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Les preuves de l’apostolat de Paul

par | Mis à jour le 23 Dec, 2022 | Publié le 9 Sep, 2021 | Etudes bibliques

Chers lecteurs et lectrices, veuillez prendre en compte que tous nos documents sont « sans aucune accusation ».

En effet nous croyons qu’au commencement l’homme n’était pas pécheur mais qu’il l’est devenu par un autre, par le serpent.

N’ayant jamais cherché à être pécheurs, nous ne nous considérerons pas en tant que pécheurs volontaires, bien que le péché soit entré en nous.

Ecrit le 27/03/2016

Les preuves de l’apostolat de Paul

Préface : 

Bonjour à tous dans le Seigneur Jésus, (mo

Comme c’est sans doute le cas pour la plupart d’entre nous, j’ai beaucoup d’amour pour Israël. J’en ai aussi pour tous les hommes, bien entendu, mais tout spécialement pour chaque personne qui a tout ce qu’il faut pour trouver « la Voie », mais qui passe malheureusement juste à côté. Ou bien quelqu’un qui n’entre pas pleinement dans la liberté, c’est-à-dire « être réellement libre ».

C’est un peu comme la centième brebis : Le chrétien, comme son Maître, s’intéressera toujours plus à elle qu’aux 99 autres, à cause du danger imminent qui est sur elle.

J’aime donc Israël à ma manière. L’un pourra l’aimer d’une façon, l’autre d’une autre, et emploiera donc les moyens qui vont en rapport.

Le principal c’est que le moteur de ma motivation soit « l’Amour de Dieu répandu dans mon cœur par le Saint-Esprit ». Dans ce cas cela me suffit, car alors il ne s’agira pas de mon amour, mais du Sien. Et ça fait une grande différence !

Et comme j’aime Israël, j’aime en même temps l’Israël de Dieu.

Comme vous, sans doute aussi, j’ai donc beaucoup de préoccupations pour ceux qui ne sont pas sûrs d’eux, qui cherchent et cherchent encore, ce qui est pourtant juste devant, mais que les vicissitudes de ce monde et les faux enseignements rendent captifs et partiellement aveugles, alors que Dieu les aime par-dessus tout.

C’est dans cet état d’esprit que j’écris ce papier.

J’ai été comme eux, mais la grâce de Dieu m’a sorti de là. Par conséquent, sachant d’où je suis sorti, mon réflexe naturel et de chercher à aider l’autre, car je sais ce que c’est que « d’être dans la fosse ».

Donc voici ce petit document à l’attention de tous ceux et celles qui s’y reconnaîtront :

Les preuves de l’apostolat de Paul


Je suis obligé de constater que bien des chrétiens, en tous cas des croyants, manquent bien souvent de sécurité. Ils ont comme un déficit de sécurité. Ils ne savent plus qui croire, qui écouter, et cela enlève un grand pan de leur sécurité intérieure.

Pour quelqu’un en particulier, il aura même le sentiment d’avoir perdu la foi, parce qu’il entend tellement de choses qu’il ne sait plus qui croire, quoi croire.

C’est à eux en particulier que j’envoie ce message, espérant leur être un secours ; c’est là mon vœu.

Les Écritures nous enseignent qu’il y eut un temps où des chrétiens eurent aussi de forts doutes, pour diverses raisons que je n’évoquerai pas ici, tout de suite, de peur de tout mélanger et prendre le risque de rendre incompréhensible le sujet d’aujourd’hui.

Oui, parce que ces chrétiens avaient pratiquement perdu les bases de leur foi, un remède efficace leur fut donné. En effet il leur fut demandé de constater, plutôt que de croire.

Ce message, je vous le redonne aujourd’hui, en direction de quelqu’un qui n’aura même pas, à la limite, besoin de foi, mais seulement de constater une chose. Je pense que ça, beaucoup d’entre-nous peuvent le faire. Constater c’est constater, c’est tout.

En fait, il s’agit de l’histoire d’un homme qui avait dit la vérité concernant l’évangile de Dieu ; mais où, après son départ, des faux ouvriers passèrent derrière lui et distillèrent des choses qui, peu à peu, en vinrent à saboter la foi première de ces chrétiens, issus de la prédication de l’évangile de Dieu.

Je pense que vous aurez compris de vous-mêmes qu’il s’agit ici de l’apôtre Paul, et aussi des ennemis de l’évangile.

