Partie 4 de l’étude : « Nous ferons »…
L’alliance éternelle dans le livre du Deutéronome
La fin du document 3, se termine ainsi :
Voilà pour cette troisième partie de document qui montre par quel moyen est survenue la loi des commandements qui oblige l’homme à les mettre en pratique.
Elle a été donnée par Moïse, oui, mais suite à une parole du peuple qui a répondu « nous ferons tout ce que l’Eternel a dit » alors que les paroles de l’Eternel qui les avait sortis d’Egypte pouvaient naturellement les amener à dire « nous croyons à ce que l’Eternel nous as dit et promis ».
Cette loi a été donnée par Moïse, oui, mais suite à des transgressions, des transgressions de la foi.
Dans les textes bibliques qui sont du livre des Nombres, on voit qu’à plusieurs reprises, il est fait mention de 40 années, comme si une parenthèse s’était ouverte et qu’elle était appelé à se refermer. Mais est-ce que cela veut dire que la loi qui condamne l’homme ne concernait que cette génération ?
Eh bien, pour répondre à cette question, proposition nous est faite de nous retrouver dans le prochain document afin de voir si cette loi était appelée à perdurer ou bien si elle était appelée à disparaître.
En effet, que deviendrait cette loi dès l’instant où le peuple aurait franchi le Jourdain pour entrer dans le pays promis à ceux de la foi ?
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Arrêtons-nous pour quelques instants si vous le voulez bien, dans le livre du Deutéronome.
Ce livre est très important dans le sens qu’il montre ce que l’Eternel attend de son peuple qui est maintenant celui de la « nouvelle génération » ; leurs pères étant morts dans le désert de par leur incrédulité vis-à-vis de leur Dieu et de cette Merveilleuse Alliance dans laquelle l’Eternel s’était engagé selon sa parole et sa seule volonté envers Abraham, 400 ans plus tôt.
Cette même Alliance fut rappelée en Exode 6.
Je mets ici pour mémoire les paroles que Moïse en Exode 6 devait dire au peuple qui était appelé à sortir d’Egypte. L’Eternel réaffirmait l’Alliance perpétuelle de Genèse 17, qui avait été promise à Abraham et dont l’origine et la force se trouvaient dans le « Je » de l’Eternel.
Exode 6 1 L’Eternel dit à Moïse : Tu verras maintenant ce que je ferai à Pharaon ; une main puissante le forcera à les laisser aller, une main puissante le forcera à les chasser de son pays.
2 Dieu parla encore à Moïse, et lui dit : Je suis l’Eternel.
3 Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu tout-puissant ; mais je n’ai pas été connu d’eux sous mon nom, l’Eternel.
4 J’ai aussi établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays de Canaan, le pays de leurs pèlerinages, dans lequel ils ont séjourné.
5 J’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël, que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de Mon Alliance, (celle qui allait sur la foi d’Abraham)
6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
7 Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.
8 Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Eternel.
9 Ainsi parla Moïse aux enfants d’Israël. Mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moïse.
Voilà ce que les enfants d’Israël étaient appelés à entendre, mais l’angoisse et la dure servitude que Pharaon faisait peser sur eux, n’a pas permis que cette parole pourtant libératrice leur parvienne. Ce qui veut dire qu’en Pharaon, l’adversaire était là bien présent et qu’il ne voulait surtout pas que le peuple maintenant formé, entre dans cette Alliance Eternelle que Dieu proposait à leur foi.
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Avant de commencer à voir ce qui concerne le « nous le ferons » dans le livre du Deutéronome, il est important de voir qu’au moment où ce livre a été écrit, le peuple nouveau se trouve maintenant à la frontière du Jourdain qu’il va bientôt franchir, leurs pères étant morts dans le désert hormis Caleb et Josué qui sont comptés parmi les héros de la foi.
Le début de ce livre relate les évènements qui se sont passés depuis que le peuple est sorti d’Egypte jusqu’au moment où il se trouve à la frontière à la fin des 40 années passées dans le désert. Dans ce livre Moïse fait aussi mention de la venue de la loi et ses commandements.
Là, dans ce onzième mois de la quarantième année, Moïse va commencer à expliquer par « voix » donc de manière orale, le sens spirituel de la loi, et cela parce que jusqu’à ce jour, l’Eternel n’avait pas donné à leurs pères un cœur pour comprendre, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre. (Deutéronome 29)
Et pour cause : Quand on est sous le régime du devoir et du pouvoir faire de l’homme par sa chair, ou ses forces humaines si vous préférez, eh bien le centre de nos pensées et de nos actions c’est nous, c’est notre moi, notre égo avec sa volonté, et dans ce cas on ne peut pas entendre Dieu nous parler.
