Ecrit le 19/04/2022
La guérison du paralytique
Luc 5 v 17 à 26 :
17Un jour Jésus enseignait. (Il annonçait la parole). Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du seigneur se manifestait par des guérisons.
18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.
19 Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus.
20 Voyant leur foi, Jésus dit : mon enfanttes péchés sont (ou te sont) pardonnés.
21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?
22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées (ou pourquoi) avez-vous dans vos cœurs ?
23 Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?
24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
25 Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.
26 Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.
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Voilà donc un texte qui concerne une guérison qui ne cesse de m’émerveiller à chaque fois que je le lis.
Je vais partager avec vous ce que j’ai compris tout en laissant à votre appréciation l’explication que j’en donne.
Le problème dans ce que j’ai compris ne se trouve pas écris, alors évidemment, quelqu’un pourra ne pas être d’accord. J’accepterai bien sûr le choix de cette personne, n’ayant rien à proposer d’autre que ce que j’ai vu.
Pour commencer je vous propose de planter le décor et faire comme si nous étions là ce jour-là avec tous ceux qui étaient présents.
L’histoire nous montre que Jésus est dans une maison bondée de personnes, Jésus en étant le centre: Tout un symbole.
Ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus. V 19 de Luc
Cette maison était tellement remplie de personnes, qu’il était impossible à quiconque d’essayer d’y pénétrer. Comment dans ce cas, quatre personnes qui portaient un lit auraient pu y accéder ? Impossible.
Or pour ceux qui sont de la foi, le mot « impossible » ne fait pas partie de leur langage.
Donc ils ont fait ce qu’ils savaient être bon pour celui qui était couché et paralytique dans le lit.
Ils ont employés des moyens peu orthodoxe certes, mais là n’était pas le plus important pour eux, sauf peut être pour le maitre de la maison, mais nous savons que s’il a ouvert la porte de sa maison, c’était déjà parce qu’il avait un cœur bien disposé envers Jésus et envers tous ceux qui viendraient à Lui /Jésus.
Pour parler de cet homme qui était le « maitre » de cette maison où Jésus a été invité à venir, je dirais qu’il a cessé de l’être (le maitre) dès l’instant où Jésus est entré chez lui, et je trouve que c’est une bien belle image d’un cœur ouvert prêt à recevoir Celui qui est Le Maitre de notre maison intérieure.
Oui cet homme a fait en sorte de placer Jésus bien au centre de sa maison, afin qu’Il devienne Le Centre de tous et qu’il soit aussi bien entendu par tous.
Cet homme-là était donc déjà de cœur, un des disciples de Jésus Christ et son geste est une manifestation de la participation à l’œuvre.
Ceci est une très bonne leçon pour nous aussi qui sommes de la même foi que lui. Le simple fait d’ouvrir la porte à Jésus peut avoir des répercussions que l’on ne soupçonne pas, parce qu’on ne les voit pas toujours de suite.
Donc ces quatre hommes après avoir fait un trou dans le toit, font descendre le lit du paralytique et le pose devant Jésus, alors que eux reste en haut sur le toit. Je ne vois pas par quel moyen ils auraient pu descendre d’autant plus qu’il n’y avait plus de place et que le lit a du encombrer plus d’un, c’est-à-dire les Pharisiens et les docteurs de la loi qui ont du très certainement reculer leur chaise.
Ca, ça n’a vraiment pas du plaire à ces personnes devant qui tout le monde par crainte d’eux, se pliait à leur quatre volonté.
Donc voilà le décor est maintenant planté.
– Il y a ceux qui sont heureux, c’est-à-dire les quatre qui sont parvenus à leur fin et qui par la foi ont atteint le but qui était de présenter leur ami, à Jésus….
– Et il y a ceux qui ruminent dans leur bouche d’avoir été comme obligé de se plier à la situation du moment et ce devant tous, malgré leur position sociale et religieuse.
Donc au début de cette histoire, ceux qui sont au premier plan, ce sont ces quatre hommes qui ont osé percer un toit pour faire descendre leur ami et le mettre en présence de Jésus.