Oh ! Ce n’était pas toujours des détracteurs du genre « face à face » ; non, c’était bien plus subtil, tout se faisait par en-dessous.

Pour combattre contre cela, vu que la foi des chrétiens en herbe avait été sabotée, l’apôtre Paul usa d’un moyen très simple et très efficace : La raison humaine. Oui, il demanda simplement de constater quelque chose.

C’est ce que je vous propose aujourd’hui de voir ensembles.

——

Le constat en question se trouve écrit dans l’épître aux Galates, chapitre premier et verset 11, jusqu’au chapitre 2 verset 14 :

11-12     Je vous déclare, frères, que l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai, ni reçu, ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.

13-14     Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le Judaïsme ; comment je persécutais à outrance et ravageais l’Eglise de Dieu, et comment j’étais plus avancé dans le Judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères.

15-18     Mais, lorsqu’il plut à Celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie. Puis je revins encore à Damas.

18         Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, (Pierre) et je demeurai quinze jours chez lui.

19         Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur.

20         Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.

21         J’allai ensuite dans les contrées de la Syrie et de la Cilicie.

22-24     Or, j’étais inconnu de visage aux Eglises de Judée qui sont en Jésus ; seulement elles avaient entendu dire : « Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi qu’il s’efforçait alors de détruire ». Et elles glorifiaient Dieu à mon sujet.

2          1-2        Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi ; et ce fut d’après une révélation que j’y montai.

Je leur exposai l’Évangile que je prêche parmi les païens. Je l’exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain. (A comprendre à la fin)

3-4        Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire. Et cela, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir.

         Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l’Évangile fût maintenue parmi vous.

6          Ceux qui sont les plus considérés ‑quels qu’ils aient été jadis, cela ne m’importe pas- Dieu ne fait point acception de personnes ; ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien !

7-9        Au contraire, voyant que l’Évangile m’avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, car celui qui a fait de Pierre l’apôtre des circoncis a aussi fait de moi l’apôtre des païens, et ayant reconnu la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.

10         Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire.

11         Mais lorsque Céphas (Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible.

12         En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, (donc ces personnes envoyées par Jacques), il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis.

13         Avec lui, (donc Pierre), les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.

14         Voyant qu’ils ne marchaient « pas droit » selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas (c’est-à-dire au responsable de cette dissimulation), en présence de tous : « Si toi, qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi (dans ce cas), forces-tu les païens à Judaïser ? »

15        «Nous, nous sommes Juifs de naissance et non pécheurs d’entre les païens»était en effet le message que laissait derrière lui Pierre. L’ensemble de cette notion, en Pierre, étant notée dans les livres des Actes des apôtres. Il suffit de lire pour comprendre de cette notion, surtout lors de l’épisode de la nappe avec les animaux purs et impurs.

 

Mais quel est donc le message que voulait faire passer Paul aux chrétiens de Galatie, et à nous par retombée ?

Je vais essayer de développer un peu plus sa pensée, espérant que cela apportera un peu plus de lumière. Sinon n’en tenez pas cas.

–              Pierre, pourquoi uses-tu de dissimulation ?

–              Où sont tes réelles convictions ?

–              Pourquoi donc agis-tu d’une telle manière avec les uns, et d’une autre manière avec les autres ?…

–              Pourquoi changes-tu de pied, selon les circonstances ?

–              Puisque tu es d’accord de changer d’attitude, comme tu le fais aujourd’hui en mangeant avec des païens, bien qu’en toi tu les rejettes, pourquoi incites-tu, dans ce cas, les païens à « judaïser », toi qui n’a pas le courage de tes opinions ?

–              De quoi as-tu peur, Pierre ?

–              Pourquoi crains-tu autant les «circoncis», vu que tu es de leur côté ?

–              Aurais-tu quelque chose à cacher qui ne doive être découvert devant eux ?

–              Qu’as-tu à craindre de ce que tu fais avec les païens, hors de la présence des circoncis ?

–              Pourquoi te déguises-tu ainsi, essayant de faire croire aux païens ce que tu n’es pas devant les circoncis, et essayant de faire croire aux circoncis ce que tu n’es pas devant les païens ?

–              Pourquoi ce revirement soudain, juste au moment où arrivent quelques personnes envoyées par Jacques, le frère du Seigneur Jésus «selon la chair», et que, selon cet enseignement de Jacques, «tous sont zélés pour la loi» ?

