons parler ici, toute sa vie chrétienne a de fortes chances d’être mise en grand danger, car dans ce cas la lecture qu’il fera de sa bible s’en trouvera altérée, comme le dit si bien Paul, et donc qu’il pourra partir, si ce n’est déjà fait, dans des voies d’égarement sans en être vraiment conscient.
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Pour faciliter la lecture de ce document, nous allons commencer par mettre deux couleurs sur un seul mot, le mot «loi», -ce que j’ai déjà commencé à faire-, afin que le lecteur soit mieux informé du contexte dans lequel nous allons l’employer.
En effet dans la bible il est souvent noté le mot «loi», et rare sont ceux qui savent identifier ou interpréter cette loi, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas saisir la pensée de l’Esprit et ce qu’Il veut nous dire, lorsque ce mot «loi» est employé.
Pour éviter cela nous allons mettre ce mot »loi» en noir gras, lorsque celle-ci correspondra à la loi qui porte en elle la mort, car celle-ci s’oppose directement à Dieu en tant que «principe de vie», et de ce fait nous sépare de Lui.
Ainsi, le commandement qui aurait du me conduire à la vie, se trouva -pour moi- (Paul), me conduire à la mort.
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A l’intérieur de cette loi nous trouvons toutes sortes de commandements, d’obligations et «d’œuvres à produire» comme venant de nous-mêmes ; et tout cela pour chercher quelque part à nous justifier devant Dieu, sans passer par Le Fils Unique, seul Sacrifice qui est agréable à Dieu, Lui qui pourtant a été fait de par Dieu, Justice de Dieu pour nous.
Ces œuvres, issues de l’homme, sont en réalité «des sacrifices substitutifs» qui s’opposent à celui de Jésus-Christ, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense.
A l’intérieur de ces œuvres en tant que sacrifices substitutifs, se trouve la malédiction de Dieu, et celui qui persévérera dans ce chemin se trouvera alors être séparé de Lui, parce qu’il aura été trompé par de faux docteurs. Sa conscience l’interpellera quelquefois, mais étant sous loi il fera taire sa conscience, qui est pourtant une «organe protecteur» que le Créateur a donné à tous les hommes.
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De la même manière, nous allons mettre également ce même mot «Loi» en majuscule et couleur orange.
Lorsque celle-ci aura cette couleur, elle nous parlera de la Loi de Dieu ; Loi si grande, si belle, si magnifique, car elle nous présente, à travers elle, les caractéristiques-mêmes du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Cette couleur orange est donc forcément en rapport avec tout ce qui est du Fils de Dieu : Jésus-Christ, vu que Jésus est venu pour manifester le Père sur la terre.
Cette loi, c’est la même que celle qui est décrite au-dessus, sauf que Jésus, Lui, en a ôté le commandement qui s’y trouvait à l’intérieur, ainsi que l’obligation de satisfaire à tout ce qui était écrit, et qui, de ce fait, conduisait tout droit à la mort celui qui ne satisfaisait pas en totalité à ses exigences.
Cette Loi de Dieu hors commandement a été vécue, enseignée et présentée par Jésus de façon magistrale. Par Lui, cette Loi nous montre en premier la Justice de Dieu en faveur de l’homme, qui est : «Un pêche, mais Un Autre paie à sa place».
C’est, en quelques mots, l’essence de l’évangile de Dieu. Son concentré. C’est ce que Dieu trouve normal.
Cette Justice nous montre le caractère, la nature et les sentiments d’un véritable Père ; et cette Loi a été magnifiée au possible par Son Fils, son Unique.
C’est grâce au contenu magnifique de cette Loi que, par Jésus, nous sommes appelés à la vivre nous-mêmes, sans aucune obligation mais seulement par plaisir, par Amour, par l’Esprit ; car c’est sous le régime de cette Loi d’Amour et du caractère de l’Agneau que nous vivrons dans le royaume de Dieu.
En effet, Jésus-Christ est le centre de ce Royaume : »Allez et dites : Le Royaume de Dieu s’est approché de vous»…
Question : Comment un royaume peut-il se déplacer, s’il ne se trouve pas à l’intérieur d’une Personne ?!
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A l’intérieur de cette Loi il n’y a aucun commandement, mais juste un appel divin et une invitation à y entrer, Jésus le Premier l’ayant vécue, enseignée et mise en pratique.
Le moteur qui fait que cette Loi peut être mise en pratique, c’est l’Amour Divin et le don de soi que nous avons aussi reçu de Jésus.
Dieu se donne : Il ne demande ni n’attend rien de l’homme, sauf de croire en Lui. Et d’ailleurs que pourrait donner l’homme à Dieu pour se justifier, alors qu’il est par nature pécheur de par sa chair Adamique ?
Nous le savons, Paul, l’apôtre de Christ pour les Juifs comme pour les nations, allait de lieu en lieu pour annoncer l’Évangile Éternel de Dieu, qui est pour le salut de quiconque croit.
Lorsqu’il avait donné aux chrétiens, de la part de Jésus, la nourriture spirituelle nécessaire à mettre la Vie Chrétienne en pratique, selon la loi de l’Esprit de la Vie qui est en Jésus, Paul se retirait quelques temps. Il laissait faire. Il laissait cet Esprit de Vie se développer chez les croyants.
Donc le premier point à noter, c’est que l’annonce de l’évangile est en direction de ceux qui croient.
Comme ceci par exemple : «Par la foi et pour la foi». (Romains 1 ; 17 et bien d’autres passages).
Celui qui croit c’est qui ? C’est celui qui a en lui la connaissance intime de l’Être divin sur lequel son œil spirituel peut poser enfin poser sa foi, c’est-à-dire par Jésus ; et de ce fait, par Lui, le chrétien vit la Vie de Dieu déjà sur la terre, pendant le temps qu’il lui reste à vivre dans sa chair.
(Et si je vis dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi. Galates 2 ; 20)
Les responsables religieux, eux, annoncent un certain évangile «afin que les gens se repentent» ! Ce qui semble louable et même scripturaire.
Ce faisant, ils détournent l’évangile de son véritable sens qui a pour but de rendre forte et utile la foi que les chrétiens ont déjà reçue de Dieu, afin qu’ils puissent la mettre en activité en devenant des témoins vivants pour Jésus-Christ, ce qui est repris autrement dans les Écritures par : «être vivant à Dieu».
De plus, c’est cette foi qui leur permettra de se dégager des œuvres du diable.
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Je voudrais maintenant vous parler d’un point qui n’est quasiment jamais évoqué : Nous avons dans notre bible un livre qu’on appelle communément le livre des Actes des apôtres. Mais en réalité il s’agit d’une lettre ; une lettre que Luc à écrit à un de ses amis : Théophile ; et cette lettre, comme toute lettre, se doit d’être lue d’un seul trait.
Une lettre c’est fait pour ça, car une lettre ça comporte un message général. Par conséquent quand je vois que l’église évangélique répète sans cesse quatre ou cinq passages bien ciblés de cette lettre, tout le long de l’année, selon ce qu’elle veut mettre en avant, j’ai bien du mal à ne pas y voir une certaine malhonnêteté.
Luc raconte donc à son ami Théophile comment se sont passés les débuts de l’Église, et toutes les embûches que celle-ci a rencontrées. Puis nous y voyons toute la suite ; et c’est là où justement cela devient très intéressant, mais que malheureusement le «programme de prédication évangélique» ne cite jamais. Je dis bien jamais, j’en suis témoin.
Dans cette lettre, nous voyons Luc nous présenter tout particulièrement le contenu et la façon dont Paul prêchait l’évangile éternel de Dieu, reçu par révélation, et qui concerne «Jésus-Christ le Fils de Dieu».
Si vous lisez attentivement, vous verrez que partout où Paul annonçait cet Évangile de Dieu qui est «par la foi et pour la foi», les Juifs circoncis qui venaient de Jérusalem n’avaient de cesse de passer derrière lui afin de renverser ce que Paul construisait et édifiait de la part de Jésus-Christ, savoir qu’il travaillait à l’édification de la famille spirituelle de Dieu par le moyen de la foi, et comprenant les Juifs et les nations unis en un seul peuple, un seul Corps.