Allons maintenant jusqu’au verset 20 où il est écrit : Voyant leur foi, Jésus dit : Homme tes péchés te sont pardonnés.
A l’époque où j’avais lu ce texte pour la première fois, la question je m’étais posée était de savoir de qui il était question lorsque Jésus dit « voyant leur foi« .
– Etait-il question de la foi des quatre ou bien des cinq ? Des cinq évidemment bien que le mobile ou le motif de ceux qui ont amené le paralytique devant Jésus, n’était pas le même que celui qui se trouvait sur ce petit lit.
Ces cinq hommes étaient amis entre eux, donc par retombée les quatre qui portaient le lit, étaient remplis autant d’affection que de peine pour celui qui était tenu cloué sur son lit. Donc dans cette histoire, ils ne faisaient qu’un.
– Ces quatre hommes avaient donc la foi en Jésus pour ce qui concernait la guérison de leur ami, pour faire ce qu’ils ont fait.
– Et pour le cinquième sa foi à lui, consistait à venir chercher en Jésus, la rémission de ses péchés.
Donc ces hommes-là avaient tous la foi : La foi en Jésus/Sauveur.
Cette histoire qui nous est révélée par l’Ecriture, n’est-elle pas belle ? Cinq personnes qui avaient en elles la foi qui les animait et les faisait agir, et en plus dirigée vers la même Personne. Il y avait donc à ce moment-là une unité réelle qui était là entre les six car Jésus est Celui qui faisait le Lien entre tous.
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Arrive maintenant le centre de cette histoire, telle que moi, je l’ai vu : Jésus dit : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
Voilà donc ce que venait chercher cet homme : Le pardon de ses péchés.
Dans les textes de la bible, que ce soit dans Matthieu, dans Marc ou dans Luc nulle part il est fait mention du motif pour lequel ces quatre hommes ont emmené leur ami à Jésus. Il n’est pas non plus fait mention du motif du cinquième.
S’il n’est rien dit à ce sujet, pourquoi dire que c’est pour sa guérison qu’ils étaient là ? Pourtant la Parole de Jésus en sa direction ne laisse aucune place au doute. Ca c’est un fait et ce n’est pas moi qui l’invente, et d’ailleurs il y a un détail plus loin qui va nous le montrer. Mais avançons un peu si vous le voulez.
Devant la réaction des Pharisiens et des docteurs de la loi, Jésus leur dit : Lequel est le plus aisé de dire au paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi prend ton lit et marche ?
A cette question et selon l’entendement humain, moi je dirais : Il est plus aisé de dire : Tes péchés sont pardonnés.
Pourquoi ?
Parce que rien de visible ne prouvera que la chose a été faite ou non. Le pardon des péchés est une chose cachée, dans l’être intime, et il n’y a que la personne qui a reçu ce pardon qui peut rendre témoignage de sa nouvelle liberté. C’est une chose invisible à l’œil humain.
Tout le monde pourrait tenir ce genre de propos aisé, car non prouvable à l’œil nu.
Mais, concernant la personne de Jésus, ces propos ont un poids insoupçonnable, car à ce moment-là, Il n’était pas encore passé par la croix.
– C’est avec la puissance du Saint-Esprit que Jésus guérissait les malades, mais pour le pardon des péchés, il fallait d’abord qu’il passe par la croix. Et pourtant, est ce que cet homme n’a pas eu ses péchés pardonnés par Jésus, alors qu’Il était encore là dans son humanité ? Oui bien sur.
Cela veut donc dire deux choses:
– La première est que la croix est un principe éternel qui est planté dans le cœur du Père et du Fils, et que la croix de bois n’a été que le côté visible de ce que Jésus vivait seconde après seconde pendant tout le temps de son humanité, dans son être intérieur.
Si Jésus n’avait pas eu ce principe éternel de la croix en Lui, jamais les péchés de cet homme n’auraient pu lui être remis avant le temps.
Nous connaissons le passage où il est écrit qu’Il a souffert la mort et même la mort de la croix.
