Ecrit le 17/03/2023

Un Trésor inestimable

 

Bonjour à tous amis croyants et biens aimés frères et sœurs,

Je vous propose ici un sujet que je trouve magnifique et qui je l’espère vous donnera autant de joie et d’émerveillement qu’il m’en a donné envers Jésus.

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Je vous propose tout d’abord le résumé de ce que j’ai vu et qui m’a stupéfié au travers d’une parole de Jésus :

« C’est comme si Dieu avait un trésor inestimable mais que ce trésor était comme dans une sorte de placard. Or au lieu que ce placard soit inaccessible et fermé à clé, il a été mis sur la place publique et ceci avec absolument tout ce qu’il faut pour s’en saisir gratuitement ».

Oui, c’est là le condensé de ce que j’ai vu au travers même d’une parole de Jésus en ce que tout fut proposé et donné par Jésus « en une seule phrase ».

Cette phrase en question ici c’est celle-ci :

« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu »

Comme nous pouvons le lire ici, Jésus ne dit pas « cherchez « le royaume de Dieu », ce qui normalement aurait dû paraître logique ; mais non, Jésus dit chercher « le royaume et la justice  de Dieu ».

N’est-ce pas étonnant qu’ici Jésus parle de « justice », et qui plus est de la « justice de Dieu », et non « du royaume » seulement ?

Pourquoi Jésus lie à ce moment précis la notion de justice au « royaume » ?

Au travers de cette seule proposition de Jésus, j’y ai vu un cadeau inestimable en ce que Jésus offre au travers la justice de Dieu, le moyen même de découvrir, de voir et de se saisir de « Tout le royaume de Dieu ».

J’y ai vu pas moins que cela !

 

Si Jésus propose de chercher le royaume et la justice de Dieu, c’est parce que celui qui découvre intérieurement « la justice de Dieu », découvre en fait Dieu Lui-même, car ce seul « principe divin » porte tout en Lui.

La justice de Dieu a en effet, en elle-même, cette capacité de montrer tout ce qu’est le royaume en Lui-même, car elle montre sa base, son fondement, son fonctionnement, mais bien plus encore en ce qu’elle montre la nature même de Dieu.

Et quoi de plus beau pour un croyant que pouvoir admirer et contempler le royaume qui lui a été promis et dans lequel il a été placé ?

C’est ici, au travers de ces quelques mots de Jésus, que se trouve une clé magnifique, que propose Jésus comme sur un plateau.

C’est fort en effet ce que contiennent ces mots de Jésus en ce qu’il propose la vraie Justice ; « la justice de Dieu ».

Oui, la justice « de Dieu », cette justice qui a cette capacité de bouleverser un homme qui la découvre. Cette justice divine que Jésus ne cessait de présenter à travers son message, comme lorsqu’il dit par exemple : « Vous avez appris qu’il a été dit: oeil pour oeil, et dent pour dent. Mais moi je vous dis … ».

(Oeil pour œil et dent pour dent. En somme l’homme doit payer par lui-même.)

N’est-ce pas la proposition de la présentation d’une toute autre justice, que celle à laquelle le monde a été soumis ?

N’est-ce pas immense en soi de voir Jésus venir proposer à son peuple une toute autre « justice » que celle qui le tenait captif ?

Mais quel retournement, quelle grandeur se trouve au travers des mots de Jésus qui vient libérer son peuple du poison insoupçonné de « la loi » et de sa justice trompeuse.

En effet, comment résumer cette justice mensongère qui est directement issue de « la justice de la loi »,  si ce n’est ainsi : « Celui qui pèche doit payer » !

Selon la loi dans ses ordonnances et ses prescriptions, n’était-ce pas à « l’homme pécheur » d’apporter un agneau ?

Mais selon Dieu, selon Son Evangile, qu’en est-il réellement ?

N’est-ce pas Dieu Lui-même qui a donné Son Agneau ?

Jésus, l’Agneau de Dieu.

N’est-ce pas magnifique d’entrer dans cette simple pensée, ce retournement total en ce qu’à la croix Dieu montre que c’est Lui qui paie tout au travers de Son fils anéantissant ainsi toutes les œuvres du diable ?