–              Pourtant, ne sais-tu pas que selon la vérité de l’évangile, toutes les nations sont comprises dans la bénédiction qui fut annoncée à Abram le croyant, selon qu’il est écrit : «Toutes les nations seront bénies en ta postérité». (Donc une postérité issue du croyant Abram).

–              Or la postérité en question, c’est le Christ, celui que tu dis connaître et dont tu as déclaré formellement : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant», lorsque Lui-même te demanda ainsi qu’aux autres disciples : «Qui dites-vous que je suis» ?

–              Pierre tu sais bien que sous ce rapport de foi il n’y a ni juifs, ni grecs, ni quoi que ce soit d’autre, -puisque d’ailleurs tu manges toi-même aujourd’hui avec des païens. Tu sais donc bien que tous sont regroupés dans la même bénédiction donnée à tous les «croyants», qu’ils soient juifs ou non-juifs…

–              Tu sais bien cela, puisque cette «bénédiction» qu’est le Christ, ou : Le «Sauveur envoyé», ne fait aucunement mention d’une différence de race ou de quoi que ce soit de ce genre, sous ce rapport de foi.

–              Pierre, l’Évangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit

–              Pourquoi donc ne marches-tu pas droit, selon cet évangile ?

–              N’a-t-il pas la puissance de te faire marcher droitement, cet évangile ?

–              Cet évangile, n’est-il pas tout aussi puissant pour les juifs que pour les non-juifs ?

–              Et toi, puisque tu te dis «apôtre des juifs», à combien plus forte raison la puissance de cet évangile ne te porterait-il pas à marcher droitement, puisqu’en tant qu’apôtre tu es censé être représentant de cet évangile envers les juifs ?

–              N’y aurait-il pas là une sorte d’altération dans le concept que tu as de cet évangile de Dieu, Pierre ?

–              Ton attitude, qui est de passer de l’un à l’autre en un instant, cela ne ressemble-t-il pas à ce que disait le prophète Elie au sujet de «clocher des deux côtés», c’est-à-dire aller tantôt d’un côté, tantôt de l’autre ?

–              Si  tu reconnais qu’il n’y a qu’un seul Corps sous le rapport de la foi, donc –un seul évangile-, pourquoi ne pas laisser vivre chacun sa vie normalement, au lieu de les influencer en changeant rapidement d’attitude, comme tu le fais ici devant nous ?

–              Pourquoi à Antioche te comportes-tu comme un vrai chrétien et non plus comme un juif, puisque tu vas manger avec des Païens, alors que lorsque viennent des gens venus de Jérusalem, -donc zélés pour la loi», tu quittes soudainement le repas ainsi que les gens avec qui tu te trouvais l’instant d’avant ?

–              Lorsque tu agis de cette manière, n’incites-tu pas les autres à penser qu’il existerait deux évangiles, un pour les Juifs et un pour les non juifs ?

–              Et si, en dernier, après avoir mangé avec les non-Juifs, tu quittes subitement ce repas fraternel pour aller vers les Juifs, ne cherches-tu pas à montrer la supériorité des Juifs par rapport à l’évangile, et ainsi ajouter de la loi à l’évangile, qui lui est seulement «par la foi et pour la foi» ?

–              Si tu crois qu’il y a un seul Corps en Christ, -et ce sous un rapport de foi-, pourquoi pousses-tu donc un païen à judaïser, chose que tu fais en te retirant d’eux pour te mettre du coté de ceux qui viennent de Jérusalem, donc «ceux qui sont zélés pour la loi» ?

–              Pourquoi manges-tu avec les païens, et en même temps les pousses-tu à judaïser quand viennent des hommes envoyés par Jacques, en t’esquivant de la sorte et en allant vers les derniers arrivés ?

–              Pierre, sous le rapport de la foi, y aurait-il des gens «plus excellents» ?

–              Qu’est-ce qui t’empêche d’agir d’une même manière devant tous, Pierre ?

–              Craindrais-tu Jacques, parce qu’il est le frère de Jésus selon la chair ?

–              Pourquoi entraines-tu les païens dans ton hypocrisie, fruit de ton attitude générale qui te pousse à ne jamais prendre parti  pour l’évangile de Dieu ?

–              Pourquoi fais-tu passer ce message sous-entendu : «Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens» ?

–              Ne vas-tu pas ainsi contre l’évangile de Dieu, Pierre ?