7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Philippiens 2)
Que veut donc dire ce « même« ? Ne voit-on pas ici que Jésus est passé par deux morts et que sa mort sur la croix en ce qui le concernait, a été de loin, beaucoup moins douloureuse que celle qu’Il vivait en permanence dans son être intérieur.
La souffrance de cette première mort dont il est parlé ici, était celle qu’il vivait dans le temps de son humanité.
C’était une mort permanente, une mort de chaque seconde par rapport à ce qu’il voyait dans le cœur des hommes avec la tare du péché en eux, chose qu’Il prenait sur Lui sans jamais rien dire. Il n’a jamais regardé à l’humiliation qu’il vivait face à son abaissement, par rapport à sa position de Fils de Dieu.
Lui, Jésus, la seule chose qu’il avait en vue, c’était que le monde accède au salut de Dieu et peu importe le prix que ça aller lui couter.
Oui pendant le temps où Jésus guérissait les malades, qu’Il chassait les démons et remettait les péchés des hommes qui s’approchaient de Lui par la foi, c’était sur Lui-même qu’il se chargeait de tout ça, alors que les hommes eux, ne voyaient rien de cela.
– Oui je crois qu’il est très important d’entendre cette chose un jour dans notre vie qui est que la croix de bois sur laquelle Jésus a été crucifié, est bien une bien pale image de ce qu’il vivait lorsqu’il était sur terre, et je pense que c’est une bonne chose pour celui ou celle qui croit en Lui, qu’il voit enfin la chose sous cet angle.
Là frères et sœurs, on ne verra plus jamais Jésus, de la même manière qu’avant. Notre cœur va être entièrement retourné et ce sera une fois de plus, une nouvelle conversion de notre cœur par rapport à Lui.
Oui on le regardera avec d’autres yeux, lorsqu’on le verra faire des guérisons et prendre sur Lui tous les péchés que nous commettons. Oui on connaitra enfin le prix et la valeur de son acte en notre faveur, quel qu’il soit et c’est là qu’on pourra enfin l’adorer en Esprit et en Vérité, sachant que le Père est dans le Fils, tout autant que le Fils est dans le Père.
– Seconde chose: Cet homme, ce paralytique « voyait« en Jésus ce qui ne se voit pas. Cet homme marchait déjà par la foi et je suis convaincue que c’est lui qui a fait cette démarche auprès de ses amis pour être conduit aux pieds même, de Celui qui allait devenir son Sauveur et Seigneur.
Donc si cet homme a entendu Jésus lui dire: Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés, c’était que pour lui cet homme, la guérison n’était pas le motif de son déplacement en direction de Jésus, mais qu’il était venu vers Lui en tant que Celui dont Moïse et les prophètes avaient parlé.
Oui un Sauveur qui viendrait le racheter des mains de celui qui l’avait volé à Dieu et qui lui faisait faire ce dont il avait horreur.
Mais cette histoire va au-delà car dans le texte il est écrit que Jésus l’appela « mon enfant »: Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
Est-ce qu’ici Jésus ne va pas au-delà de ce que cet homme attend de recevoir de Lui ? Oui, Il se l’unit tout simplement à Lui. Comment résister à une telle parole. En plus du pardon de ses péchés, Jésus l’appelle « mon enfant ». Qu’y a-t-il de plus doux qui puisse parvenir dans le cœur d’une personne qui vient à Jésus en tant qu’homme pêcheur ?
Où se trouve la parole qui accuse et qui condamne ? Nulle part et surtout pas en Jésus qui ne sait que se donner pour le salut et le bonheur de l’homme.
Jésus s’abaisse jusqu’à l’homme. Il le veut pour Lui, Il veut le mettre à l’abri sous ses ailes. Voilà quel était le désir de Jésus pour cet homme en attendant qu’il devienne un disciple utile à Son œuvre.