Les Juifs, sachant que les nations avaient maintenant reçu le salut qui est en Jésus-Christ, ne pouvaient cependant pas empêcher cette propagation ; alors qu’ont-ils fait ? Ils ont poussé les Païens à «Judaïser». Et c’est d’ailleurs ce qui est arrivé, la lettre aux Galates en étant une démonstration flagrante.
Je rappelle qu’ici nous sommes en Galatie, donc «hors d’Israël».
Par conséquent force est de constater que la loi Mosaïque avec ses lois, ses ordonnances et ses commandements, a finalement aussi atteint les nations en passant par le biais de religions diverses.
La plus évidente de toutes, c’est la religion catholique Romaine, où on voit les prêtres ayant sur eux comme des copies de vêtements sacerdotaux, presque identiques à ceux du temps de l’ancienne alliance, alors qu’en même temps ils parlent de Jésus-Christ, mais en le présentant sur une croix comme s’il y était toujours.
Il s’agit bien entendu d’un savant mélange entre l’ancienne alliance et la nouvelle, mélange qui a pour nom : Le système «judéo-chrétien».
En fait ce système c’est «deux choses en une mélangées», ce qui fait que celui qui s’y fie ne sait plus du tout s’il est dans cette religion, c’est-à-dire sous l’ancienne alliance, ou bien dans la seconde…
Vous savez quand il y a mélange, les pensées de chacun sont aussi mélangées et on ne sait plus exactement à quoi on croit….
Dans cette religion le culte à Marie, aux morts, aux anges et aux idoles est tellement flagrant, que celui qui connaît un tant soit peu sa bible ne peut pas être dupe de la supercherie.
Mais, bien que nous voyons la chose comme «grossière», il n’empêche que cette religion arrive quand même à substituer le Véritable et Unique Sacrifice agréable à Dieu, par une multitude d’autres «petits sacrifices» à la place du Grand.
Les gens qui écoutent et participent à ces faux enseignements sont de ce fait séparés de Dieu ; car Dieu a décidé une fois pour toutes que ce serait par la foi que les croyants seraient sauvés.
Et heureusement d’ailleurs ! Sans quoi on serait installés dans une sorte de compétition à celui qui ferait plus d’œuvres que les autres ; et les plus riches l’emporteraient, évidemment, vu tout ce qu’ils auraient sacrifié.
Pour ce qui est des dites «assemblées évangéliques», celles-ci sont donc évidemment censées ne pas reproduire ce même schéma, vu que ce sont des assemblées évangéliques, donc avec le véritable évangile dedans. Cependant nous sommes obligés de constater qu’ici encore, nous sommes dans le même principe, sauf que c’est sous une apparence nouvelle. En somme une nouvelle présentation plutôt dynamique et vivante…
Comment cela ? Eh bien on ne présente plus Jésus en tant que «Sacrifice Unique», en tant que «Sacrifice substitutif». Non, pour allécher le passant, on met plutôt en avant la doctrine du Saint-Esprit, ou plutôt son baptême du Saint-Esprit, sa «puissance», etc. Mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’en réalité l’Esprit de Jésus a été donné par Dieu pour nous conduire dans toute La Vérité : La Vérité étant Jésus Lui-même.
Aujourd’hui le temps et les époques ayant changé, les gens n’acceptent plus ce principe de «discipline rigide» qu’est la religion catholique Romaine ; alors les autres religions ont fait en sorte de substituer ce culte morbide, qui pendant un temps tenait les gens dans la crainte, par quelque chose de plus joyeux, de plus accessible, c’est à dire par des chants et des «joyeuses réunions» où on tape beaucoup dans les mains.
Et pendant ce temps, Vérité, qui est aussi Grâce, n’est pratiquement jamais annoncée ni présentée, en tant que «remplacement de la loi de Moïse», je veux parler de celle qui fut ECRITE. (Nous y reviendrons).
Cependant, dans ces réunions, je peux vous assurer que le cœur n’y est pas toujours, en tout cas pour ceux qui sont connus de «la Maison d’en-haut» : On fait comme les autres, c’est tout ; celui qui est assis sur une chaise imite son voisin de chaise, qui lui aussi imite son autre voisin de chaise.
Et ça passe !!!
Dans ces nouvelles assemblées modernes, les gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont manipulés, parce que malgré tout on parle de un peu de Jésus, quand même…
On ne se rend pas compte que, comme les Juifs circoncis le faisaient à une ancienne époque et le font encore aujourd’hui, les choses se reproduisent de la même manière : On annonce un évangile mélangé, et celui qui écoute reçoit alors ce même évangile mélangé.
Un peu de loi avec un peu de grâce, et le tout passe en même temps.
Dans ce cas, comment est-il possible que le chrétien puisse faire ses propres choix ?
Un choix c’est une «direction que quelqu’un se doit de prendre dans sa propre vie» un jour ou l’autre, et personne ne peut le faire à sa place.
Mais pour faire un choix, encore faut-il que l’on puisse avoir accès à deux choses, à deux propositions. Donc, encore faut-il que l’on nous présente «autre chose que ce que l’on connaît déjà», car si quelqu’un ne connaît qu’une seule chose, il ne pourra pas faire de choix ; il restera avec ce qu’il a, même s’il n’est pas d’accord ou qu’il ne le veut pas.
Étant placé sous un tel régime de loi, l’homme pourrait-il servir agréablement le Seigneur ? Dieu pourrait-il agréer le service d’un homme esclave ? Ne l’a-t-il pas créé libre ? Ne l’a-t-il pas sauvé pour cela lorsqu’Il a donné son Fils ?
Question est ici posée.
Dans une position d’accusé et de condamné, l’homme pourrait-il avoir une étroite relation de confiance avec son Père ? Comment pourrait t-il avoir une relation saine ?
C’est impossible !
Quand on se sent mal et sale intérieurement, comment aller vers ce qui est Pur, Bon et Parfait ?
– Comment «être autrement» quand l’accent est mis avec force sur le «péché de l’homme» ?
– Comment le savoir si personne ne nous a jamais rien dit sur ce problème de fausse identification du mal, dont pourtant toute l’Écriture inspirée témoigne ?
– Comment le savoir, si personne ne nous a montré que Jésus a sans cesse dénoncé le problème, jusqu’à en être maudit ?
– Comment le savoir, si personne ne met en évidence ce que pourtant l’apôtre Paul a toujours dénoncé et expliqué lui-même, parfois avec force dans ses lettres ?
Alors, ayant été placé sous une loi qui nous imposait son commandement, il a été nécessaire pour nous de «naître de nouveau» afin de revenir à la foi, celle que nous avions au départ, ce qui fut pour nous aussi comme une «seconde naissance», bien que nous étions déjà nés de Dieu, nés de l’Esprit.
Oui Jésus est venu afin de nous montrer «comment vivre la vie de Dieu sur la terre en communion avec Lui». Vivre sous le régime de Sa grâce, de Sa justice, Justice dans laquelle se trouve l’Esprit de la croix, le don de soi et l’Amour véritable.
Ce sont tous ces mensonges qu’il n’est pas possible d’énumérer ici que nous voulons dénoncer ; car c’est seulement après avoir dénoncé ces choses qu’il est enfin possible d’annoncer Jésus-Christ-Dieu.
L’un ne peut aller sans l’autre. Il faut qu’une chose soit détruite pour qu’une autre soit rendue possible.
Or, lorsque vous quittez ces lieux d’assemblées, et ce pour des raisons que vous savez légitimes en vous-mêmes, vous pensez avoir laissé tout le mauvais derrière vous. Mais en réalité vous le transportez toujours avec vous, où que vous alliez. C’est comme un virus.
Ça ne part pas comme ça vous savez, de telles habitudes qui sont comme gravées en l’homme.
Il y a en effet -et pendant longtemps-, comme des relents qui se font sentir. Comme des vieux réflexes dont on pensait en être débarrassés une fois pour toutes.
