Un « avant » et un « après »
Témoignage de Ella
Dans ma vie, en ce qui concerne les choses de Dieu, il y a eu un « avant », et un « Après ».
Cet « Après » il s’est répété plusieurs fois, car mon Seigneur m’a libérée de tant de choses…
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Comment cela est arrivé ?
Je ne saurais pas l’expliquer. Toutes ces choses ont été produites en moi après que j’ai entendu un message qui parlait de mon Dieu, et dans lequel j’ai cru.
Par croire, je veux dire que ce message a plu à mon cœur, comme si c’était quelque chose que j’attendais depuis longtemps sans vraiment m’en rendre compte.
Ça m’a parlé.
Il y a eu comme un écho en moi qui attestait que ces choses que j’entendais étaient vraies, parce qu’elles étaient comme familières à mon cœur. C’était véritablement une bonne nouvelle de la part de Dieu.
Dans ce message, Dieu se présente comme Celui qui est bon, le bon Berger, le Père véritable, dans lequel il n’y a aucune condamnation, aucune accusation. Celui en qui se trouve tout ce qui est véritablement bon, et en abondance.
Oui ce message qui présente la Justice de Dieu par laquelle Celui qui était innocent s’est donné afin d’être condamné.
Que Celui qui était mort a été ressuscité... non pas à cause de nous, mais pour nous, pour que nous aussi nous puissions dès à présent passer de la mort à la Vie.
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Avant, je croyais en Dieu.
Je croyais aussi en ce que l’on m’avait enseigné sur Dieu dès mon plus jeune âge (je suis née dans une famille protestante évangélique) ; et je croyais ce que l’air ambiant disait de Lui.
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Ce que j’appelle « l’air ambiant » c’est notre sagesse, celle qui dit :
– Qu’il n’y a jamais rien de complètement gratuit,
– Que dans la vie il faut faire des efforts pour obtenir quelque chose,
– Cette sagesse qui aime les apparences, les grands titres, les choses grandes et belles en surface, et méprise les petites.
– Cette sagesse qui admirerait un figuier,
– qui ferait tous ses efforts pour produire de belles feuilles, sans jamais porter de fruit.
Oui je pensais que je pouvais connaître Dieu par ma sagesse…
D’ailleurs je ne savais même pas qu’il puisse y avoir une « autre sagesse » que celle que j’avais toujours connue.
Pourtant, Dieu dit bien que notre sagesse est opposée à Sa sagesse à Lui.
Mais rétrospectivement je me rends compte que je ne comprenais pas ce que cela voulait dire, puisque je n’avais jamais connu de sagesse différente que celle de ce monde.
Je pensais que cette « autre sagesse« se limitait à une « façon différente de conduire les choses« .
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Je me souviens que lorsqu’on me disait que Sa sagesse est différente, pour moi ça voulait dire « qu’Il nous fait passer par des chemins que nous n’aurions pas emprunté si les circonstances ne nous avaient pas comme forcés ; ou que sa sagesse était différente dans le sens où Dieu commandait des choses qu’on ne pouvait pas comprendre, mais qu’il fallait obéir quand même sous peine de châtiment ».
Oui, ma sagesse me disait que Dieu donnait des ordres ; qu’Il recherchait notre obéissance.
Aujourd’hui je sais que la seule chose qu’il recherche c’est la foi. La foi toute simple qui dit « oui c’est Dieu seul qui me sauve« .
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– Avant, je pensais que foi et obéissance étaient synonymes.
Maintenant ce sont pour moi des mots aussi opposés que le sont « l’ouest et l’est« , car la foi qui dit « oui, c’est Dieu seul qui me sauve » et qui se repose sur une œuvre divine, ne peut pas coexister avec la pensée sage disant « il faut que j’obéisse, que je m’améliore pour être sauvé » ; celle qui fait appel à la force et aux efforts de l’homme.
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– Avant, ma sagesse me disait que Dieu pouvait punir à la façon d’un homme.
– Ma sagesse me disait aussi que du mauvais pouvait sortir de Dieu.
Aujourd’hui, je vois que Sa sagesse est opposée à la nôtre en tout point.
Et qu’à travers notre sagesse nous comprenons tout à l’envers.