Ainsi, par ce qu’il est et par la loi, l’homme est privé de la présence de Dieu.
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Le chapitre 5 du Deutéronome commence ainsi :
1 Moïse convoqua tout Israël, et leur dit : Ecoute, Israël, les lois et les ordonnances que je vous fais entendre aujourd’hui. Apprenez-les, et mettez-les soigneusement en pratique.
2 L’Eternel, notre Dieu, a traité avec nous une alliance à Horeb. 3 Ce n’est point avec nos pères que l’Eternel a traité cette alliance ; c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui, tous vivants.
Ici, il y a une subtilité qui demande une attention particulière afin de voir et comprendre ce que Moise est en train de dire dans les versets 2 et 3.
Par rapport à l’alliance traitée à Horeb, les versets 2 et 3 semblent contradictoires ! Moïse dit qu’une alliance a bien été traitée en Horeb, mais que cette alliance là n’était pas pour leurs pères.
Quelle est donc cette alliance qui n’a pas été traitée avec les pères? Eh bien il s’agit de celle qui est mentionné en Exode 19, c’est-à-dire avant le chapitre 20 où la loi sera édictée du haut de la montagne en feu.
19 v 5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; 6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël.
Donc ici en Exode 19, il est bien question d’entrer dans l’Alliance qui avait déjà été faite avec Abraham 400 ans plus tôt et qui était maintenant renouvelée avec le peuple, mais sous condition « d’écouter » et de « garder » puisque justement c’est Dieu et Lui seul qui s’engage jusqu’à aujourd’hui encore, à porter et conduire son peuple à destination.
Mais en Exode 20 il fut édicté une autre alliance, celle qui fut traitée avec les pères comme le dit Moïse et qui est bien spécifié en Exode 24.
7 Il prit le livre de l’alliance, et le lut en présence du peuple ; ils dirent : Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, et nous obéirons.
Donc ce qui doit être vu dans les versets 2 et 3 de Deutéronome 5, c’est que Moïse fait bien mention de deux alliances.
Oui, deux alliances : Une pour la foi en l’Eternel qui est de croire ce qu’Il dit et promet et qui mène en Vie éternelle; et l’autre qui ne peut que conduire l’homme à la mort à cause d’une forme de recherche de propre justice, même si le peuple ne mesurait pas la portée du côté mauvais de la chose par rapport à l’Alliance Eternelle de Dieu. Les deux lois s’opposant de fait entre elles.
Voici comment on pourrait reformuler ce que Moïse dit sur l’Alliance donnée à Abraham pour sa foi et dans laquelle passe la vie ; c’est au verset 2 auquel je rajoute la deuxième partie du verset 3, pour une meilleure compréhension :
2 L’Eternel, notre Dieu, a traité avec nous une alliance à Horeb. … ; c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui, tous vivants.
Et pour l’alliance relative à la loi c’est celle qui fut adressée à leurs pères du haut d’une montagne en feu, dans une nuée, des ténèbres, un vacarme effrayant, et menace de mort. Oui les pères ont essayé de mettre cette loi en pratique avec leurs forces propres donc « hors de Dieu », mais eux ils sont morts, spirituellement et physiquement.
Pour ce qui concernait Moïse, lorsqu’il fait mention de l’Alliance Eternelle qui est pour la foi, lui, il se joint à tous ceux dont Il parle en tant que » nous les vivants« , c’est-à-dire ceux qui sont de la foi dont il fait aussi partie.
Lorsque Moïse parle de ceux qui sont tous vivants, je pense que chacun a compris que ce n’est pas de vie physique dont il est question ici, mais de vie par rapport à Dieu : Vivants du point de vue de Dieu.
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Dans ce temps d’Exode 19, n’oublions pas que « les pères » avaient été influencés par les conseils de Jéthro à Moïse, et de ce fait ils se sont trompés de « voix », et ont pensés « devoir faire » alors même que l’Eternel ne demandait rien en termes de « faire.» Ainsi, ne se rendant pas compte des conséquences qui allaient s’ensuivre, les pères dirent : « Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit », au lieu de dire à l’Eternel : « Oui, parce que nous avons vu comment tu nous as délivré de Pharaon, de la maison de servitude, et que tu nous as porté jusqu’à ce jour, nous te faisons confiance car nous croyons en toi. Nous allons donc continuer à écouter ta voix et aussi garder cette Alliance que tu as faite avec notre père Abraham, dans laquelle tu t’engageais à nous conduire jusqu’au pays promis à sa foi ».