Voilà l’affaire, frères et sœurs dans la foi. C’est un peu complexe, mais en faisant un petit effort de concentration, nous verrons s’animer ce que tous ces passages veulent nous montrer.

Je sais bien que l’on pourrait tirer, là ou là, quelques passages utiles à enseigner sur un point particulier, mais ce n’est pas du tout mon but aujourd’hui. Aujourd’hui voyons plutôt à quoi correspond tout cet ensemble, afin que sécurité soit donnée à ceux et celles qui en manqueraient.

En effet, l’ensemble de ce passage sert seulement (je dis bien seulement), à démontrer que l’apôtre Paul n’a jamais reçu d’un homme l’évangile qu’il annonçait.

Jamais !

Au contraire, il déclare haut et fort qu’il l’a reçu par une révélation de Jésus-Christ.

Là au moins, c’est clair.

Les Écritures elles-mêmes vont donc prouver à « ceux qui manquent de sécurité par rapport à l’évangile de Paul, (savoir s’il est véritable ou non), qu’ils peuvent faire une confiance totale aux écrits de l’apôtre Paul. Ils n’auront qu’à constater, c’est tout.

L’évangile qu’a reçu Paul, lui est parvenu au moyen d’une révélation divine. La preuve : C’est qu’il n’a jamais rencontré Jésus de son vivant, et ensuite aucun apôtre qui aurait pu le lui communiquer.

Il faut donc que cet évangile soit d’ordre divin ; donc parfaitement recevable. Que cela soit bien entendu.

Par expérience, je sais que bien des croyants, et mêmes certains chrétiens, disent à propos de Paul : « Oh Paul, vous savez, avec ses révélations… « Montrant par là qu’ils ne croient pas dans son exposé de l’évangile, pour ne pas dire dans l’évangile tout court.

J’ai connu personnellement des gens comme ceux-là, donc je sais de quoi je parle, vu que le problème a mis des années avant que ça sorte. Je sais donc qu’une grande incertitude règne encore par rapport à l’évangile de Dieu, délivré par Paul.

Vu que l’apôtre Paul a reçu l’évangile par une révélation de Jésus-Christ, on peut donc déjà se demander « comment » les autres apôtres ont-ils reçu les enseignements de Jésus…

Oh c’est très simple : Ils étaient contemporains de Jésus, donc ils l’ont connu selon l’Esprit, sans doute, mais aussi selon la chair. Il y eut un peu des deux.

Mais lisons-le plutôt :

2 Corinthiens 5 ; 16 b :

« Et si nous avons connu Jésus selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière« .

A de nombreux passages il est aussi écrit « qu’ils se ressouvinrent ». C’était donc après la mort et la résurrection de Jésus.

« Ils se ressouvinrent »…

Pensez-vous que cela ressemble à une vraie certitude ? En fait ils en étaient à essayer de recoller les enseignements de Jésus depuis leurs souvenirs. C’était déjà bien ! Mais seulement il y avait un ennemi dans l’ombre, et donc il était urgent qu’un homme se lève ; un homme qui, lui, n’ait pas du tout besoin de se « ressouvenir sans cesse » pour pouvoir agir. (Je ne le nommerai pas ici, cela fait partie d’un autre document beaucoup plus gros)

Voilà, j’espère que ça défrichera un peu le terrain.

Donc, à cause de ce grave problème, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Galatie de manière à prouver la vérité de son évangile de Dieu par un moyen « historique » et même par un moyen « géographique ».  Oui je dis bien géographique.

Il déclare, en effet, au verset 15, qu’après avoir « reçu la révélation du Fils », il partit tout de suite vers l’Arabie. Puis qu’il revint à Damas.

Ici, ce sont donc des faits « géographiques ».

Donc jusqu’ici, point de contact de Paul avec d’autres apôtres.

Ensuite, de 18 à 20, Paul déclare que, « voulant faire la connaissance de Pierre », il demeura chez lui 15 jours. Mais il déclare fortement que là, il ne vit aucun autre des apôtres :

« Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur.

(Donc pas Jacques l’apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur)

Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

C’est fort !

Ici, Paul est catégorique. De plus il prend Dieu à témoin que ce qu’il déclare ici, est vrai. Ce n’est pas rien.

C’est donc qu’il s’agit ici d’une affaire extrêmement importante !

