Ma découverte de Dieu
Témoignage de Sophie
Bonjour à tous,
Qui est Dieu, qui est Jésus pour moi ?
Un avant…
Avant de te connaître, j’ai vécu selon les principes, les règles, les mœurs, les coutumes, les traditions de ce monde. Je me suis construite au fil des années une situation, ma sécurité, et dirigé ma vie comme bon me semblait.
Puis un jour tout a explosé ! Détruit comme un château de cartes !
A partir de là, le sentiment que j’ai eu c’est de me sentir « dévêtue », et pour la première fois je ne me suis pas tournée vers moi-même pour me sortir de cette situation, mais vers « d’autres ». Ces « autres » qui n’avaient rien de physique, mais invisibles.
Je me rappelle avoir hurlé, prié, fait appel à tous ceux que je connaissais que de nom : La vierge, Bouddha, les entités célestes, les anges, des êtres chers disparus, et même Dieu et Jésus. Tout le monde, en espérant que l’un d’entre eux viendrait me secourir dans ma souffrance.
Sans le savoir, à ce moment là, ce fût le début d’une fin et le commencement d’autre chose, d’une autre vie.
—
Un après….
L’après prit une direction nouvelle que je n’avais ni anticipée, ni choisie comme à l’habitude.
Je me retrouvais sur un chemin inconnu. Ma bulle de protection et de sécurité que je m’étais fabriquée avait éclaté ; j’avançais à l’aveugle mais guidée par « un autre », sans le savoir..
Sur ce nouveau chemin de vie, on est venu me témoigner d’un certain Jésus, Fils de Dieu. Je le connaissais de nom mais sans plus.
On m’a présenté Jésus.
Bon, on me l’a mal présenté, mais à l’époque je ne le savais pas. Mais mon cœur a été touché !
Même si je le fus par de mauvaises raisons à cause de la façon dont on me l’a présenté, je fus touchée.
Une chose est sûre, c’est qu’à partir de ce moment là il n’y a jamais plus eu de retour en arrière.
En moi apparut un fort désir de connaitre Jésus, de connaitre Dieu, car pour moi c’était bien deux « personnes » (une qui fut visible et l’autre pas).
La chose qui m’attirait vers Jésus c’est que l’on m’avait dit qu’il était le chemin, la vérité et la vie. Enfin quelqu’un sur qui je pouvais poser ma foi et qui me laissait entrevoir un espoir.
Cette notion de Vérité a résonné très fortement en moi. J’étais avide de connaitre la Vérité. C’était comme si, en moi, j’avais conscience que des choses étaient mensongères, anormales.
C’est bien cette notion qui me poussa à fréquenter une église, car je pensais que c’était là qu’on était à même de pouvoir me donner les réponses aux questions que je me posais.
C’est là qu’on me donna ma première bible, mais malheureusement ce n’est pas là que j’ai trouvé les réponses aux questions que je me posais. Je ne l’ai su qu’ensuite, quand j’en suis sortie.
Au contraire j’ai appris…
– à chanter des cantiques pour louer Dieu.
– que j’étais pécheresse, quelqu’un de mauvais.
– qu’il fallait que je me convertisse pour pouvoir être liée à Dieu.
– qu’il fallait que je me fasse baptiser pour être sauvée.
– qu’il fallait m’investir pour être une bonne chrétienne au sein de l’église (donner la dîme pour le fonctionnement de l’église, participer aux moments de prières, aux cultes…)
– qu’il fallait être au clair avec soi-même pour prendre la sainte scène ; pour ne pas recevoir de châtiment.
– qu’il fallait maintenant prier pour les autres, (même si je ne les avais pas à cœur), car moi j’étais maintenant du bon côté.
– qu’il fallait prier pour chasser les démons, pour guérir, car Jésus le faisait.
– qu’il fallait évangéliser (alors que moi-même je ne comprenais rien au message de l’évangile de Dieu), famille, amis, inconnus.
– qu’il fallait que je me coupe des choses de ce monde (musique, télé…)
– qu’il fallait lire la bible en entier, prier et pratiquer de bonnes œuvres etc..
Et là patatras ! Ça fut beaucoup de pleurs, d’angoisses et de peurs.
Je me suis aussi chargée de fardeaux que je n’avais pas auparavant.
J’ai vécu de long mois sans comprendre le pourquoi mon mal-être.
J’avais perdu la joie, la paix.
La bouée de sauvetage, la sécurité que je pensais avoir trouvé en Jésus, disparut.
J’étais prise entre deux sentiments :
– Le premier est que je voyais des choses dans l’église qui me paraissaient anormales, et auxquelles au fond de moi je n’adhérais pas, mais auxquelles je participais pour “faire comme tout le monde”.