C’est suite à cette parole du peuple quant à ce « nous le ferons« , que l’Eternel conclut avec lui une autre alliance, puisque le peuple s’était maintenant engagé à faire par lui-même. Et c’est là, « en Horeb », sur la montagne, que cette autre alliance a été édictée en lois.
C’est comme s’il leur était dit ceci :
« Vous voulez faire… Eh bien puisque vous ne voulez pas avoir confiance en Moi et croire que je suis capable de faire ce que j’ai promis à Abraham, celui que vous dites être votre père, je vais vous montrer qui je suis et comment je fonctionne. Je vais vous énumérer toutes les lois qui régissent mon royaume ainsi que la façon et le cœur avec lequel elles doivent être vécues. Allez, maintenant à vous si vous le pouvez ! »
D’ailleurs en Deutéronome 29 v 1, Moïse reparle de cette deuxième alliance édictée en loi. Voilà de quelle manière :
1 Voici les paroles de l’alliance que l’Eternel ordonna à Moïse de traiter avec les enfants d’Israël au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux à Horeb.
Cette alliance édictée du haut de la montagne à Horeb, l’Apôtre Paul en 2 Corinthiens 3 v7, l’appelle le ministère de la mort, alors qu’ici en Deutéronome 5 v 3, Moïse ajouta pour celui qui sait entendre : « nous, qui sommes ici aujourd’hui, tous vivants. »
Il est donc évident qu’ici Moïse parle de deux alliances, mais que la seconde est appelée à disparaître pour laisser la place à la première, celle qui a été donnée en perpétuité comme le dit l’apôtre Paul aux Galates :
3 v 17 Voici ce que j’entends : Une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard.
18 Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.
C’est donc bien en direction de la nouvelle génération, celle qui est appelée à entrer dans le pays de la foi, que Moïse de manière orale, va « parler » sur la Loi afin que celle-ci ne soit plus loi écrite sur des pierres ou dans un livre, mais écrite dans les cœurs pour être ensuite retransmise de génération en génération par « parole » et non par écrit ; donc par voix et non par lettre, exactement comme l’Eternel l’avait dit en Exode 19 v 5. « Si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon Alliance ….
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Avançons si vous le voulez jusqu’à Deutéronome 7.
8 Mais, parce que l’Eternel vous aime, parce qu’il a voulu tenir le serment qu’il avait fait à vos pères (de la foi, Abraham, Isaac et Jacob), l’Eternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Egypte.
9 Sache donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde Son Alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements.
Cette Alliance Eternelle de Dieu est donc toujours là omniprésente puisque l’Eternel l’a faite avec serment ; autant elle concernait cette génération à qui Moïse parlait, autant Elle nous concerne aussi puisque, en tant que nations, nous étions non seulement dans les reins d’Abraham lorsque cette Alliance lui fut donnée, mais aussi parce que nous sommes encore dans le temps des mille générations.
Ne perdons pas de vue que nous sommes dans l’Eternel éternel, de telle sorte que ce qui est écrit se trouve hors de l’espace temps. Pour notre Dieu, nous sommes toujours dans Son Aujourd’hui et tout ce qui est écrit nous concerne aussi, puisqu’au moment où l’alliance a été donnée à la foi d’Abraham, elle a aussi été donnée à tous ceux qui sont de cette même foi.
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Nous en arrivons maintenant au chapitre 29 du livre du Deutéronome, c’est-à-dire « après » que Moïse ait enseigné au peuple comment se vit la vie de Dieu quand on est dans la foi.
Deutéronome 29 v 1 Voici les paroles de l’alliance que l’Eternel ordonna à Moïse de traiter avec les enfants d’Israël au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux à Horeb.
Ce qui veut dire que tout ce dont Moïse a parlé jusqu’à ce chapitre 29, et qui était en direction du peuple nouveau, est en rapport avec l’Alliance qui avait été faite envers Abraham et cela à cause du mot « outre » qui est marqué au verset 1.