Je rappelle qu’il s’agit ici de savoir si oui ou non, à part Pierre et Jacques, le frère du Seigneur, Paul a pu rencontrer un autre apôtre. (Donc quelqu’un qui lui aurait annoncé l’évangile, et que Paul aurait ensuite retransmis)

Il ne restait donc que le cas de Pierre et Jacques, le frère du Seigneur.

Le point crucial de tout ceci étant : La révélation. Le fait que c’est par révélation que la chose fut donnée à Paul, donc par l’Esprit.

Pour nous, quelquefois on ne comprend pas bien pourquoi Paul, à cet endroit, fut tellement catégorique, au point de prendre Dieu à témoin (devant Dieu je ne mens point) ; mais nous allons avancer un peu et la chose deviendra de plus en plus évidente.

——

Après son séjour en Arabie, au point de vue « historique et géographique », le seul apôtre qu’a vu Paul ce fut Pierre, quand il demeura chez lui 15 jours.

Evidemment, on pourrait tout de suite se dire que, vu que Paul logea chez Pierre 15 jours, Paul aurait pu être évangélisé par Pierre. Et il est vrai que ce serait logique à l’entendement humain. Seulement la suite du texte nous détaillera quelle était l’énorme différence de notions, au point de vue de l’évangile, qui existait entre Pierre et Paul, et par conséquent qu’il n’a pu recevoir l’évangile de Pierre.

Pendant les 15 jours passés chez Pierre, il ressort que de leurs discussions, il n’est pas possible de dégager une différence de point de vue sur l’évangile, sans quoi cela aurait été noté par Paul dans cette épître aux Galates. Il fallut, au contraire, qu’un acte se passe, plus tard, pour que tout se dévoilât et donc prouver que Paul n’avait pu recevoir le véritable évangile de la part de Pierre quand il logea chez lui 15 jours.

Et pour cause : Pierre fut pris en défaut à Antioche ! Il fut repris en face par Paul.

Dont acte.

Il est vrai aussi que l’apôtre Paul rencontra Jacques, le frère du Seigneur, qui n’était pas un apôtre, mais qui était « grandement considéré ». Donc pas d’apôtre là aussi.

Cependant, à propos de Jacques qui était « grandement considéré », nous voyons, au verset 6 du chapitre 2, que Jacques n’imposa pas non plus quoi que ce soit à Paul, pas plus que Pierre d’ailleurs, ni Jean :

         Ceux qui sont les plus considérés ‑ quels qu’ils aient été jadis, cela ne m’importe pas, Dieu ne fait point acception de personnes ; ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien !

Rien ne put empêcher Paul. Même pas le frère de Jésus qui était pourtant grandement considéré.

Tite était un païen, mais « ceux qui étaient les plus considérés » ne réussirent pas à imposer quoi que ce soit à Paul, ce qui prouve que ces apôtres étaient encore « sous loi », bien qu’apôtres de Jésus-Christ.

Mais bon, il faut dire qu’ils n’étaient que des « témoins oculaires » de la mort et de la résurrection de Jésus :

Luc 1 ; 1 et 2 : Plusieurs, ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, etc.

Non, je veux simplement aller étape par étape, et prouver que l’apôtre Paul ne reçut « aucun évangile » de la part d’un homme, c’est tout !

Puis nous lisons l’affaire de Pierre, repris en face par Paul, de 11 à 15. Affaire lamentable que celle de Pierre, qui, venant à Antioche, mange avec des Païens… Mais subitement quand il voit venir des gens envoyés par Jacques, le frère du Seigneur, (pas l’apôtre) il change brusquement d’attitude… (Vraiment étrange tout ça !)

Paul le reprend alors en face, et s’adresse à lui en tant que responsable de la situation, ayant vu qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’évangile.

La vérité de l’évangile…

Nous apprenons donc ici qu’il y a une vérité de l’évangile dans laquelle Pierre ne marchait pas droit…

Paul nous apprend aussi, à l’inverse, que son évangile étant la vérité, lui, il y marchait droit dedans !

Bien. Mais alors pourquoi Pierre ne marchait-il pas droit dedans ?

Là non plus je ne désire pas entrer plus avant dans le sujet, sans quoi le fil de la pensée risquerait de se perdre. Ce que je note cependant, c’est que Pierre avait cette vérité, même si elle était comme embryonnaire en lui ; mais surtout qu’il ne « marchait pas droit dans cette vérité », sans doute à cause de ce manque de sûreté.

