Un jour quelqu’un m’a réellement présenté la justice de Dieu
Témoignage de Daniel
Je suis originaire du catholicisme romain, celui qui a pour représentant sur terre, le Pape du Vatican.
Mon parcours dans cette religion a été suivi comme une tradition : Je suis né dans une famille catholique, et donc tout s’est déroulé selon le catholicisme : Baptême de l’eau à 6 mois, catéchisme pendant 5 ans tous les jeudis matin, “confirmation”, “première communion” ou “communion privée”, et enfin “communion solennelle”.
Ces cinq années se sont passées à Blagnac dans l’école le “Ferradou” dirigée par un curé.
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Avant, et donc à cette époque, celle du catholicisme, je pensais connaître Jésus-Christ.
Dans le catholicisme on m’avait appris à régler mes péchés, mes problèmes intérieurs qui sont liés au péché par la confession avec un curé, confession suivie de la suggestion du curé d’une quantité de prières à faire, des prières que je qualifierai de “standard” ; désolé mais je ne vois pas d’autre terme.
Donc ces prières étaient faites selon ce que j’en percevais, ou/et ce qu’on voulait me faire comprendre, savoir que ces prières étaient faites pour ôter mes péchés.
Pourtant, j’avais entendu dire assez souvent : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Mais réellement je ne comprenais pas cette phrase. Il y avait en moi confusion entre l’effet du confessionnal et ce texte, cette “révélation” de Jean Baptiste qu’il dit en son temps.
En somme et finalement, quand je dis que je ne connaissais pas Jésus-Christ, c’est que je ne connaissais pas Sa Justice, celle de Dieu ; déjà à travers cet « Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».
Cependant un jour quelqu’un m’a présenté cette justice, celle de Dieu, qui est « par Jésus-Christ », alors ce fut la surprise.
Oui, cette justice m’a été détaillée avec des précisions que je ne connaissais pas.
Cette Justice de Dieu qui met justement en avant l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Non seulement c’était mis en avant, mais c’était surtout mis au Centre.
En fait, j’ai vu au fur et à mesure de découvertes sur les Ecrits Bibliques, que ce centre n’est autre que la personne de Jésus-Christ : Je dirais même aujourd’hui que ce centre est en fait son propre cœur, si je puis m’exprimer ainsi.
Sa Justice est l’expression de son amour en son cœur.
Cette manifestation grandiose, magnifique, est une véritable invitation à quiconque pourrait l’entendre. Oui l’entendre, afin que par elle il soit justifié par le Seigneur de cette Justice : Jésus-Christ.
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Comment cela s’est passé pour moi ?
Je ne saurai l’expliquer ; techniquement cela me semble impossible.
Lorsque j’ai pu entendre sa « vraie justice », alors j’ai été amené vers Lui et je ne saurai dire exactement « comment ».
Je sais que les choses se sont faites de manière simple, directes et naturelles.
Je préciserai aussi que je n’ai pas senti à ce moment-là une volonté de ma part, mais plutôt d’une attirance naturelle, une attirance qui ne forçait en rien mon être intérieur.
Cette attirance ressemble à celle d’un homme attiré et qui n’a rien pour s’opposer à cette attirance, mais au contraire qui ne voudrait pas qu’on la lui ôte : il est à la fois faible, comme désarmé, et pourtant ô combien heureux, en paix dans son être intérieur.
Plus tard j’ai appris que c’était la foi qui m’avait amené à Lui, le Seigneur, et que c’est Lui-même qui, par sa Parole, avait suscité ma foi pour la faire venir à Lui et m’amener à Lui en même temps.
Franchement que peut-il y avoir de plus beau et de meilleur dans sa vie que de voir se découvrir devant nous une personne merveilleusement belle, au point d’en être attiré à ce point ?
Oui je veux parler de Jésus-Christ, le Seigneur ; et ce terme de Seigneur lui va parfaitement, tant il est juste, bon, généreux, et ce de manière illimitée.
Quand une telle personne se découvre à vous, alors vous vous trouvez comme insignifiant. Et, quand par divers textes et passages des Ecrits Bibliques, ce Seigneur vous fait comprendre que non seulement Il se charge de nos problèmes, mais qu’en plus -et surtout dirais-je Il nous invite à devenir comme Lui, en invitant notre cœur impur à devenir comme le Sien, alors se crée en nous quelque chose qui vous transforme en adorateur.
Plus encore c’est Lui qui, par ses qualités d’être spirituel et parfait, vous imprègne de sa personne, vous nourrissant intérieurement, vous permettant de grandir, de « croître en Lui”, en Esprit.