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Il n’y a que la Vérité qui affranchit, chacun le sait ; mais la Vérité est rarement annoncée, hélas, car pour l’annoncer encore faudrait-il déclarer tout ce qui la concerne, et pas seulement une partie.
Pour être libéré, encore faut-il savoir de quoi, exactement, suis-je censé être libéré, car le mensonge s’oppose toujours à la vérité. Mais on ne dit jamais ou très rarement que ce mensonge est aussi un principe ; un principe qui est attribué à une autre entité qui est le diable.
Alors, au lieu de dire clairement ces choses et qui en est l’auteur, on évoque à la place «de graves défauts dans l’homme»…
Si on parle de la vérité et du mensonge en termes abstraits, alors on manquera véritablement le but. Mais si on parle de Jésus et de Ses principes, puis de son opposé le diable et ses principes, alors l’homme sera rendu capable de faire ses propres choix, et ainsi de choisir le maître qu’il désirera suivre. Rien ne lui sera imposé mais il aura la possibilité de choisir librement. Ce sera alors lui qui sera responsable de ses actes. Car de toute façon chacun en particulier rendra compte pour lui-même.
Aujourd’hui on juge l’homme incapable de prendre ses propres décisions. C’est un manque de respect flagrant envers lui. On décide de tout à sa place, en faisant sous entendre que comme l’homme est pécheur, il ne peut rien faire de bien. En agissant ainsi on démontre clairement qu’on ne respecte pas l’homme, et qu’en plus on le maintient sous une constante accusation.
Ce n’est donc pas le péché dans l’homme qu’il faut dénoncer sans cesse, mais c’est la loi, celle qui pousse l’homme à pécher, celle qu’on a renommé «légalisme» dans le milieu évangélique, comme pour faire en sorte d’en atténuer la gravité.
– Mais c’est bien la loi qui fait abonder le péché dans l’homme, et pas seulement le légalisme !
– C’est la loi qui produit la colère !
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C’est la loi, par le commandement, qui réveille le péché dans l’homme.
Ça, c’est ce que dit clairement l’Écriture, et que nous retrouverons plus loin.
L’annonce de l’évangile est en effet constitué de deux parties, et non d’une seule : Il y a d’abord la dénonciation d’une chose, puis l’annonce d’une autre chose. Mais hélas le système évangélique n’évoque qu’une seule partie. Il élimine le côté qui déplaît aux hommes pour ne garder que l’autre, celui qui plaît, celui qui lui est en «bénédiction apparente».
Le résultat c’est ceci : Ce qui est ancien reste toujours, mais «comme recouvert».
Mais il suffit de peu pour que tout ce camouflage s’estompe rapidement, et laisse de nouveau la place à ce qui était avant. Beaucoup ont essuyé des échecs cuisants à ce sujet, et je vous laisse vos propres juges pour ce qui est de vous-mêmes. C’est vous qui savez, après-tout.
Les prêches, étant toujours délivrés par des messages en demi-teinte, n’ont donc pas le pouvoir de délivrer totalement quelqu’un.
À cause de cela, n’ayant pas compris la valeur de cette Parole de Dieu et sa puissance de division entre âme et Esprit, ces messages en demi-teinte font que les hommes offrent au Seigneur des œuvres mélangées, celles qu’Il ne pourra jamais agréer.
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Pour ce qui est de nous, ici aujourd’hui, Dieu, par l’œuvre de son Fils nous a affranchis de tout ce qui nous tenait esclaves ; ou du moins en grande partie. C’est pourquoi nous voulons annoncer toutes ces belles choses qui ont été «vues en Jésus» et qui sont censées rendre l’homme réellement libre. Et si nous le faisons, c’est parce nous sommes certains que bien des croyants sont encore esclaves, mais ne savent pas de quoi exactement.
Oui l’Esprit de Jésus a créé de nouveaux désirs en nous, ceux d’aller maintenant vers les autres et leur dire ce que nous connaissons de la Vérité, mais en tant que PERSONNE, une Personne qui a parlé, qui a agi, qui s’est présenté, qui s’est proposé et n’a jamais rien exigé de personne, comme le ferait un «commandement/ordre».
Pour arriver à cela, il est nécessaire que la loi, celle dans laquelle se trouve le ministère de condamnation et de mort, soit révélée au grand jour ; qu’elle soit mise à nu et qu’ainsi elle perde le pouvoir qu’elle exerce sur l’homme.
C’est ce que faisait sans cesse Jésus, et ensuite Paul, son apôtre, son prophète, qu’Il a rencontré et formé Lui-même. Il servi en effet de l’homme le plus sous loi qui soit pour l’en délivrer afin qu’à son tour il délivre les autres de ce même fléau.
Telle est la sagesse de Jésus… Il se sert du pire de tous afin de le retourner et ensuite l’envoyer.
Seul celui-là qui a vu les effets dévastateurs de la loi dans sa vie, qui les a vus parce qu’il s’est trouvé quelqu’un sur sa route qui lui a montré les effets pervers qu’elle exerce chez celui qui veut mettre cette loi en pratique, puis qui l’a ensuite dénoncée, celui-là, oui, est à même d’aider son prochain à sortir de la «fosse». (Voir l’étude de l’homme à la main sèche).
En fait, ici nous ne supportons pas, nous ne supportons plus que le malin détruise ou déforme tant de vies spirituelles, à l’intérieur desquelles se trouve pourtant la foi, à cause d’un non-savoir ou d’un savoir mensonger, car le mensonge est une résultante de cette loi qui pousse l’homme à pécher.
Lorsqu’on donne la moitié d’une vérité, c’est comme si l’on donnait un mensonge à celui qui nous écoute.
Nous voulons dénoncer avec force ce point extrêmement important qui se passe dans ces lieux d’assemblées : On dit toujours et partout que «c’est l’homme qui doit se tourner vers Dieu et se repentir de ses péchés pour pouvoir être sauvé».
Ça, c’est le message qui est prêché de semaine en semaine, comme un leitmotiv ; et à la fin ça rentre en force dans le cerveau de l’homme.
Mais tout ceci n’est pas la foi !
Pour nous, qui avons pris tout le recul nécessaire pour sonder ce que disent les Écritures, nous avons lu ceci dans Jean 3 verset 16 :
«Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ait la vie éternelle et ne périsse point».
A vous qui nous lisez, nous vous posons ici une question : «Dans ce passage, est-ce l’homme qui se tourne vers l’homme, où est-ce Dieu qui est venu vers l’homme ?»
Croire en Lui, est-ce avant ou après que Dieu ait donné son Fils ?
C’est Dieu qui a donné Son Fils pour que quiconque croit soit sauvé, car à l’homme pêcheur il est impossible pour lui de faire cette démarche auprès de Dieu.
Il y a un deuxième point extrêmement important dans la deuxième partie de ce verset ; c’est celui-ci : »Afin que quiconque croit en Lui, ait la vie éternelle et ne périsse point».
Pouvez-vous dire comment est-il possible de croire en quelqu’un, si Celui-ci ne vous a jamais été présenté comme étant quelqu’un de très proche de vous ? Quelqu’un que vous pourriez reconnaître comme un vrai Berger pour vous ?
Il ne faudrait pas non plus oublier de rajouter le verset 17 de ce même chapitre qui est : »Que Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui».
Alors, vous parait-il normal qu’on nous prêche la repentance, dimanche après dimanche, alors que notre Père céleste nous dit qu’Il n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour le juger, mais pour le sauver ?
Le simple bon sens suffit généralement. Mais il est vrai que même l’entendement naturel est affecté par la loi, la noire. Elle fausse tout cette loi, elle pourrit tout ! Elle enorgueillit «l’homme qui fait beaucoup de choses pour tenter de se sauver», et finalement elle le pousse à mentir sur l’état exact de son cœur.
Alors, qui sont ces faux prédicateurs qui mettent ceux que le Père Éternel attire pour les conduire à Son Fils, son Unique, sous un joug de loi, de crainte, d’obligation ; avoir un état permanent d’accusé, les forçant à faire ce qui est impossible à l’homme ?
C’est Dieu qui se déplace vers l’homme, et non l’homme vers Dieu.