Il n’en avait pas plus, de sûreté, que Jacques, le frère de Jésus, et pas plus que Jean à l’époque. Il n’y a qu’à lire le texte en entier pour s’en convaincre : Ils se mirent à tous les trois pour imposer quelque chose à Paul, mais n’y réussirent pas !

Au contraire, Paul fut capable de reprendre en face Pierre, « d’user de dissimulation ».

Donc, là encore, arrivés à ce point précis, aucun évangile véritable ne put être donné à l’apôtre Paul, autrement que par une révélation de Jésus-Christ.

Mais je voudrais maintenant revenir sur cet évangile, non de Matthieu, non de Marc, non de Luc ni de Jean, mais de l’évangile de Dieu : Rom. 1 ; 1-4 :

Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts), Jésus-Christ notre Seigneur, etc.

Cet évangile est donc celui de Dieu. C’est-à-dire la bonne nouvelle annoncée depuis tout temps, tout d’abord par les prophètes, puis par… Par qui ? Eh bien nous venons de le lire :

« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’évangile de Dieu« .

(Voyez que Paul ne fut pas nommé parmi les douze apôtres, témoins oculaires, mais cependant « mis à part » par Dieu Lui-même)

Comprenons bien que si la même chose avait été reçue avec la même force et la même Vérité par « ceux qui étaient les plus considérés », il n’y aurait jamais eu de différents entre eux et Paul !

Il y avait donc un seul évangile, mais dans lequel certains ne « marchaient pas droit dedans ».

Pour ne pas marcher droit dans quelque chose de vrai, il faut lui ajouter ou retrancher des éléments susceptibles de lui donner une autre teinte.

Le résultat ?

Oh c’est simple. C’est écrit :

1 ;7 Non pas qu’il y ait un « autre Evangile », mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Jésus.

Presque rien…

Amis, si vous êtes troublés, ou bien si vous sentez que l’on veut renverser votre foi, vous rendant ainsi vulnérables, c’est peut-être parce que vous avez entendu un évangile « altéré », (écrit autre part). Un évangile dans lequel ceux qui le prêchent « ne marchent pas droit dedans », pour des raisons qu’ils sont les seuls à connaître. Soit parce qu’ils n’ont pas bien compris le plein sens de l’évangile, soit parce que celui-ci remet tout en question, et que ça en coûte à la sagesse humaine, à la chair.

Oh ! C’est sûr que le différent n’apparut pas tout de suite. La preuve, c’est qu’après quinze jours passés chez Pierre, apparemment il n’est fait mention « d’aucun différent flagrant entre lui et Paul ». Pas plus qu’avec Jacques, le frère du Seigneur.

Apparemment tout se passait bien. Oui apparemment…

Le mal était bien caché en-dessous, mais impossible de le faire paraître au grand jour. Il fallut que ce soit autre part, à Antioche, là où les disciples furent appelés chrétiens par les gens de la ville, que le problème vienne enfin à la lumière. Comme quoi les maux les plus terribles ne sont pas forcément ceux qui se voient tout de suite.

C’est sûr que par la suite il y a eu du changement en tous les autres apôtres, et d’ailleurs l’apôtre Paul évoque bien la chose quand il dit : « Et si nous avons connu Jésus selon la chair, nous ne le connaissons plus de la même manière…« . Un fort travail intérieur dut avoir lieu pour en arriver à une telle déclaration !

Frères et sœurs dans l’incertitude, ou ceux qui sont dans un sérieux manque de sécurité, ou encore tous ceux qui sont entre deux choses, deux notions, sachez que vous avez là un moyen efficace de vous baser durablement.

Il suffit d’avoir un peu de bon sens pour savoir à qui exactement l’évangile a été confié de manière complète et indélébile, dès le début ou presque. Là vous ne pouvez pas vous tromper ni être trompé.

En effet, Paul arriva bien après Pierre et les autres apôtres en tant que témoins oculaires. Mais ce fut pour redresser une situation qui s’aggravait peu à peu. (A voir une autre fois, Dieu voulant)

En vérité l’apôtre Paul nous délivre l’évangile de Dieu ; pas le sien. Les épîtres qu’il envoie, là ou là, ne font que confirmer l’évangile contenu dans l’épître aux Romains, car c’est là que se trouve le condensé de l’évangile.

Jean, lui, l’annonce aussi, mais à sa manière. C’est plus subtil, c’est plus fin. Tout ce qu’il écrit est comme un plat raffiné pour des gens qui aiment Jésus, ou bien fait pour l’aimer encore plus. En fait il y a de très nombreux passages entre ce que déclare Jean et Paul, et entre ce que disent Jean et Paul et Jésus.