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Bien que nous lisions la bible, bien que nous priions, bien que nous obéissions, j’ai aussi pratiqué toutes ces choses ; mais j’étais coupée de Ses principes, de Sa justice, de Son amour, de Sa bonté… de Lui et de tout ce qu’il y a en Lui.
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– Qui peut donc comprendre le cœur de Dieu avec une sagesse d’homme ?
– Qui peut connaître le cœur de Dieu en apprenant des choses « par cœur » comme on apprend à l’école ?
– Est-ce la façon de procéder d’un bon père, de se faire connaître à travers d’ordres, de commandements ?
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– Que peut nous dire notre sagesse à propos de ces principes qui viennent d’un « autre Royaume » ?
– Comment acheter gratuitement ?
– Peut-on vaincre en abandonnant ?
– Comment comprendre que le plus petit est le plus grand ?
– Quelles réponses, notre sagesse peut-elle nous donner ?
– Aucune !
Ou s’il y en a, ce seront alors des fausses réponses qui soulèveront une multitude « d’autres questions« .
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Aujourd’hui, dans « le plus petit« , j’y vois Jésus qui est venu sur Terre en tant qu’Agneau pour appeler Ses brebis. Notre berger, Celui qui est à la tête.
Oui Celui qui est la tête est un Agneau !
Le plus petit du troupeau, c’est bien Lui le plus grand.
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Avant, j’avais sans cesse peur de faillir, car lorsque l’on compte sur nous-mêmes pour nous améliorer, pour « faire mieux demain« , nous savons que le résultat est loin d’être garanti.
Mais lorsque tout demeure entre les mains de Celui qui est parfait, et qui a déjà tout accompli parfaitement, alors là, oui, on connaît la sécurité. Là oui on connaît la paix véritable.
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Avant, je croyais qu’il y avait une inimitié entre le monde et Dieu ; que Dieu était fâché contre le monde à cause du péché.
Je croyais que je devais me réconcilier avec lui pour pouvoir être sauvée.
Maintenant j’ai vu qu’à la croix Il a réconcilié le monde ENTIER avec lui-même.
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Avant, je pensais que Dieu nous reprochait d’être pécheurs… alors qu’en fait Il sait de quoi nous sommes faits. Il sait que nous naissons avec cette nature pécheresse.
– Un médecin peut-il reprocher à un malade d’être malade ?
– Non. Un médecin vient pour « soigner les malades ».
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Avant, je cherchais à plaire à Dieu en cherchant à me comporter du mieux possible.
Maintenant, je vois de plus en plus que c’est lui qui, le premier, cherche à nous plaire.
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Avant, je croyais qu’il fallait que je tienne les comptes ; que je confesse et demande à Dieu « pardon pour chacun de mes péchés ».
Maintenant je vois que le Sacrifice parfait ne cultive pas le souvenir du péché, et que ceux qui bénéficient de ce sacrifice ont oublié leurs péchés, car ils demeurent en Dieu qui les a lui-même oubliés.
Oui, l’Agneau de Dieu a bien ôté le péché du monde,
Il a effacé l’acte qui nous accusait.
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Avant je luttais contre moi-même ; contre mes pensées, contre mes désirs. J’essayais de me discipliner. Maintenant j’ai abandonné le combat, et Celui qui a déjà vaincu, lutte pour moi.
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Avant, je croyais qu’il fallait que je m’aménage des moments pour me « connecter à Dieu ».
Maintenant je me vois inclue en Celui qui est de toute éternité, même dans les moments les plus simples de mon quotidien. Surtout dans les plus simples.
Oui, c’est vrai que des fois j’oublie cet état de fait, car prise par les tracas de cette vie ; mais je sais que Lui ne se laisse pas distraire.
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Avant, je pensais qu’il fallait que je m’efforce à marcher dans un chemin étroit, (comme Jésus l’a dit pour les juifs « sous la loi« ).
Maintenant, je vois que ce chemin est en fait une voie large, sur laquelle même les insensés ne peuvent se perdre, car c’est une voie dans laquelle la perdition n’existe pas.
Dans cette voie, il n’y a aucune limite à ma liberté.
Ella.N
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