Alors j’ai vu nettement que c’est Lui, le Seigneur, qui est notre Justice. Il a été fait Justice pour nous.
En clair, le Seigneur Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, a effacé mon ardoise de péchés une fois pour toutes lorsqu’il a été crucifié, versant son propre sang une fois pour toutes, une fois pour tous, une fois pour l’éternité, dirais-je.
Ce jour d’automne 95 où j’ai vu en moi ce « Seigneur de Justice », alors j’ai pleuré comme jamais je ne l’avais fait, tant j’ai été touché par la merveille de sa Personne.
Dans les jours qui suivirent j’ai ressenti une paix intérieure : Un sentiment de bien-être intérieur qui ne peut se comprendre que lorsqu’on le vit intérieurement.
Avec cette paix est venue aussi la joie. Je le précise, car avant on me disait que j’étais triste.
Cette joie se manifestait et se manifeste encore par le chant. Avant je ne chantais pas.
Je sais que cela peut paraître de peu d’importance, mais quand la joie est perceptible par le chant, alors elle est vraie car elle est bien vivante.
Ces choses que sont la paix et la joie étaient nouvelles pour moi. Donc si elles étaient nouvelles pour moi c’est que je réalisais aussi qu’elles ne venaient pas de moi mais d’un autre. Oui cet « autre » était bien et est encore aujourd’hui Celui qui m’avait délivré : Jésus-Christ, le Seigneur de Justice, Lui « la Justice de Dieu ».
C’est alors que je peux exprimer cette justice de Dieu dans ces mots : Je pèche, puis un autre vient pour payer à ma place et effacer mon ardoise, une fois pour toutes.
Vous me direz que cela peut paraître léger comme fruits : Je parle de fruits que sont la paix et la joie. Mais quand vous en êtes privé, alors vous les appréciez très fortement et de manière tout autant naturelle.
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J’ai fait aussi une autre belle découverte, celle d’un père, d’un Père, de Dieu le Père éternel.
Après avoir découvert le Fils, déjà par sa Justice, puis ensuite par d’autres traits de caractères “divins”, j’ai découvert en Jésus-Christ qu’Il présentait le Père éternel, Dieu.
Oui, Jésus-Christ, que je découvrais chaque fois un peu plus, me permettait dans le même temps de découvrir Dieu le Père ; ce qui est confirmé par un passage et une parole de Jésus qui, rappelons-le est Fils de Dieu.
Jean 14v9 : Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe !
Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis tu : Montre nous le Père ?
Or le dessein du Père éternel est de se faire une famille.
Oui le Fils de Dieu, Jésus-Christ, après nous avoir déchargés de ce qui nous empêchait d’accéder à Lui, nous prend en Lui, qui Lui-même est dans le Père.
Je la vois là, la famille du Père éternel.
J’en viens à parler du Père, car moi-même je suis issu d’une famille de onze enfants.
Mais ce que j’ai appris de ma mère, c’est que mon père ne me portait pas dans son cœur. Je n’ai jamais su pourquoi, et en même temps je ne lui en ai jamais voulu ; je pense que j’avais tout simplement besoin de plus d’échanges avec un père qui m’apprendrait de belles choses.
C’est aussi pour cela que le dessein du Père éternel m’a beaucoup touché.
Et j’ai appris, au travers des Ecritures, que Jésus est non seulement Fils de Dieu, mais aussi un Père ; oui le Père éternel : Dieu. Et que le dessein du Père Dieu est aussi en le Fils, Jésus-Christ. En voici la preuve :
Jean 14. 10: Ne crois tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi–même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.
Croyez moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
En découvrant qui est Jésus-Christ, j’ai donc aussi découvert un père, celui qui m’avait manqué, un Père…
Un père qui est bon, généreux, juste, éternel, donc toujours présent et disponible, doué d’une omniprésence et qui répond de diverses manières bien mieux même qu’on ne peut l’espérer.
On découvre sa Sagesse à chacune de ses paroles à en devenir adorateur.
Le don de sa vie sous diverses formes nous étonne chaque fois plus, et nous donne vraiment envie de Lui rendre gloire.
Avant je le cherchais, et depuis que Lui m’a trouvé -car je ne savais pas moi-même le trouver-, alors depuis je ne cherche plus, sinon de le découvrir davantage pour la joie qui est en vérité la sienne. Je dis la sienne car la vraie joie vient du ciel.
Oui, là où domine et règne l’amour et la justice de Dieu en son Fils Jésus-Christ, il y a toujours plus de joie et de plus en plus.
Daniel A
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