C’est toujours Jésus qui vient vers nous, et non le contraire.
C’est sa grâce qui agit, pas notre bon-vouloir.
Bien sûr qu’ensuite il y aura une repentance. Oui, mais la meilleure des repentances c’est celle qui vient après avoir «vu» Jésus. C’est à cause de Lui que vient alors cette repentance, et non par rapport aux nombreux péchés que l’on connaît bien trop.
Oui il y a une nuance dans la repentance.
Ainsi, sans que le chrétien s’en rende compte, il se passe dans sa vie comme si une araignée tissait peu à peu sa toile sur lui, jusqu’à ce qu’il en devienne totalement prisonnier. Il ne peut plus bouger ; il est pris. Il périt, comme cela est écrit !
D’autres chrétiens, dégoûtés par cette superficialité ambiante, quittent ces endroits avec chacun leurs propres arguments, mais sans pour autant avoir conscience que tous les automatismes qui sont entrés en eux, y sont encore.
Or dans cette situation ils ne sont certainement pas un danger pour l’adversaire, puisqu’ils n’ont fait que se transporter d’un lieu à un autre, mais tout en gardant tout ce qui était de lui en eux.
Mais bon, il y a des cas de délivrance, et nous en sommes témoins. Seulement nous sommes aussi témoins du nombre d’années qu’il a fallu pour nous sortir de ce piège.
Oui, la loi de Moïse s’est infiltrée insidieusement partout dans la chrétienté, et elle a corrompu ce qui était Beau, Saint, Pur, jusqu’à nous atteindre encore aujourd’hui.
Quelqu’un qui est sous loi ne peut pas, en effet, accéder à la compréhension spirituelle des Écritures. Pourquoi ? Parce que, comme il est écrit, un voile est jeté sur ses yeux, et que ce n’est que dans la connaissance profonde de Jésus-Christ que ce voile disparaît.
Quelqu’un qui est sous loi ne sait absolument pas qu’il est sous loi, et il ne le saura jamais s’il ne se trouve pas sur sa route quelqu’un qui vienne lui ouvrir les yeux.
En effet, comment est-il possible pour Le Père qui nous a créés, d’aimer que son enfant lui obéisse uniquement à travers des lois, des commandements et des ordonnances, et que son enfant en contrepartie agisse dans la crainte de se voir obligé de répondre à ses exigences ?
Quel est le père qui, ayant un véritable cœur de Père, pourrait accepter de cheminer dans la Vie Éternelle avec son fils, sous ce régime de peur ?
Et pourtant, n’est ce pas ce qui est enseigné partout de façon détournée : »Vous lui devez bien ça, après tout»… Et on paye, on paye, alors que la vie avec notre Père céleste devrait normalement se vivre dans une relation de confiance et d’Amour.
Cette loi en nous, malgré qu’on s’en défende, fait que l’on cherche à l’intérieur d’elle -et de nous par répercussion-, notre propre justification devant Dieu pour être sauvé. Et cette chose peut se manifester de multiples façons, jusqu’à aller «par devoir» sur les places publiques prêcher que Christ est le Sauveur, et même jusqu’à aller mourir pour Lui. Et souvent sans un seul atome d’amour en soi.
Quelle folie !
Dans ce cas, parce que nous savons que nous avons été rachetés à grand prix, nous faisons en sorte d’apporter à Dieu, avec notre bon cœur, des «petits sacrifices personnels» ; et ceux-ci peuvent s’exprimer de différentes manières.
En fait, dans ce cas, c’est l’orgueil qui se cache derrière cette fausse humilité, et il est nécessaire d’avouer ouvertement cette chose. D’ailleurs Jésus l’a déclaré quand Il a vu cet homme qui se frappait la poitrine :
Luc 18 :
10 Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain.
11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain. 12 Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison, justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.
Vivre sous le régime de la loi, dans laquelle se trouve le commandement, est une véritable offense à Dieu, qui rend nulle l’œuvre de Son Fils dans son Sacrifice de rédemption, de rachat.
Cette loi Mosaïque, que l’on impose sournoisement aux chrétiens sans la nommer, est une véritable opposition à la vie de foi. En effet le chrétien ne peut pas avoir La Vie s’il vit sous le principe de ces deux régimes mélangés. Vivre ainsi c’est rendre vaine la prédication de l’évangile, car le péché produit, par le commandement contenu dans la loi, toutes sortes de convoitises.
«Or sans la loi, le péché est mort». (Romains 7 verset 8)
La Loi mal vécue, parce que mal comprise, parce qu’elle a été mal enseignée, réclame et réclame toujours ! Elle est comme la sangsue du livre des Proverbes : Elle est insatiable !
Jésus a aussi vécu la Loi, mais c’était sous un principe et un régime DIVINS, et c’est pour ça que de loi accusatrice, de noire qu’elle était, est passée à Loi de Dieu en Jésus.
Oui, par Jésus la loi resta bien la loi, mais il arriva qu’elle changea de couleur, au point que ceux qui l’écoutaient «d’une certaine oreille», bien qu’étant sous le régime de la loi, pouvaient dire : «Jamais homme n’a parlé comme cet homme !»
Il ne la vivait pas par obligation cette loi, Jésus, mais parce que la Loi de Dieu est belle, surtout lorsqu’on la vit en association avec le Père, par le moyen de la foi.
Lorsqu’il y a l’Amour pour moteur, il n’y a aucune place pour le commandement, et encore moins pour l’obligation ; il n’y a en effet aucune place pour l’accusation sous ce régime. Alors la loi devient belle, et elle est capable de faire sortir son frère de la fosse dans laquelle il est tombé.
Oh ! Que j’aime entendre David, qui était l’antitype de Jésus quand il disait :
«Je fais de ta Loi mes délices».
«J’aime ta loi, je la serre sur mon cœur».
Cette loi est-elle douloureuse à observer ? Non. Elle est magnifique pour celui qui la voit avec les yeux de l’Esprit de Jésus. Lisez le Psaume 119 à cette Lumière, et vous verrez si la Loi de Moïse avec le commandement ôté, n’est pas belle.
De plus, que veut dire le mot observer ?
—
Le dessein éternel de Dieu est de rendre l’homme libre, réellement libre, au point qu’il puisse faire lui-même ses propres choix. Il lui laisse le libre choix de choisir le maître qu’il voudra servir, alors que la loi »impose son propre maître». Elle rend l’homme esclave de cette même loi.
Si le chrétien n’est pas en mesure de faire ses propres choix, c’est qu’il y a un problème dans sa vie ; et ce problème a le plus souvent une seule origine : Il n’a pas reçu le bon enseignement.
Dans ce lot sont tous ceux qui ont entendu ce même enseignement ; ils sont alors complètement aux antipodes de la volonté de Dieu, car n’ayant pas connu Christ en tant que «Personne», mais en tant que quelqu’un d’extérieur à eux.
Dans ce cas, tout doit être reconstruit de nouveau. Ils doivent donc naître de nouveau, par la puissance de l’Esprit, afin de revenir à la foi, si du moins ils l’ont eue un jour.
Ce fut le cas des chrétiens de Galatie, qui avaient été pollués après avoir cru en Jésus-Christ par le ministère de l’apôtre Paul ; mais ayant reçu la visite de faux apôtres ils retombèrent sous la loi. Alors Paul leur écrivit que pour eux, dans leur état, il était obligé de souffrir les douleurs de l’enfantement une seconde fois. Oui, car c’est lui qui les avait enfantés en Christ.
Si le chrétien n’a pas reçu le bon enseignement évangélique, comment être sûr qu’il a entendu la Parole de Christ, celle qui rend réellement libre ?
«Vous avez été appelés à la liberté…» dit Paul ; et ici il ne parle pas de la liberté du péché, puisque la suite nous en donne la preuve :
«Mais n’en faites pas un prétexte pour vivre selon la chair». Ce qui prouve que l’entière liberté est ce que Paul enseignait.
Voilà ce que mon esprit a vu de ce passage, en lieu et place de l’enseignement des faux ouvriers qui, se posant en donneurs de leçons, recommandent à ne pas vivre selon la chair.