Oui vous pouvez être tranquilles si vous croyez à cet évangile.

Jamais vous ne serez trompés par rapport à l’évangile, et donc à votre salut, si vous commencez par recevoir l’enseignement de l’épître aux Romains, par exemple, bien que cette lettre soit un peu difficile à déchiffrer, sans doute à cause des mots et termes employés.

Jugez plutôt le début :

Romains 1 ; 16 et 17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile : C’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui (l’évangile), est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit :

Le juste vivra par la foi. »

Oui il vivra. C’est une promesse formelle.

Celui qui croit en moi vivra éternellement, déclare Jésus formellement.

Là au moins c’est clair.

Pourquoi Paul dit qu’il n’a point honte de l’évangile ? Simplement parce que c’était un certain état d’esprit qui régnait à l’époque ; et peut-être même certains serviteurs de Jésus.

Quelle était cette honte ? Celle de partir à l’opposé de la « loi du nombre ». A l’époque il était de bon ton d’être du côté de la loi, même si c’était une loi de mort. (2 Corinthiens)

C’est honteux, ne trouvez-vous pas, le fait d’avoir honte de l’évangile ?

En effet, pour quelqu’un sous loi qui essaie de se sauver par ses propres œuvres, il était honteux d’être sauvé par la simple foi en Jésus-Christ. Oui c’était honteux parce que trop simple, pas assez coûteux pour la chair.

Voilà. D’entrée le ton est mis. On voit bien ce qu’est l’évangile, pourquoi c’est fait, en direction de quoi, en direction de qui, et qu’est-ce qu’il révèle.

Evidemment, cet évangile provoque obligatoirement un changement de régime. Et plus tôt ce changement se réalise dans une personne, mieux c’est. (Actes 10 ; 1 à 29 et tout le contexte)

Oui, nous voyons dans ce passage d’Actes 10, qu’il a fallu que l’apôtre Pierre, celui qui avait pourtant reçu de grandes promesses de la part de Jésus, revienne en lui-même et fasse demi-tour sur ses fausses convictions, car Dieu l’avait enseigné. (Lire tout le texte pour bien comprendre)

Eh oui, le grand apôtre Pierre était encore sous loi

Voyez quand même que si les chrétiens d’origine juive en venaient à ne pas pouvoir manger avec des païens, ou encore les obliger à les circoncire, c’est qu’il y avait un sérieux problème de compréhension de l’évangile de Dieu ! Evangile qui est universel et adressé à tous les hommes, sans distinction.

(Car Dieu a tant aimé…. le monde).

Quand on voit qu’il a fallu qu’à trois reprises une vision d’origine divine soit appliquée aux yeux embués de Pierre, afin qu’il accepte enfin de ne pas regarder comme impur ce que Dieu regarde comme pur, on se rend mieux compte de l’ampleur du problème chez Pierre !

Trois fois ce n’est pas rien ! Surtout quand cela vient de Dieu Lui-même.

Paul n’avait pas ce problème. A l’envers de cela, son réel problème était de faire passer le véritable évangile à des chrétiens encore sous loi.

Donc, là encore, pas de trace d’un évangile qu’aurait reçu Paul de la part d’un autre homme.

———

Voilà, je pense qu’il n’est pas nécessaire d’aller plus avant dans les précisions. Il suffit juste de constater que l’apôtre Paul n’a pas reçu l’évangile de la part d’un homme, mais que ce fut par une révélation de Jésus-Christ.

De plus, il faut savoir que ce qu’il a reçu lui a permis de recadrer les autres apôtres appelés « les plus considérés ».

Les douze étaient des témoins oculaires ; mais ça ne faisait pas d’eux, tout au moins au début, des « affranchis du Seigneur ». Non, ils étaient encore esclaves, mais ne le savaient pas.

Pourquoi ? Parce qu’ils avaient connu Jésus « selon la chair ». Or vous savez combien la chair est trompeuse, vu que le péché est dans les membres, dans la chair.

Il est vrai qu’ils avaient beaucoup appris de Jésus, il n’y a qu’à lire le discours de Pierre pour en être convaincu. Cependant cette connaissance était bien limitée par rapport à « recevoir par révélation », comme ce fut le cas pour Paul.