Ce mot « outre » ne veut pas dire « en plus de » mais « au delà de ». En fait dans tout le livre du Deutéronome, c’est par « voix » que Moïse est en train d’expliquer le sens spirituel de la Loi, ce qui n’avait pas pu se faire jusque-là à cause de la mauvaise disposition du cœur des pères. Jusque-là c’était une loi écrite, et lorsqu’une loi est écrite personne ne peut ni l’abolir ni s’y soustraire.
Dit autrement, en Exode 19, il était question de l’alliance qui avait été faite par promesse à Abraham 400 ans plus tôt, alors qu’en exode 20 il s’agit d’une autre alliance qui a été donnée de par l’intervention du peuple qui « voulu faire », alors qu’il ne lui était rien demandé, puisqu’il s’agissait uniquement de croire en écoutant et en gardant.
La première était posée sur la foi et se vivait selon le cœur de celui qui croyait en ce que Dieu avait promis, alors que la deuxième obligeait à mettre les commandements en pratique à cause de la mauvaise disposition de cœur du peuple qui voulait marcher selon le « nous ferons tout ce que l’Eternel a dit », ce qui impliquait déjà un commandement et une obligation d’obéir.
Dans ce livre du Deutéronome, il est donc question de faire entrer le peuple dans cette Alliance Eternelle de Dieu, et c’est cette Alliance là qui va venir englober en « Elle », « l’autre » alliance, celle qui avait été faite avec le peuple qui voulu marcher sous le principe du « nous ferons » ; et c’est cette Alliance Eternelle qui va maintenant donner un sens nouveau à l’autre alliance, car appelée à être comprise par le cœur selon la foi.
En fait, en parlant comme le faisait Moïse, c’était comme boucler une boucle ; il rendait ainsi caduque l’alliance faite sous le régime de l’obligation du devoir faire, régime dans lequel les pères s’étaient engagés à marcher, mais qui n’y parvinrent jamais.
Oui, c’est comme si le peuple de la nouvelle génération était appelé à se réveiller d’un mauvais rêve.
A cette nouvelle génération, l’Eternel de par la bouche de Moïse lui dit :
10 Vous vous présentez aujourd’hui devant l’Eternel, votre Dieu, vous tous, vos chefs de tribus, vos anciens, vos officiers, tous les hommes d’Israël, 11 vos enfants, vos femmes, et l’étranger qui est au milieu de ton camp, depuis celui qui coupe ton bois jusqu’à celui qui puise ton eau.
12 Tu te présentes pour entrer dans l’Alliance de l’Eternel, ton Dieu, dans cette Alliance contractée avec serment (sur la foi d’Abraham), et que l’Eternel, ton Dieu, traite en ce jour avec toi, 13 afin de t’établir aujourd’hui pour son peuple et d’être lui-même ton Dieu, comme il te l’a dit, et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.
14 Ce n’est point avec vous seuls que je traite cette alliance, cette alliance contractée avec serment.
15 Mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant l’Eternel, notre Dieu, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour (mais qui viendront à votre suite).
Je pense que chacun sera d’accord pour dire que, dans ce passage, nous ne sommes plus sous le régime de la loi donnée en Horeb, dans le bruit et le feu, suite à la réponse du peuple « nous ferons tout ce que l’Eternel a dit » ; mais au contraire, par la foi nous sommes revenu dans l’Alliance Eternelle de Dieu faite en direction d’Abraham et de tous ceux qui sont de cette même foi, c’est-à-dire quiconque croit aujourd’hui en l’Alliance faite par promesse et non par loi.
En effet, voyons qu’il est fait mention de « en ce jour » et de « aujourd’hui » et dès lors que nous savons que nous sommes et que nous vivons dans l’Eternel, quoi d’étonnant que cet aujourd’hui de Dieu soit aussi pour nous puisque c’est ce que veut dire le verset 15 lorsqu’il est parlé de « ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour ».
Ce qui veut dire que si le ministère de la loi, qui est aussi celui de la mort, a été clôturé à la fin des 40 années passées dans le désert, on peut alors se poser la question de savoir pourquoi cette loi avec l’obligation d’obéir à des ordres donnés est encore prêchée aujourd’hui, et en plus chez les nations : C’est incompréhensible d’autant plus que le prophète Jérémie n’a pas manqué de dire sous l’inspiration du Saint Esprit:
7 v 22 Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Mais plus que ça frères et sœurs : A quel point savons-nous que Dieu n’a pas permis que Moïse entre dans le pays de la promesse, et cela parce qu’il était celui par qui la loi avait été donnée ? Ce qui veut dire que tout ce qui était en rapport avec la loi n’était ni prévu ni destiné à passer le Jourdain. Le Jourdain est symbolique, c’est l’obstacle que seul Dieu est capable de faire traverser, sans aucun autre moyen que ce qu’Il est Lui-même ; c’est Lui qui ouvre et c’est Lui qui ferme.