Et c’est vrai que sur ce point ils ont raison, mais n’oubliant pas non plus que le début de ce verset commençait par un appel à la liberté, par l’évangile, et non un appel à un commandement.
Avec celui-ci il n’y a pas de liberté, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense !
Quel est le chrétien qui peut dire qu’il est réellement affranchi par Jésus-Christ ?
L’affranchissement, vous le savez bien, c’est par rapport à un esclavage. On n’est pas affranchi de la mort, mais c’est bien l’esclavage qui nous conduit à la mort.
Dans le texte biblique, l’affranchissement est en rapport avec une position d’esclave. C’est d’ailleurs ce que Jésus déclare : «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres».
Mais là encore, comme le texte évoque le péché, alors les faux ouvriers prêchent que l’esclavage, c’est le péché, alors que Jésus parlait ici à des Juifs sous loi, qui pensaient qu’il leur suffisait d’avoir Abraham pour père pour ne pas être les esclaves de personne ; ce à quoi Jésus leur prouva qu’il n’en était rien, car Il leur déclara que celui qui pèche est bien l’esclave du péché. Or quand Jésus évoquait Abraham, c’était toujours en tant que père des croyants.
Je vous invite donc à bien relire ce texte, que les faux ouvriers prennent plaisir à en tordre le sens, afin que de vous-mêmes vous puissiez en comprendre le sens véritable.
Mais on n’enseigne jamais que c’est bien la loi qui pousse à pécher ! On a fouillé de long en large internet, mais on n’a rien trouvé, sauf quelques molles remarques qui ne choquent personne tant elles sont sans vie.
—
Oui la loi de Moïse, c’est celle qui fut écrite sur des tables de pierre, et non sur les cœurs.
C’est ce que Jésus voulait démontrer à ces Juifs ; chose que les faux prédicateurs actuels de l’évangile ne comprennent toujours pas, obnubilés qu’ils sont par le mot péché !
Et même Jésus va plus loin quand Il dit aux Juifs sous loi dans Jean 5 :
45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père. Celui qui vous accuse c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.
47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?
Jésus dit clairement ici qu’il y a eu par Moïse deux choses :
– La loi de Moïse et les lois qui vont avec, lois par lesquelles et dans lesquelles les Juifs avaient finalement mis leur toute leur «espérance».
– Et puis il y avait ce qu’avait écrit Moïse au sujet de Jésus, mais qu’ils n’avaient pas su voir, obnubilé qu’ils étaient par la loi. En fait ils étaient devenus aveugles par cette loi. Elle les empêchait d’y voir autre chose que ce que prescrivait la même loi.
L’Esprit de Dieu, qui aurait dû leur permettre de voir Jésus dans les Écritures de Moïse, n’était plus là pour le leur faire voir. Car c’est sous le régime de la foi que l’Esprit de Dieu agit puissamment, et non sous le régime de la loi.
Pourquoi ?
Parce que Dieu n’a jamais été d’accord avec la loi ! Même s’Il l’a permis, ce n’était pas du tout sa volonté. Ce que l’Éternel voulait, c’est que l’on se confie à Lui, qu’on le croie. C’est tout ce que l’Éternel voulait !
Ainsi donc, si un chrétien ne s’est pas encore vu réellement libre en Jésus-Christ, c’est qu’il se trouve sous une loi qui le tient esclave, donc séparé de Dieu par un esclavage, jusqu’à ce que Jésus l’appelle à la liberté, à l’affranchissement qui mène à la liberté totale, en Lui.
C’est de cette loi dont parle Paul. C’est cette image de la loi de Moïse dans laquelle se trouvent toutes les ordonnances et les commandements, que sont confrontés la quasi-totalité des chrétiens dans ce monde, et qui ne le savent pas forcément ; et par orgueil ils ne veulent pas avouer que dans leur être intérieur il y a un immense malaise, pour ne pas dire un grand vide qui n’est jamais comblé.
Jésus le dit merveilleusement bien dans les évangiles lorsqu’Il s‘adressait aux gens religieux : Il parle de «votre loi». C’est-à-dire : «Votre loi, pas la Mienne» !
C’est-à-dire que la loi de Moïse, telle qu’elle était vécue par les Juifs, parce qu’ils n’en comprenaient pas le sens spirituel, ne correspondait pas du tout à la Loi de Dieu ; et nous sommes exactement dans le même cadre aujourd’hui, quoi qu’on en dise.
Beaucoup de chrétiens sont en effet encore placés sous un même régime de loi qui les tiennent séparés de Dieu ; mais cette loi a pris une autre forme : On a placé sur leur dos des fardeaux étrangers au véritable christianisme, et ces fardeaux ont plusieurs visages, alors que Jésus-Christ Lui, est surtout venu pour nous sortir d’un régime de loi, pour passer à un autre régime qui est celui de la foi.
La «justification par la foi».
C’est pour cela qu’il est nécessaire que Jésus Seul soit présenté, et ceci sans aucune œuvre de loi.
Personne ne peut croire réellement en Jésus s’il ne lui a pas été présenté en tant que quelqu’un de «très proche», tout en étant très puissant.
Romains 7 ; 4 : «De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un Autre, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu».
6 Mais maintenant nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli.
Sommes-nous morts à cette loi ? Nous sommes-nous vus «morts en Jésus-Christ» pour que nous puissions dire que nous avons été dégagés d’elle, et qu’enfin nous puissions porter des fruits pour Dieu ?
8 «Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi, par le commandement, toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort».
C’est donc bien le commandement qui est coupable ici, et non le péché. C’est bien le commandement qui a produit en moi toutes sorte de convoitises, et que le péché n’en est que l’initiateur intérieur.
9 «Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus».
Qui est le coupable ici encore, sinon le commandement contenu dans la loi ?!
10 «Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. 11 Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir».
C’est donc bien le commandement contenu dans la loi qui nous fait mourir, alors qu’on n’a de cesse de toujours mettre nos péchés au premier plan. Comment dans ce cas pouvons-nous parvenir à la délivrance de la loi, qui ne cesse de nous faire transgresser la loi de Dieu, si elle n’est jamais dénoncée ?
Il est certain que cette loi, c’est l’Éternel qui l’a imposée, afin d’amener à l’échec ceux qui voulurent se confier à elle plutôt qu’en l’Éternel, et cela pour finalement nous amener à christ, encore tout meurtris des coups et des souffrances endurées par ceux qui essaient par force d’obéir à cette loi.
Comprenons aussi que cette loi fut passagère ; elle le fut pour accomplir le dessein de Dieu de ramener tout le monde à Lui, c’est-à-dire par Jésus et en direction du Père.
Mais une fois que cette chose est faite, comment comprendre que la plupart des ouvriers ne parlent plus des dangers subtils de cette loi, qui est toujours prête à revenir si on ne présente pas bien Jésus-Christ.
Oui comment comprendre cela ? Comment laisser et s’installer de nouveau cette loi qui fait mourir ?
Là il y a un réel problème ! C’est comme si ces faux ouvriers faisaient exprès que les brebis du Seigneur retombent de nouveau sous la loi, se présentant alors à eux comme des bergers potentiels…
L’adversaire n’est-t-il pas à l’œuvre par l’entremise de faux ouvriers de Dieu ?
Personne ne peut contester la chose, évidemment, puisqu’on nous dit qu’on nous a quand même parlé de Jésus ; et c’est vrai. Oui, mais quel Jésus nous a-t-on présenté ? Certainement pas Celui que Ses prophètes ont annoncé dès les temps les plus reculés !
Oui aujourd’hui beaucoup de Juifs, ceux qui se disent «Juifs messianiques», prêchent toujours la circoncision dans la chair et les fêtes rituelles, alors que les prophètes annonçaient par Lui, par la venue d’un Sauveur, la fin de la loi écrite.