Recevoir par révélation c’est recevoir par l’Esprit de Dieu ; c’est beaucoup plus puissant que par des moyens humains ; et surtout le fruit n’en est pas le même, car n’ayant pas la même origine.

Si cela avait été possible, alors pourquoi Jésus aurait appelé et « mis à part » un nouvel apôtre, vu qu’auparavant c’était Pierre qui avait la prééminence ? Et pourquoi a-t-Il choisi un homme à la double nationalité, comme Paul ?

Les douze… n’étaient-ils pas au complet, vu que Matthias remplaça Judas ? Oui bien sûr ils étaient douze. Douze témoins « oculaires ». Douze témoins « visuels ».

C’est une chose d’être un témoin visuel, et c’en est une autre que d’être un témoin spirituel. La preuve : Le ministère de Paul fut de loin supérieur en tous points !

Suis-je ici en train de dénigrer Pierre ou Jean par rapport à Paul ? Loin de là ! Je dis seulement que Jésus a un plan concernant l’évangile, et qu’Il s’emploie à ce que celui-ci soit répandu sur toute la terre ; et pour ce faire, Il emploiera tous les moyens possibles, comme aller rencontrer un homme sur le chemin qui le menait à Damas, puis le retourner, le former et l’envoyer faire l’envers de ce qu’il faisait avant.

Alors il se passa ceci : Ce même chemin de Damas, Paul l’emprunta deux fois, mais pas de la même manière. Une fois c’était pour emprisonner des chrétiens, et la seconde fois c’était pour aller y annoncer l’évangile, et donc libérer les gens. Le chemin était bien le même, c’est sûr, mais pas l’état d’esprit et encore moins le résultat.

Il n’avait plus une religion qui allait jusqu’à persécuter l’autre, mais il avait enfin une relation avec Celui qui l’avait rencontré et redressé. En somme, un Seigneur qui l’avait sauvé de lui-même.

Oui, Paul fut sauvé de Saul par Jésus.

Que ce soit pour Pierre, Jean, ou Paul, il fallut qu’ils fassent une conversion totale par rapport à leurs anciennes convictions.

Pensez donc : Même les principaux apôtres étaient dans l’erreur !

———

Il y a donc un message très important à retenir de tout cela, et qu’on ne peut éviter :

–           L’évangile est complètement à l’opposé des concepts humains !

–           C’est divin, pas humain.

–           C’est d’en-haut, pas d’en bas.

–           C’est pourquoi c’est adressé, non aux sages et aux intelligents, mais à ceux qui ne brillent pas :

18         Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.

19         Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et j’anéantirai l’intelligence des intelligents.

20         Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?

21         Car, puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.

22-24     Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse : Nous, nous prêchons Jésus crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs.

25         Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.

26         Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.

27-29     Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.

Pour comprendre, et mieux encore pour annoncer l’évangile, il faut être prêts, nous aussi, à faire une culbute totale par rapport à nos raisonnements logiques, donc humains, parce que Jésus est venu nous parler du royaume des cieux, et pas du royaume d’en bas ; ce que continua d’ailleurs de faire Paul jusqu’à la fin. (Actes 28)

Donc je voudrais terminer ce petit papier pour dire, encore une fois, que si quelqu’un manque de sécurité, face à beaucoup de prédications souvent contradictoires, alors qu’il lise ce qu’a dit Jésus, et ensuite ce qu’a écrit l’apôtre Paul et Jean, et il n’aura plus de problèmes de voix discordantes, car tout ce qu’a dit Paul, il l’a tiré de l’enseignement de Jésus par révélation.

Par conséquent je tiens à reprendre ce qu’a déclaré formellement l’apôtre Paul :

7          Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’Evangile de Jésus.

8          Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! (Maudit)

9          Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : Si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! (Galates 1 ; 7 à 9)

Ici c’est signé et contresigné par Paul, celui qui a prouvé qu’il avait reçu cet évangile éternel par une révélation de Jésus-Christ.

–           Donc, avis à ceux qui voudraient en annoncer un autre…

–           Et sécurité éternelle pour ceux qui gardent le bon.

Jésus a dit ceci de manière interrogative : « Et quand le fils de l’homme reviendra sur la terre, trouvera-t-il la foi ? (Luc 18)

Question est ici posée par Jésus. Ce n’est pas rien !

Or, c’est justement le thème essentiel de l’évangile de Dieu, délivré par Paul :

La foi !

L’apôtre Paul

JeanP

 

Les preuves de l'apostolat de Paul

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