Deutéronome 31 :
1 Moïse adressa encore ces paroles à tout Israël :
2 Aujourd’hui, leur dit-il, je suis âgé de cent vingt ans, je ne pourrai plus sortir et entrer, et l’Eternel m’a dit : Tu ne passeras pas ce Jourdain.
Pourquoi l’Eternel ne voulut pas que Moïse passe le Jourdain pour entrer dans le territoire promis à la foi ?
Eh bien, étant donné que la loi a été donnée par Moïse, comme le dit l’apôtre Jean au chapitre 1 de son témoignage, l’Eternel ne voulait certainement pas qu’elle entre avec lui dans le pays qui était uniquement promis à la foi. D’ailleurs comment fonctionner sous deux régimes en même temps, alors que de fait ils sont incompatibles ?
Evidement ce décret de l’Eternel est hautement symbolique car Moïse était un homme de foi, et s’il a donné la loi au peuple, il ne l’a certainement pas fait de gaité de cœur, bien au contraire.
Vous rendez-vous compte de la portée de ce que l’Eternel a dit à Moïse ? Jamais, au grand jamais, il n’a été prévu que la loi entre dans le pays de Canaan, qui était le territoire spirituel promis à la foi d’Abraham pour que sa postérité, dont nous sommes aussi, s’y installe et qu’elle soit un peuple entièrement consacré à Dieu. Et si L’Eternel n’a permis ni à la loi ni à Moise de passer le Jourdain, comment alors des hommes se permettent-ils de prêcher la loi de nos jours, et cela à des juifs ou à des gens des nations dont nous sommes, alors que Jésus-Christ n’a cessé de prêcher à tous la foi ?
En fait, si quelqu’un « accepte » que la loi lui soit prêchée, c’est-à-dire qu’il accepte que le responsable de son assemblée lui dise ce qu’il doit faire ou ne pas faire pour plaire à Dieu alors il faut qu’il accepte qu’à ce jour, il se trouve en deçà du « fleuve de Jourdain » et qu’il ne l’a toujours pas traversé, même s’il vient nous dire haut et fort qu’il a été baptisé d’eau.
Ce n’est pas un signe visible qui est la preuve que nous sommes passés de la mort à la Vie, car la Vie par la foi « en Jésus » est manifestée au monde par des témoins, donc des témoins qui vivent cette vie de foi sans forcement en avoir conscience. Ils sont donc témoins non parce qu’ils le veulent mais parce qu’ils le vivent.
Et aujourd’hui, qui sait que le « nous le ferons » des pères, qui leurs avait été suggéré par Jéthro, a aussi atteint les enfants jusqu’à atteindre même toutes les générations d’Israël, puisqu’à Nicodème, qui portait en lui la nation d’Israël, Jésus lui dit :
6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.
7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean3)
Donc, du point de vue de Dieu, le peuple était vu comme étant mort. En effet, il est impossible de renaitre si avant il n’y a pas eu mort.
Aujourd’hui, le fait de naitre de nouveau est pris comme une chose normale alors qu’en fait cela montre une anomalie flagrante qui a fait périr le peuple jusqu’à la venue de Jésus et ses paroles dites à Nicodème. Malheureusement, cette anomalie a fini par nous toucher nous aussi, les nations, puisqu’il fallut que l’apôtre Paul écrive aux chrétiens de Galatie pour leur faire savoir qu’il allait devoir souffrir à nouveau les douleurs de l’enfantement envers eux.
Les douleurs de l’enfantement c’est normal, ce qui est anormal c’est qu’il y ait de nouveau ses douleurs car cela veut qu’il y a eu mort entre temps.
Le principe (ou le régime) de la foi consiste à faire vivre celui ou celle qui a reçu la justification de la part de Dieu en son Fils Jésus Christ, alors que le régime de la loi se manifeste dans l’homme par une volonté de faire pour Dieu, et le fait périr.