Dans l’ancienne alliance il fallait mettre toute la loi en pratique, et nul n’en était exempt. On faisait beaucoup d’œuvres pour chercher à se justifier devant Dieu, parce que le peuple ne voulait pas marcher par la foi. Ces œuvres se manifestaient par d’innombrables sacrifices, et aujourd’hui les catholiques Romains suivent la même trace, en y ajoutant uniquement le Nom de Jésus par-dessus, alors qu’en réalité tout le culte va en direction de Marie, la mère de Dieu qu’ils disent. Comme si Dieu pouvait avoir une mère…
Voyons en effet ceci dans l’épître aux Hébreux :
7 ; 1 «En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, 2 et à qui Abraham donna la dîme de tout, qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, 3 qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu.»
Voilà donc pour ce qui est de la généalogie de Jésus, puisqu’il est écrit que Melchisédec a été «rendu semblable au Fils de Dieu, soit Jésus-Christ, c’est-à-dire sans père, sans mère, et sans généalogie aucune. C’est-à-dire l’Éternel !
Dans les assemblées évangéliques, le nom de Marie n’apparaît pas, mais il n’empêche que le centre de la prédication c’est «le culte de l’homme, par l’homme et pour l’homme». C’est-à-dire «tout pour moi». Cependant, bien que dans la prédication ce côté humain prédomine, donc un côté très séduisant, il y a toujours à l’intérieur de celle-ci une touche d’accusation difficilement détectable, car bien dosée ; et ainsi le croyant finit par éprouver peu à peu un sentiment de malaise sur lequel il ne peut absolument pas donner de nom, tant la chose est diffuse.
Par exemple on n’a de cesse de prêcher la repentance de l’homme, alors que Jésus disait de Lui-même : »Je ne suis pas venu pour juger, mais pour sauver». «Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs…» Or se reconnaître pécheur c’est se repentir ? Non, c’est reconnaître son état de pécheur, et donc le désir d’être sauvé par grâce.
La véritable repentance se fera toute seule, en «voyant Jésus par les yeux de l’Esprit», mais c’est ici une autre chose ; une autre chose que les prédicateurs ne prêchent jamais, bien que tout l’évangile de Jean soit rempli de cette si belle et si intime notion.
En effet, c’est tellement facile d’emballer les gens en se servant de l’accusation ! D’ailleurs ils ne s’en privent pas.
Dans ces endroits, on met sur les hommes beaucoup de fardeaux, comme du temps de Jésus ; par exemple «aller au culte, donner la dîme, lire la bible, évangéliser, chanter et prier à heure fixe au beau milieu de l’assemblée», etc. Il y a tout un programme à respecter en temps et en heure, comme du temps de Jésus.
Ainsi le chrétien qui se trouve dans ce lieu, est du début jusqu’à la fin de la réunion sous le commandement des chefs religieux de la synagogue évangélique, et le chrétien ne se rend compte de rien, «parce qu’ici on a accepté Jésus», qu’ils disent.
Ils disent même qu’ils ont donné leur vie à Jésus, alors que Jésus nous dit qu’Il a donné la Sienne pour toute l’humanité…
Étant donné qu’il est interdit de prendre la parole dans ces réunions à programme, la routine s’installe et nous en arrivons à «observer des préceptes et des traditions», tout comme du temps de Jésus. Cet état de fait entre peu à peu en nous, sans même que nous en ayons conscience, et cela finit par devenir »nos habitudes», que l’on renommera finalement «nos habitudes chrétiennes». Ça fait mieux…
Dans ces lieux-là il n’y a aucune place pour la foi, étant donné que tout se passe sous le joug de la loi des statuts de l’assemblée. C’est ici mon propre vécu et mon témoignage.
Là, dans le lieu ou normalement nous devrions entendre parler de Celui qui est capable de nous affranchir de ce que nous étions, c’est-à-dire de la loi, afin que nous devenions par Lui entièrement et réellement libres, et par répercussion devenir à notre tour justice de Dieu pour les autres, il se trouve que c’est un processus inverse qui arrive dans nos vies.
Oui, étant donné que l’on ne présente pas la Personne de Jésus dans l’œuvre éternelle qu’il a accomplie, et qui est l’affranchissement de l’homme d’une loi qui le tient captif, mais qu’à la place on lui annonce uniquement seulement le «pardon des péchés», celui qui sort de ce lieu, bien qu’ayant pris de bien nobles décisions, ne peut s’empêcher de continuer à pécher, car la véritable coupable n’a pas été dénoncée : La loi !
Ainsi le chrétien, bien qu’ayant maintenant appris ce qu’est la connaissance du bien et du mal, constate qu’il n’a pas en lui le pouvoir de pratiquer le bien, car la loi en lui l’en empêche. A cause de cela, il vit dans une torture permanente car personne ne lui a annoncé que le fait de pouvoir pratiquer ce bien, est rendu possible uniquement lorsqu’on se trouve en Jésus-Christ par la foi en Lui, c’est-à-dire hors de la loi.
Romains 7 ; 14 : «Nous savons en effet que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. (Je ne peux donc pas comprendre cette si belle loi dans l’état où je suis, car je suis encore charnel).
Je trouve donc en moi cette loi : «Quand je veux faire le bien, le mal est «attaché à moi».
Dans ce verset nous voyons bien la loi qui devient brusquement noire, de bleu qu’elle était. Oui elle change de couleur au moment même où je veux, par moi-même, mettre en pratique cette loi ; car comme dans ce cas je repasse dans le domaine du charnel par le fameux : «Je veux faire le bien», j’abandonne alors la foi en Jésus-Christ.
Que se passe-t-il alors ? Eh bien je me mets à interpréter de manière charnelle la belle loi de Dieu, comme s’il s’agissait d’une «loi de commandement».
Alors c’est la chute : Je fais le mal en lieu et place de ce que je voulais pourtant faire en premier, c’est-à-dire «faire le bien», chose que je trouve pourtant très bonne en moi, c’est-à-dire dans mon être intérieur.
D’ailleurs je crois que le verset suivant sera plus explicite encore de ce problème de fond :
Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur (C’est vrai) ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui «lutte» contre la loi de mon entendement, et qui me rend ainsi captif de la «loi du péché» qui est dans mes membres.
Ici il s’agit bien d’une mauvaise loi qui lutte contre une autre, celle qui vient de mon entendement spirituel, c’est-à-dire quelque chose de bien compris selon l’Esprit. Cette loi est donc forte, très forte, au point de surpasser la loi de mon entendement, c’est dire ! En somme quelque chose de bien plus fort que moi-même.
Or cette loi en question se sert de la «loi du péché» qui est dans mes membres, pour arriver à ses fins.
Ainsi donc on voit ici, à travers une lutte, qu’il y a une opposition permanente de deux lois dans le chrétien, et si la différence entre ces deux lois n’est pas enseignée, ce chrétien-là sera en désespérance toute sa vie. Il ne trouvera aucune solution à son problème et il vivra une vie chrétienne amputée de Vie.
Romains 10 :
1 Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés.
2 Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : 3 Ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; 4 car Christ est la fin de la loi pour la justification de «tous ceux qui croient»
Amen !!!
Ainsi donc, Christ est la fin de la loi autant pour les Juifs que pour les non-Juifs, et ceci est une affirmation de la part de Dieu qui nous dit que nous n’avons plus à l’accomplir en tant que telle, cette loi. Je parle bien évidemment de cette loi dans laquelle se trouve le commandement d’obligation, et qui n’a rien à voir avec la Personne de Dieu, qui Lui, «se donne pour l’homme».
Celui qui accomplit la loi par ses forces propres, cherche à établir sa propre justice, et de ce fait il se trouve séparé de Dieu. Il n’a pas forcément conscience de cette séparation, il ne fait que la ressentir.
Ne perdons surtout pas de vue que c’est cette loi d’obligation, celle dans laquelle se trouvent tous les sacrifices divers que les hommes font à Dieu pour se justifier devant Lui, qui, en tant qu’acte, s’est trouvé cloué et détruit à la croix, si du moins par la foi nous acceptons cet acte accompli en notre faveur.
Si les chrétiens persistent à rester dans cette loi qui transporte avec elle «tous les commandements à mettre en pratique», cette loi, qui est celle du «devoir absolument faire quelque chose pour Dieu afin de lui plaire», ils éliminent de ce fait le seul Sacrifice agréable à Dieu et, disons-le sans détour, ils sont de ce fait séparés de Dieu.