– Le deuxième était que tout ce que je ressentais n’était pas normal. J’attribuais tout ceci au diable ; ce qui me mettait en panique car me paraissant plus puissant que Dieu.
C’est un sentiment qui perdure parfois, c’est très tenace, ça laisse des traces.
Suite à cela j’ai pris une décision radicale : Quitter l’assemblée dans laquelle j’étais.
Malgré les avertissements que l’on ne doit pas quitter une assemblée, au risque d’être en danger, je partais pour une église de maison. Mais finalement je m’aperçus que la forme était différente, mais que le fond était le même.
Malgré tout, dans ces moments de transition, je retrouvais une certaine intimité dans le Seigneur. Je me confiais plus en lui qu’en l’homme, même si cela se faisait dans les larmes, car j’étais désespérée de mon état.
— Puis un jour, par l’église de maison où j’étais, j’ai rencontré une autre église de maison.
De cette rencontre, j’en suis littéralement sortie « retournée ».
Je ne sais plus ce que Jean nous avait dit, mais mon cœur était rempli. Je me sentais immédiatement dans le “même bain”.
Les deux personnes de mon église qui m’accompagnaient, cherchaient à rencontrer d’autres églises de maison pour en créer une seule, alors que mon désir personnel était de “connaitre La Vérité”.
Ce sont d’ailleurs les mots que j’ai prononcé quand Jean m’a posé la question à propos de « ce que je recherchais » : Je lui ai répondu : « Je veux connaitre la Vérité !«
A partir de là, celui qui est Vérité s’est présenté à moi au travers l’Esprit de l’écriture.
—
J’ai découvert cette fois :
– Que j’allais vivre la vie de Dieu en moi, rien qu’en le découvrant au fur et à mesure des écritures.
– Les désirs du cœur de Dieu de toute éternité (Dieu désire que tous soient sauvés).
– Que Jésus est le Fils de Dieu ; qu’il est venu pour nous faire connaitre le Père et témoigner de Lui.
– Que je suis liée par la foi et le Saint Esprit, à Dieu.
Je sais aujourd’hui que :
– Dieu est mon Père :
Matthieu 9 : Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père : Celui qui est dans les cieux.
Esaïe 64 ; 8 :
Cependant, ô Eternel, tu es notre Père.
Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés.
Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains.
– Jésus est mon Sauveur
Luc 1 ; 69 :
Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit ; et il prophétisa en ces mots :
67 à 71 : Béni-soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens. Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de ceux qui nous haïssent.
Actes 13 ; 23 :
C’est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus.
Esaïe 41 ;14 :
Ne crains rien, vermisseau de Jacob ; faible reste d’Israël : Je viens à ton secours, dit l’Eternel ; et le Saint d’Israël est ton Sauveur.
– Jésus est mon berger
Jean 10 ; 11 :
Jésus dit :
Je suis le bon berger.
Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
– Jésus est ma Vie et ma Résurrection
Jean 11 ; 25 :
Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort.
Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
– Jésus est mon cep de vigne
Ezéchiel 17 ; 6 :
Ce rejeton poussa et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d’élévation.
Ses rameaux étaient tournés vers l’aigle, et ses racines étaient sous lui. Il devint un cep de vigne donna des jets et produisit des branches.
Jean 15 ; 4-5 :
Demeurez en moi et je demeurerai en vous.
Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep. Vous êtes les sarments.
– Jésus est mon chemin
Jean 14 ; 6 :
Je suis le chemin, la vérité et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi.
Si vous me connaissiez vous connaitriez aussi mon Père.
Et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu.
– Jésus est le Fils de Dieu
Luc 22 ; 70 :
Tous dirent donc : Tu es le fils de Dieu ?
Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis.
—
Jésus est bien d’autres choses, et vous pourrez chacun compléter la liste.
Dieu, par Jésus, nous a laissé son Esprit Saint.
Par l’Esprit nous avons la paix, nous avons la nouveauté de vie.
Romains 8:6 :
Et l’affection de la chair c’est la mort ; tandis que l’affection de l’Esprit c’est la vie et la paix.
L’Esprit Saint comme eau vive, signe de Vie :
Jean 7 ; 37, 38 :
Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout s’écria :
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
Ce qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme le dit l’Ecriture.
—
Je terminerai par dire une chose que j’ai lue dans un livre à mon fils :
» Dieu n’appartient pas au monde des objets et des expériences humaines. Cependant nous savons que nous pouvons faire sa connaissance à travers une série d’analogies, qui nous donne de lui la révélation divine.
Notre discours humain sera toujours inadéquat, insuffisant, éloigné même, mais toutefois nous pouvons parler de la réalité de Dieu parce que lui-même a choisi des images de notre expérience pour se présenter à nous, afin que nous puissions mieux le connaître « .
Affectueusement.
Sophie
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