Oui frères et sœurs, alors que le peuple allait entrer dans le pays qui était réservé à la vie qui est par la foi, le régime de la loi est bien entré lui aussi dans ce beau pays, et l’a souillé.
C’est quoi ce beau pays pour nous ? Eh bien c’est l’endroit où se trouve Christ en nous, car ce pays, ce territoire, est spirituel avant tout. Il est dans notre cœur et dans notre esprit ; il est l’endroit où, de par Dieu, Jésus nous attire et nous appelle à nous mettre à l’abri sous ses ailes :
37 Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! (Matthieu 23)
Jésus dit « combien de fois ai-je voulu … » Est-ce que cela ne veut pas dire qu’Il a toujours été là présent pour porter son peuple ? C’est comme ce qui est écrit en Exode 19 v 4 :
4 Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi.
Et au fait, qui était Celui qui avait porté son peuple en Exode 19 ? Etait-ce Le Père, était-ce Le Fils ou bien les Deux en « Un » ?
Et cette parole de Jésus, n’est-elle pas aussi pour nous, Lui qui est l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham ? Mais oui bien sûr, puisque nous étions, spirituellement parlant dans les reins d’Abraham, et que depuis le jour où nous sommes nés de l’esprit, nous sommes rendus capables d’entendre ce qui lui était promis et qui nous est parvenu par Jésus, Le Fils de la Promesse.
Mais alors, si par la venue de Jésus Christ le Fils de Dieu, nous recevons de Lui tout ce que Le Père avait promis à Abraham, comment se fait-il que le monde dit « chrétien » ne se repose pas pleinement sur Celui qui s’est offert pour lui ? Pourquoi le plus grand nombre qui se dit être des croyants, souffre-t-il autant et marche-t-il la tête baissée dans ce monde, rendant ainsi un témoignage qui est contraire à la gloire de Celui dont ils disent appartenir ?
Eh bien c’est tout simplement à cause de ce que Jéthro a semé dans le cœur du peuple et qui n’a jamais cessé d’être, puisque les religions toutes confondues ont fait perdurer ce même message au sein des nations, comme si c’était tout à fait normal de marcher selon ce que Dieu aurait soi-disant ordonné.
Voilà ce qui fut dit à Moïse en Deutéronome 31.
16 L’Eternel dit à Moïse : Voici, tu vas être couché avec tes pères. Et ce peuple se lèvera, et se prostituera après les dieux étrangers (de la même nature que ceux que Jéthro sacrificateur en Madian servait) du pays au milieu duquel il entre. Il m‘abandonnera, et il violera Mon Alliance, que J’ai traitée avec lui.
17 En ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face. Il sera dévoré, il sera la proie d’une multitude de maux et d’afflictions, et alors il dira : N’est-ce point parce que mon Dieu n’est pas au milieu de moi que ces maux m’ont atteint ?
18 Et moi, je cacherai ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu’il aura fait, en se tournant vers d’autres dieux.
Oui, l’homme devient lui-même un dieu, dès l’instant où il se détourne du Véritable.
v 25 Lorsque Moïse eut complètement achevé d’écrire dans un livre les paroles de cette loi, il donna cet ordre aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Eternel :
26 Prenez ce livre de la loi (dans lequel s’y trouve rajouté, tous vos « nous le ferons »), et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Eternel, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi.
Ce livre de la loi était donc à côté de l’arche de l’alliance de l’Eternel, contrairement aux tables de la loi qui elles, étaient à l’intérieur.
« Ainsi, c’est ce livre de la loi qui sera Témoin contre toi peuple incrédule et rebelle. Ce livre ne sera pas un témoin en ta faveur mais en tant que condamnation puisque tu as persisté dans la voie que Jéthro vous a donné de suivre, lui le sacrificateur de dieux étrangers. Ce livre sera donc contre toi car il est un témoin extérieur à toi, c’est pourquoi il est en dehors de l’arche de l’alliance de l’Eternel. »
27 Car je connais ton esprit de rébellion et la roideur de ton cou. Si vous êtes rebelles contre l’Eternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-vous après ma mort ! » …
28 Assemblez devant moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers ; je dirai ces paroles en leur présence, et je prendrai à témoin contre eux le ciel et la terre.
29 Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez, et que vous vous détournerez de la Voie/Voix que je vous ai prescrite ; et le malheur finira par vous atteindre, quand vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, au point de l’irriter par l’œuvre de vos mains (œuvres issues de la loi).