Malheureusement avec ces nouvelles religions, le chrétien se trouve sans cesse en position d’accusé, parce que dimanche après dimanche on lui pose des fardeaux sur son dos et ces fardeaux n’ont pas leur origine en Dieu, mais ils viennent de commandements qu’on lui impose.
Donc dimanche après dimanche, ou réunion après réunion, et il n’en manque pas, on place ceux qui viennent dans ces lieux sous un joug de loi, mais que l’on présente comme une loi chrétienne, alors que Jésus Lui même est venu la dénoncer, car il a parlé de “votre loi”, preuve s’il en fallait que ce n’était pas la Sienne.
Lui Jésus vivait la Loi, il ne la pratiquait pas. Il la vivait sous le régime de l’Amour dans une relation intime avec Le Père. C’était afin que l’homme puisse enfin entrer dans le repos de Dieu, dans le Sabbat de Dieu qui a pour nom Jésus.
C’est Lui notre Sabbat, c’est Lui notre repos, et par Lui nous avons maintenant reçu le pouvoir de vivre la Vie Divine à laquelle nous avons été appelés à vivre dès les temps éternels ; c’est à dire vivre la Loi de Dieu mais «hors commandement», car la Loi est et restera jusqu’à la fin, car elle est sainte et spirituelle.
—
Ce qui se passe dans ces lieux d’assemblées est ignoble, et n’a pas son origine en Dieu. Jésus est venu afin de délivrer l’homme ; Il l’a appelé à la liberté ; Il est venu afin d’ôter et de prendre sur Lui le joug que la loi lui imposait de porter ; et dans ces assemblées, au lieu de prêcher Le Christ qui sauve l’homme dans lequel il se trouve, on fait le contraire, on lui rajoute des fardeaux semaine après semaine, jusqu’à dégoûter le chrétien de vivre une vraie Vie comme celle qu’il ressent pourtant dans son être intérieur. (Selon l’homme intérieur)
Colossiens 2
11-12 «Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lu, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité des morts».
Ainsi donc, c’est sur la seule base de notre vie de re-suscité «en Jésus-Christ», et ceci par le moyen de la foi, que nous recevons le pouvoir de vivre la Loi de Dieu -sans loi-.
La Parole dit dans Romains 8 verset 2 : »Car la Loi de l’Esprit de Vie qui est en Jésus-Christ, m’a «affranchi» de la loi du péché et de la mort». (L’affranchissement étant forcément lié à un esclavage, donc à l’opposé de «l’appel de Dieu à la liberté»).
C’est donc une Loi dans laquelle se trouve l’Esprit de la Vie qui «m’affranchit d’une loi dans laquelle se trouve la mort».
Je répète qu’un affranchissement est toujours en relation avec un esclavage. On n’affranchit pas quelqu’un de la mort, ça n’existe pas.
Il y a donc bien deux lois : Une qui conduit à la Vie, et l’autre qui conduit à la mort, justement parce qu’elle est une loi de mort. Elle exerce le ministère de mort pour lequel elle a été assignée.
13 «Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.
Il a effacé l’acte dont les «ordonnances» nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit cet acte en le clouant à la croix»
Presque rien !
—
Donc pour celui qui vit sous le régime de la foi, la loi avec ses commandements et ses ordonnances n’a aucun pouvoir sur lui, étant donné que pour lui l’acte a été effacé.
15 «Il a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix».
Romains 10 ; 5 : «En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : «L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles».
Oui, «toutes ces choses»…
Est-ce que l’homme est arrivé à mettre en pratique toute la belle loi de Dieu ?
Pourquoi Dieu a envoyé son Fils unique qui a pu dire : «Tout est accompli». Pour que nous le fassions ? Dans ce cas pourquoi est-il venu ?
Ici, l’homme est placé devant un choix : Que va-t-il choisir : »Croire que Jésus a dépouillé pour lui les autorités et les dominations, ou bien va-t-il mettre en pratique les œuvres de la loi, celle dans laquelle se trouve les commandements et les ordonnances qui le condamnent» ?
6 «Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : «Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? C’est en faire descendre Christ».
Ce «mais voici», n’est-il magnifique ? Ces deux simples petits mots donnent à l’homme la clé pour parvenir à la délivrance de la loi : La Foi.
7 Ou : Qui descendra dans l’abîme ? C’est faire remonter Christ d’entre les morts.
8 Que dit-elle donc ?
«La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur».
Or c’est la parole de la foi que nous prêchons.
Parole orale et non écrite, donc conforme à la belle Loi de Dieu.
9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
10 Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, (justification) et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus.
Et c’est pour cela qu’il est nécessaire que Jésus Seul, ayant fait Justice de Dieu pour nous, soit présenté ; et ceci sans aucune œuvre de loi.
Personne ne peut croire en Jésus s’il ne lui a pas été présenté en tant que quelqu’un de très proche de nous, en qui on peut croire.
12 Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
14 Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?
Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?
Parler = Parole orale, non écrite !
Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ?
15 Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés, selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix ; de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
Parole orale.
16 Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Esaïe dit-il : «Seigneur, qui a cru à notre prédication» ?
17 Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.
Toujours et encore parole orale et non écrite comme dans la loi, car c’est dans la lettre écrite que se trouve le commandement.
18 Mais je dis : N’ont-ils pas entendu ? (La Parole orale) Au contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde».
Ainsi, Christ étant «La Parole», si nous n’avons pas la foi pour croire ce qui nous est dit sur cet acte écrit qui a été cloué et détruit sur la croix par Jésus-Christ pour nous, comme nous le fait entendre Esaïe dans son message éternel, nous continuerons à marcher sous le régime de la loi, et de ce fait nous serons tenus séparés de Dieu par la main de l’adversaire.
Rien ne pourra se faire en nous, à cause de l’endurcissement de notre cœur. Notre foi sera comme atrophiée, et tout cela parce qu’on nous aura raconté beaucoup de mensonges auxquels nous avons malheureusement cru, et c’est de cette manière que nous avons été pris nous-mêmes dans les filets de la loi.
L’adversaire, nous le savons, c’est le père du mensonge. Et de plus il sait se présenter en «ange de lumière». C’est dire !
C’est tellement facile de parler de Jésus en y introduisant tout d’abord la grâce, mais en y mélangeant savamment des notions de loi, loi qui nous dit que nous ne sommes pas des chrétiens normaux si nous n’agissons pas comme les autres.
Les chrétiens qui sont sortis de ces lieux-là dénoncent le fait qu’on leur imposait de donner la dîme, ou bien de prier ou de louer à des heures précises… Mais sincèrement ce n’est pas ça le vrai problème ! Le problème c’est que pendant tout ce temps, il entre en eux des «principes de mise en pratique de vie chrétienne», et ces principes-là se déroulent sous loi !
C’est de la même façon qu’ils continuent leur route, en ayant des fausses attitudes d’Amour qui ne correspondent pas à l’image du don de Dieu en faveur du pécheur et de quiconque croit en Lui.
Ceci encore : Si jusqu’à ce jour nous n’avons pas compris la différence qu’il y a entre la compréhension du mot «Loi» et le mot »loi», parce que cela n’est jamais enseigné, pouvons-nous dire avec vérité que nous avons compris la pensée et le dessein éternel de Dieu pour nous dans notre vie ?
En effet, puisque la loi qui condamne l’homme on l’appelle «Loi de Dieu», et que la Loi de Dieu on la conçoit comme donnant la mort, -étant donné qu’on ne sait pas voir la différence qu’il y a entre les deux, puisque que ce n’est jamais enseigné-, sommes-nous si sûrs d’être dans la vérité ? Sommes-nous si sûrs d’être dans la «Voie» ? Celle qu’annonçait Esaïe le prophète ?
Concernant la Personne de Jésus, voici ce qu’en disent les Écritures dans Galates 3 verset 10 par exemple : »Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique».