Car oui, dans toutes les écritures, on peut y voir que c’est en fait toujours « deux justices » qui s’opposent l’une à l’autre. Justice que les hommes, trompés par la religion, ne peuvent pas se saisir. Ils ne le peuvent à cause de cette fausse justice de la loi qui séduit et trompe l’homme.

Alors que pour les gens de mauvaise vie il n’y a aucune résistance à cette Justice divine, parce qu’ils ne peuvent rien revendiquer de bon venant d’eux-mêmes.

Par tous ces témoignages que l’on retrouve dans les écritures ; « l’opposition pour certains » et « la réception pour d’autres », Jésus démontre aussi tout le souci qui existe lorsqu’un homme est tenu par de vaines tentatives de devoir paraître lui-même comme juste devant Dieu.

Oui, l’homme qui avance au travers du principe de loi est alors tristement tenu captif de ses œuvres, de sa conduite, de ses actions, et tentera de faire les choses que cette loi lui commande de faire, mais sans jamais obtenir la vie pour autant.

En réalité elle est un piège terrible pour « l’homme vain », puisqu’elle ne fait qu’emprisonner cet homme. Il se débattra, mais tout cela l’accusera et finalement le condamnera en permanence. Elle fera en sorte que l’homme n’entrera jamais en Vie éternelle.

Ce constat est terrible mais nécessaire ; et pour cela l’apôtre Paul ira jusqu’à révéler que la loi est « un ministère de mort ».

Pour ce qui est de Jésus venant sur la terre des hommes, Lui Il propose une « toute autre justice » : Celle de Dieu, celle qui existe « En Lui ».

Oui la justice de Dieu qui a toujours existé, car elle est le fondement même de Son royaume éternel. Justice qu’Il ne cessera de démontrer au travers de Son enseignement et qu’Il démontera de manière magistrale, à la croix.

Or cette justice éternelle n’est pas que l’homme doit payer le fait qu’il soit un pécheur.

En réalité c’est tout l’inverse.

La justice de Dieu c’est :

– « Un pèche et un autre paye. Et c’est normal dit Dieu ».

Au delà des mots de cette simple phrase se trouve le contenu même de l’Evangile de Dieu en ce qu’on peut déjà y voir que « selon Dieu », il n’a jamais été question que le pécheur paie pour ses péchés, mais que c’est Un Autre qui paie à sa place.

En découvrant ce seul principe éternel , on peut y voir que le pécheur bien que « pécheur », a un entier accès à Dieu ; et ceci sans rien avoir à payer, puisque c’est bien Celui qui est sur le trône qui a déjà tout payé.

Cette gratuité totale envers le pécheur est ainsi une folie pour l’homme, en ce qu’il n’a rien à faire, ni à produire ; mais bien le contraire.

Oui, Celui qui est sur le trône et qui règne éternellement n’est autre que « l’Agneau de Dieu » qui a déjà payé pour toutes les créatures, qu’elles soient dans les cieux ou sur la terre.

2 Corinthiens 5:19  Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses.

Colossiens 1:19-20  Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui. Il a voulu, par lui, réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.

Selon Dieu, le « pécheur » n’est donc pas responsable du paiement. Il n’est pas non plus responsable de son état de pécheur. Et c’est pourquoi qu’en « l’Evangile de Dieu » , l’homme est alors libre de son état de pécheur, bien qu’étant pécheur.

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Pour l’avoir vécu, je sais pertinemment que la religion à déjà biaisé tout le message de Christ en accusant sans cesse l’homme ; ou en disant subtilement que le problème de l’homme c’est « qu’il fait des péchés ». Mais cela est strictement faux en ce que le vrai problème de l’homme c’est qu’il est pécheur tout entier.

Son véritable souci n’est sûrement pas « ce qu’il fait », mais c’est ce qu’il est, c’est à dire pécheur.

C’est pourquoi on trouve tant de soucis et de conflits en beaucoup de croyants.

Pourquoi ?

Parce que l’esprit de loi séduit l’homme. Cet « esprit de loi » fait croire à l’homme qu’il a le pouvoir de s’améliorer et qu’il doit le faire pour paraître le plus propre possible devant Dieu.

Mais la justice qui s’obtient par la seule foi au Fils de Dieu, démontre que Dieu est en faveur du pécheur, lui donnant accès à tout ce qu’est le royaume de Dieu. Car en la justice de Dieu se trouve ce qui est selon Dieu, et uniquement selon Dieu.