Ces cinq hommes qui étaient de ceux de la foi étaient aussi liés, ça c’est certain avec les écrits des prophètes qui annonçaient la venue de Jésus/Sauveur. Il est donc impossible de dissocier le tout. Oui toute cette histoire me montre une unité et un lien divin entre tous: Le lien éternel de la foi.
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Pour ce qui concerne les Pharisiens et les docteurs de la loi qui étaient là présents à observer toute la scène, il est écrit d’eux que Jésus connaissait leurs pensées.
Si donc Jésus connaissait les pensées des religieux qui étaient présents, il est évident qu’Il connaissait aussi les pensées et l’attente de cet homme qui était devant ses yeux.
Et c’est à cette attente que Jésus a répondu en lui disant que ses péchés étaient pardonnés.
C’est écrit au verset 24 : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.
Puis-je poser une question: D’après vous, est-on obligé de donner un ordre à quelqu’un qui s’attend à recevoir la chose ? Je te l’ordonne.
Si donc Jésus a ordonné à l’homme de se lever, de marcher, de prendre son lit, et d’aller dans sa maison, c’est parce que les pensées de cet homme n’était pas à ces choses dans ce moment-là.
Une personne qui attend une guérison n’attend pas qu’on lui ordonne pour recevoir, ce n’est pas logique.
On ordonne quand on sent une opposition, comme dans les exemples de gens possédés de démons à qui Jésus ordonne de sortir du corps des personnes qu’ils tiennent captifs. Là oui, on ordonne, mais ordonner de recevoir une guérison, c’est que la personne n’est pas dans l’attente de la recevoir, n’est ce pas !
Le paralytique était dans ce cas: il était beaucoup plus tourné vers Jésus pour recevoir le pardon de ses péchés, que tout le reste.
Ici, de par sa foi, cet homme a bien reçu le pardon de ses péchés, mais c’est à cause de la méchanceté de ces scribes et leurs mauvaises pensées, que cet homme à reçu la guérison en cadeau, c’était le plus de Jésus pour lui.
En effet, c’est bien en réponse aux scribes que cet homme a été guéri.par Jésus V 24.
Or afin que vous sachiez que Le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.
Puis-je partager une chose que j’ai découverte en écrivant ce document ?
J’ai compris que si toutes les personnes qui étaient présentes dans ce lieu avaient eu la foi en Jésus au moment où il a guéri ce paralytique, il n’y aurait plus eu besoin qu’il fasse d’autres miracles en dehors de celui-là; pour qu’on croie en Lui.
Afin que vous sachiez que Le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés.
La suite me montre que les religieux et une partie de la foule n’a pas su voir que Jésus était bien Celui qui venait pardonner les péchés.
Je te l’ordonne, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.
Jésus n’a laissé aucun choix à l’homme. Il lui a ordonné de se lever alors que celui-ci n’était pas venu pour ça.
J’ai trouvé cet ordre venant de la part de Jésus de toute beauté, car il était uniquement pour fermer la bouche à ceux qui s’opposaient à son autorité divine, ne croyant pas qu’il fut Celui dont les prophètes avaient annoncé la venue.
Vous rendez-vous compte de la différence qu’il y a avec cet ordre de Jésus donné à cet homme, comparé aux ordonnances de la loi qui oblige l’homme à la mettre en pratique.
Pour les scribes et les Pharisiens qui se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner lés péchés, si ce n’est Dieu seul , c’était là pour eux l’endroit où ils ont pensé pouvoir prendre Jésus à au piège de ses paroles, mais malheureusement leur méchanceté et leur incrédulité n’ont servi qu’à les faire se refermer sur eux-mêmes.
Ainsi donc, alors que Jésus portait la parole à tous ceux qui acceptaient de l’écouter, de l’entendre et de Le voir en tant que Celui que les prophètes avaient annoncés, pour ce qui concerne ces religieux la grâce et le salut de Dieu n’a pas pu leur parvenir et ce n’est certainement pas à Jésus à qui il faut en attribuer la faute, mais à leurs raisonnements.
Voilà l’enseignement que je suis appelée à recevoir de ce texte.
C’est le raisonnement humain qui gâche tout
Monique P
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