Ainsi donc, c’est parce que Jésus n’a pas voulu accomplir la loi écrite, celle qui disait de ne pas transgresser le sabbat par exemple, celle dans laquelle se trouve le commandement/ordre, que, de par Dieu, «Jésus a été fait malédiction pour nous».
C’est le fait de ne pas avoir accompli le commandement de la loi écrite, qui a fait que Jésus a été maudit par elle, car Jésus n’accomplissait que la Loi de Dieu par son être intérieur. Lui, il n’avait pas besoin d’ordre écrit pour satisfaire aux exigences de Dieu, car c’est l’Amour qui régissait sa Vie.
Comprenons bien que si Jésus avait pratiqué la loi de la même manière que les juifs religieux, jamais on ne l’aurait tué !
De plus, Dieu n’a jamais rien exigé de personne, puisque sa Nature à Lui c’est de se donner !
Jérémie 7 versets 21 à 23 :
Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, (œuvres des mains de l’homme) et mangez-en la chair !
Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Combien ce verset est important à comprendre, spirituellement-parlant ! Dieu voulant, nous en parlerons à celui qui éprouvera le besoin d’en savoir plus.
Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix et je serai votre Dieu et vous serez mon peuple.
C’est à dire lorsque vous aurez écouté et bien entendu de vos »oreilles intérieures».
Ça, c’était marcher selon les commandements de Dieu ; c’était marcher dans la Loi de la foi ; c’était marcher dans la Loi de Jésus, dans la loi orale et non écrite.
Marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux.
Verset 24 : Et ils n’ont point écouté, ils n’ont point prêté l’oreille ; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur mauvais cœur, ils ont été en arrière et non en avant.
Verset 28 : La vérité a disparu, elle s’est retirée de leur bouche.
Et tout cela parce que l’homme préfère vivre sous le commandement/ordre.
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Pour Jésus aussi, la loi dans laquelle se trouvait le commandement a accompli son travail de mort ; mais, au contraire de nous, c’est parce qu’Il a refusé à se soumettre à ses commandements; mais a, au contraire, accompli la loi divine, qu’Il est mort.
En effet, pour nous la différence par rapport à Jésus se fait dans ce que nous faisons «tous nos efforts» pour mettre cette loi de commandements en pratique ; et comme nous n’y parvenons pas, son verdict pour nous c’est : La mort. Rien de moins !
Oui car il est écrit : «Celui qui mettra toutes ces choses en pratique, vivra par elles».
Or, qui a vécu par elles ? Qui a survécu à la mort ? Qui fut ressuscité ? Jésus, le Fils de Dieu, qui a accompli parfaitement toute la loi dans son sens Divin.
C’est donc «en lui», c’est à dire par la foi «en Lui», que nous sommes justifiés et ressuscités.
C’est le «pourquoi» de la foi, celle qui nous lie à Jésus-Christ.
C’est donc par la foi en Lui que nous sommes sauvés, et non par une sorte de «répétition de ce que Jésus a fait en tant que sacrifice Unique».
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Il y a une chose qui était pourtant positive dans la mort de Jésus, et dans laquelle l’adversaire ne savait pas qu’il allait à sa propre défaite, c’est qu’alors qu’Il mourait sur la croix, portant sur Lui tous nos péchés, en même temps sur la croix était cloué l’acte avec ses commandements et ses ordonnances, celui qui nous condamnait tous.
C’est parce que Jésus-Christ n’a pas voulu satisfaire aux exigences de la loi, dans laquelle se trouvait le commandement/ordre, pour faire la volonté du Père Céleste, qu’il a été crucifié selon le dessein éternel de Dieu.
C’est par rapport à la non-obéissance de la loi, dans laquelle se trouvait le commandement/ordre, que Jésus, ainsi que par le port des péchés et bien d’autres choses encore, qu’Il a été «fait malédiction» pour nous à notre place.
La seule base sur laquelle Jésus vivait pour la volonté du Père céleste, c’était l’Amour ; et par le fait que l’acte qui nous condamnait se trouve maintenant cloué et détruit par la croix, le chrétien a, pour lui, par le moyen de la foi, la possibilité de vivre la même Loi que Jésus a vécu, étant donné que c’est «en Lui» que nous la vivons.
Par Jésus le commandement a été ôté, et l’homme est maintenant réellement libre de faire le choix de savoir quel maître il va suivre !
Amen !
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Pour terminer ce document, nous voudrions dire ceci : Il ne faut pas avoir peur de dire que cette loi dans laquelle se trouvent le commandement et l’obligation d’y satisfaire, détruit systématiquement la foi que nous avons reçue de Dieu en tant que don, afin d’avoir avec Lui un lien d’Amour filial.
Cette loi d’obligation qui nous impose des œuvres et des sacrifices venant de nous-mêmes, nous séparent irrémédiablement de Dieu, car Il ne peut rien accepter de ce qui viendrait de l’homme qui ne se reconnaît pas pécheur.
Ainsi notre propre justice, celle que nous mettons en avant à travers nos œuvres corrompues, anéantit la Justice de Dieu manifestée en gloire par son Fils, Son Unique.
Dieu est Saint, trois fois Saint, et si ce n’est par l’entremise de Son Fils sans péché, Il ne peut rien agréer de l’homme né sous péché.
Nous, on a du mal à se rendre compte de quoi nous sommes faits, tant que l’horreur de la loi n’a pas été dévoilée en nous.
Elle crée en nous des attitudes, des pensées malsaines, des critiques, des jugements, des préjugés, de l’orgueil, de la suffisance, de l’égoïsme, de la rébellion démesurée, et tant d’autres choses encore…
Elle fait aussi que souvent nous nous mentons à nous-mêmes ; nous mentons aux autres et nous ne voulons pas reconnaître qu’à travers toutes ces choses, c’est à Dieu que nous mentons.
Elle nous fait croire que nous sommes justes et que les autres sont injustes. Elle empêche que nos péchés remontent à la surface, de peur que nous les avouions à Dieu et qu’ils ne soient pardonnés, et qu’ainsi nous marchions vraiment en nouveauté de vie.
Ainsi pour nous-mêmes nous manquons souvent le but de Dieu, qui est d’être transformés à l’image du Fils Premier-né.
Oui c’est à cause de cette loi que Jésus est venu la dénoncer en vivant un principe opposé à elle.
Or dans Galates 3 il est écrit ceci : «S’il existait une loi qui put procurer la Vie, la justice viendrait réellement de la loi». (Celle qui existerait s’il y en avait une).
«Avant que la foi vint (par la venue du Fils), nous étions enfermés sous la garde de la loi».
Est-ce glorieux d’être enfermé sous une garde ? Et que nous dit-elle cette loi ?
Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique, et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi cela est évident, puisqu’il est écrit :
Le juste vivra par la foi.
Il est donc évident de dire qu’il n’existe aucune loi qui puisse procurer la Vie, car Dieu notre Père a toujours fait en sorte de s’adresser à notre être intérieur, c’est-à-dire à notre esprit.
Mais l’homme n’entend malheureusement pas la voix de Dieu. Dieu ne se rencontre jamais avec l’homme, qui est cependant Sa créature, sous le rapport d’une loi ; c’est contraire à sa Nature, qui n’agit que sous le régime de l’Amour.
De plus, l’Écriture nous dit qu’est maudit celui qui n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi.
C’est chose normale, puisque Dieu n’a jamais mis la lettre écrite en avant, mais la lettre écrite par Lui dans le cœur de l’homme.
Jésus a tout accompli pour satisfaire le cœur de notre Père céleste.
Par Jésus-Christ, l’œuvre du Père a été totalement achevée ; et par Lui nous avons été réconciliés pour que nous entrions dans son salut.
Nous sommes ainsi les heureux bénéficiaires de son Œuvre, si nous savons nous en emparer par la foi ; et ici, à part la foi, Dieu ne nous demande et réclame rien comme venant de nous-mêmes.
Il a tout fait pour que l’homme puisse se saisir aisément du salut de Dieu.
Il n’y a rien de plus simple que la foi, et c’est pour cela que Dieu a voulu que les choses soient ainsi, c’est-à-dire très simples, faites pour des enfants qui croient !
Jean et Monique
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