Oui cet état de faiblesse de l’homme n’est pas un état « d’un moment », mais une position permanente. Toute une vie en fait, et qui a pour fondement de compter en permanence sur Dieu seul et d’être continuellement lié à Lui. En somme avoir « confiance en Lui et en Son œuvre au travers du Fils ».

Dans ce cas, si une personne qui a vu cela par des yeux neufs ; quand elle se voit faire une bonne chose, alors celle-ci glorifiera Dieu seulement, en ce qu’elle sait que cela ne peut pas venir d’elle.

En effet, jamais une personne qui est entrée en la justice de Dieu n’imposera pas à un homme de « produire des œuvres », parce qu’il sait que les seules œuvres valables sont celles de Dieu ; celles qu’Il accomplit en un homme ; et lorsque cette œuvre merveilleuse s’exprime extérieurement, il ne peut qu’être admiratif de Dieu et rendre grâce à son Dieu qu’une belle chose soit passée au travers lui.

Pendant longtemps, j’ai été séduit par cette fausse justice qui me disait que si j’ai été racheté, il fallait maintenant que je conserve mon salut en menant une vie vertueuse. Et je retombais ainsi, en un instant, dans le principe de la loi et de ma propre justification en ce que je vivais au travers de mes œuvres, et non plus dans l’intimité de Dieu et en confiance.

Non la justice de Dieu n’est pas pour l’homme qui s’évertue à se justifier par une bonne vie, mais elle est en faveur de celui qui a mis sa confiance en Jésus seul, puisque l’homme naît, vie et meurt pécheur, quand bien même la vie de Christ passe en Lui ; parce que son « état extérieur » est ainsi.

Mais ici il faut reconnaître que la faiblesse de cette position intérieure n’est pas compatible avec l’orgueil extérieur, qui lui vient de la séduction de la loi et qui pousse l’homme à être « juste par ses œuvres ».

Cela ne signifie pas pour autant qu’un homme justifié se vautre dans le péché comme le rétorquent souvent les hommes religieux devant une telle liberté ; mais montre que l’homme, bien que justifié, demeure pour autant extérieurement pécheur.

Et c’est bien pourquoi Paul dira : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres ».

Ce qu’enseignait Paul se retrouve aussi dans le message des prophètes qui disaient à l’avance : « Achetez gratuitement ! ».

Ou encore David le prophète qui exprime dans ses psaumes le bonheur d’être justifié par la foi seule.

Oui, à l’inverse du régime de loi et de sa justice, on découvre que dans la foi en Jésus et Sa justice, il n’existe aucune accusation, aucune condamnation, et le besoin d’aucune œuvre. Et ceci parce que Dieu n’est que Bon et éternellement bon.

Quelle est belle la justice de Dieu ! Car elle est en faveur totale pour le« pécheur ». En faveur de ceux qui sont dans cette position « d’hommes pécheurs ».

Or cette position de faiblesse donne à l’homme de se reposer uniquement sur « la justice de Dieu », bien que l’adversaire tentera toujours d’en détourner l’homme, par l’élévation que propose la justice de la loi. Ou disant ceci : « Si tu es un fils, alors prouve-le par tes actes »,

Quel piège !

C’est bien pourquoi Jésus ne trouvait aucune opposition avec les prostituées, les publicains et les gens de mauvaise vie, car ces personnes ayant bien conscience de ce qu’ils étaient, ils ne comptaient plus du tout sur eux-mêmes et n’avaient plus aucun espoir en eux.

Et je vous avoue que je remercie mon Seigneur et mon Dieu de m’avoir donné de voir que je suis un homme pourri et mauvais, n’ayant trouvé rien de bon en moi, ni aucune solution pour moi-même. Alors oui, aujourd’hui je peux réellement dire que je n’ai que mon Père sur qui compter, Lui qui en Son Fils sauve sans cesse quiconque se confie en Lui, car c’est ce qu’Il est : Le Sauveur.

Espérant que vous trouverez vous aussi en ces lignes ce qui m’a émerveillé en l’Evangile de Dieu.

Bien à tous en Jésus, le Fils de Dieu.

Rémi