Voilà frères et sœur pour ce livre du Deutéronome.
Voyons combien il est important de s’approcher de ce que Moïse a dit puis écrit, afin de voir que cette boucle de la loi était censé se refermer sur elle-même, et qu’on ne la voit plus se manifester dans un climat de colère et de montagne en feu. Mais cette boucle de la loi n’a pas été fermée, bien au contraire, elle est demeuré bien ouverte et cette loi a perduré jusqu’à atteindre les nations, à tel point que la peur de Dieu nous a aussi étreint, comme le peuple hébreux à son époque.
Pourquoi dis-je cela ? Oh tout simplement parce qu’ils sont très rares ceux qui sont véritablement et entièrement passés par la frontière du Jourdain, faute d’avoir connu de manière vraie, Celui qui nous a pourtant fait passer d’un monde à un Autre.
Et pour nous, comment connaitre Dieu de manière vraie selon ce que Jésus est venu pour nous le faire connaître, si personne ne sait nous le présenter Lui et Sa Doctrine ?
La tribu de Gad, de Ruben et la demie tribu de Manassé sont un parfait exemple de ceux qui n’ont pas su prendre la bonne décision au moment où ils auraient pu le faire. Ils n’ont pas voulu traverser le Jourdain pour aller habiter le pays et sont restés sur place, avec ce régime de lois qui consiste en ordres et en commandements, qui pourtant ne conduit qu’à la mort. (Nombres 32).
Josué 1 :
12 Josué dit aux Rubénites, aux Gadites et à la demi-tribu de Manassé …
15 …jusqu’à ce que l’Eternel ait accordé du repos à vos frères comme à vous, et qu’ils soient aussi en possession du pays que l’Eternel, votre Dieu, leur donne. Puis vous reviendrez prendre possession du pays qui est votre propriété, et que vous a donné Moïse, serviteur de l’Eternel, de ce côté-ci du Jourdain, vers le soleil levant.
16 Ils répondirent à Josué, en disant : Nous ferons tout ce que tu nous as ordonné, et nous irons partout où tu nous enverras.
17 Nous t’obéirons entièrement, comme nous avons obéi à Moïse. Veuille seulement l’Eternel, ton Dieu, être avec toi, comme il a été avec Moïse !
Ainsi donc les Rubénites, les Gadites et ceux de la demi-tribu de Manassé allaient maintenant se retrouver seul, livrés à eux-mêmes, séparé de leurs frères par le Jourdain, et sans aide sur le territoire de la loi. En agissant ainsi, ils allaient contre la promesse de l’Eternel de donner le pays en possession au peuple tout entier, et pas à 9 tribus et demie. Sachons bien qu’à l’origine des pères Abraham, Isaac et Jacob, il n’a jamais été prévu que 2 tribus et demie demeurent en dehors du pays promis.
La situation est donc plus grave qu’il n’y parait car si l’Eternel se trouve toujours du côté de la promesse qu’Il a fait à la foi, Il ne se trouvera jamais à demeurer du côté du commandement qui vient par la loi.
Est-ce que ces choses écrites ne devraient pas nous parler ? N’est-ce pas ce que l’apôtre Paul a aussi dit aux Corinthiens :
10 Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur.
11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction (afin que nous n’agissions pas de même), à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
Ainsi, bien que Moïse voulait montrer que le temps où les pères ont passés 40 années dans le désert était comme une boucle ou une parenthèse appelé à se refermer, le « nous le ferons » que Jéthro avait fortement conseillé à Moïse de dire au peuple, a fait son chemin dans le cœur de l’homme.
Un principe diabolique a atteint tout homme et cela parce que le péché habite en lui. La loi s’est donc servie du côté pêcheur de l’homme pour le tromper afin de s’imposer à lui.
Pour sortir de ce régime de loi qui oblige, accuse, condamne, et nous empêche ainsi de pouvoir atteindre à la Sainteté de Dieu et revenir dans l’Alliance de Dieu en Jésus Christ, il est vital d’accepter de mourir à cette loi. (Galates 2 v 19)
Ainsi, étant mort à la loi, ce sera dans la liberté que par Jésus Christ je vivrai enfin la Vie de Dieu sur cette terre. Il n’y a pas d’autre chemin que Celui-là.
Voilà ce que le prophète Jérémie dit au chapitre 7 de son livre, lui qui est prophète « en faveur de nous les nations » afin de nous prémunir de ce qui est arrivé à Israël :
21 Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, et mangez-en la chair !
22 Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices.
23 Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Ecoutez Ma Voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les Voies que je vous prescris (et non pas toutes les lois), afin que vous soyez heureux.
24 Et ils n’ont point écouté, ils n’ont point prêté l’oreille ; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur mauvais cœur, ils ont été en arrière et non en avant.
Quand même, il me semble que ce passage est assez clair en lui-même pour être prévenu de ce fléau que représente la loi. L’Eternel déclare qu’il n’a donné aucun ordre aux pères, et ici il n’est pas question d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais de la première génération des pères qui sont sortis d’Egypte et qui sont tous morts dans le désert à cause de leur incrédulité, ayant marché et vécu dans l’alliance qui est en rapport avec le ministère de la mort donnée en Horeb. Pourtant le peuple avait bien commencé à marcher par la foi, depuis la sortie du pays d’Egypte jusqu’à Horeb !
La question qu’on peut alors se poser est de savoir « qui », de par la bouche de Jéthro, a trompé Moïse de telle manière à implanter dans le peuple ce « devoir faire tout ce que l’Eternel aurait demandé », alors que l’Eternel Lui-même déclare par le prophète Jérémie, qu’Il n’a donné aucun ordre à tous ceux qu’Il a fait sortir d’Egypte. Dans ce cas, qui pourrait dire ou oserait dire que l’adversaire n’était pas à l’œuvre pour s’opposer à l’Eternel au travers de toute cette affaire de loi ?
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Dans ce même livre, au chapitre 42, Jérémie ajoute :
19 Restes de Juda, l’Eternel vous dit : N’allez pas en Egypte ! Sachez que je vous le défends aujourd’hui.
20 Vous vous trompez vous-mêmes, car vous m’avez envoyé vers l’Eternel, votre Dieu, en disant : Intercède en notre faveur auprès de l’Eternel, notre Dieu, fais-nous connaître tout ce que l’Eternel, notre Dieu, dira, et nous le ferons.
21 Je vous l’ai déclaré aujourd’hui ; mais vous n’écoutez pas la voix de l’Eternel, votre Dieu, ni tout ce qu’il m’a chargé de vous dire.
22 Sachez maintenant que vous mourrez par l’épée, par la famine ou par la peste, dans le lieu où vous voulez aller pour y demeurer.
Aujourd’hui encore, par le biais de certains messages orientés, on s’entend dire « qu’il faut mettre en pratique les commandements de la loi ». Ceux qui prêchent ainsi cherchent à nous faire aussi entrer dans le « nous le ferons » alors que pourtant Dieu réprouve plus que tout un tel état d’Esprit.
Dans ce cas on peut se poser bien des questions sur l’origine de ces prédications par rapport à l’Alliance Eternelle donnée à tous ceux qui sont de la foi d’Abraham.
Or celui qui est à l’origine de ces prédications contraire à l’Alliance Eternelle c’est Jéthro. C’est lui, le serviteur de faux dieux, qui a provoqué le « nous le ferons », et il s’est servit de ce moyen pour mettre sous obligation le peuple de Dieu, « dont nous sommes aussi » ; or ce moyen d’obligation a été entièrement détruit par Jésus à sa mort sur la croix. Comment alors est-il possible qu’aujourd’hui encore nous voyons ce moyen toujours en action ?
Et bien la réponse à cette question est malheureusement très simple et triste : C’est parce que l’Alliance Eternelle n’est plus prêchée de nos jours. Ainsi, au lieu de partir naturellement de Genèse 17, certains « ouvriers » de Dieu partent d’Exode 20, là où la loi a été donnée au peuple à cause du « nous ferons ».
Et dans ce cas, nous avons besoin d’accepter ce verdict divin qui est que notre Dieu et Père ne peut pas être présent dans ces lieux-là.
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Je vous fais maintenant la proposition d’aller dans le nouveau testament, du temps de l’humanité de Jésus.
Là, nous verrons si cette disposition du cœur de l’homme est encore omniprésente, cette disposition qui consiste à vouloir faire à tout prix ce que Dieu ne lui a jamais demandé.
Oui nous verrons si cette disposition de cœur avait changé lorsque Jésus est venu et comment lui considérait la loi donnée par Moïse.
Nous pourrons voir cela selon ce que l’apôtre Paul nous dit dans sa lettre aux Romains, au chapitre 10 v 4, que Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
A suivre….
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