Le sabbat selon l’Écriture
Le sabbat, le shabbat, le chabbat, le repos, le repos de Dieu, le repos d’Elohim
Retrouver la paix avec Dieu… Il y a eu un temps où nous avions des blocages par rapport aux choses d’en-haut et dont nous n’avions pas forcément conscience. Aujourd’hui, ces choses étant résolues, nous avons tout naturellement à cœur de partager avec vous ce qui nous a permis de retrouver cette paix avec Dieu. Aujourd’hui il s’agit du sabbat, mais nous évoquerons aussi bien d’autres sujets à questionnements. |
Une question tout d’abord :
« Selon l’Esprit des Écritures, le sabbat est-il vraiment un jour de repos physique ? »
Voici ce qui se dit, de manière générale, sur ce sujet :
- Il faut se reposer ; s’abstenir de travailler.
- Lors du sabbat, nous marquons une pause dans nos activités et nos travaux normaux pour nous reposer pendant vingt-quatre heures. (Selon la Bible, depuis le coucher du soleil le vendredi soir, jusqu’au coucher du soleil le samedi soir).
- S’abstenir de travailler chaque sabbat offre d’énormes bienfaits physiques et spirituels pour le peuple de Dieu.
- Il est interdit d’employer d’autres personnes et de les faire travailler pour nous. Non seulement nous devons nous abstenir de travailler, mais nous ne devons pas non plus faire travailler des employés dont nous avons la charge.
- Le jour du sabbat nous faisons une pause dans nos activités routinières – notre travail, nos achats, nos courses, nos activités, le sport, la télévision – pour passer la journée à faire des choses qui sont spirituellement édifiantes.
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Voyons maintenant ce que dit l’Écriture sur ce sujet :
Voici inséré le passage de l’Écriture dans Matthieu, au chapitre 12, qui parle clairement du sabbat.
Ici c’est Jésus qui répond à ce que lui disent les pharisiens quant au fait que les disciples font, selon les pharisiens, ce qui n’est « pas permis de faire » pendant le sabbat.
12 ; 1 : En ce temps-là Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat.
Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger.
2 Les pharisiens, voyant cela, lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat.
3 Mais Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition qu’il ne lui était pas permis de manger, non plus qu’à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls ?
5 Ou n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ?
6 Or je vous le dis : Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. 8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.
9 Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. 10 Et voici, il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus : Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat ? C’était afin de pouvoir l’accuser.
11 Il leur répondit : Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ?
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis !
Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
13 Alors il dit à l’homme : Étends ta main. Il l’étendit et elle devint saine comme l’autre.
14 Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de la faire périr.
15 Mais Jésus, l’ayant su, s’éloigna de ce lieu.
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Voici quelques évidences contenues dans ce texte :
1 En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger.
On voit ici que les disciples de Jésus se mettent à arracher des épis et en manger le jour du sabbat, sans que Jésus ne leur reproche quoi que ce soit.
2 Les pharisiens, voyant cela lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat.
Les pharisiens, ayant vu que les disciples de Jésus arrachaient des épis le jour du sabbat, répondent à Jésus qu’il n’est « pas permis de faire » ce que font ses disciples ce jour là.
On voit bien que les pharisiens reprochent aux disciples de Jésus de faire ce qu’il n’est « pas permis de faire » le jour du sabbat, alors que Jésus Lui-même ne reproche aucunement à ses disciples d’arracher des épis et d’en manger ce jour là.
3 Mais Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger, non plus qu’à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls ?
Jésus nomme ici David, rappelant ainsi les Ecritures aux Pharisiens, leur disant comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition qu’il ne lui était pourtant « pas permis » de manger.
5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ?
Jésus rappelle ici que dans la loi, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans s’en rendre coupables, alors qu’ils le violent. Jésus approuve donc les sacrificateurs qui violent le sabbat dans le temple sans les accuser, et sans les condamner au sujet de ce qu’ils font le service du temple ces jours là.
6 Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.
Jésus déclare ici très clairement le pourquoi de ce qui se passait, – savoir le fait que si ces Pharisiens avaient déjà condamné dans leurs cœurs ces innocents, disciples de Jésus, cela venait de quelque chose de particulier. Cela venait du fait qu’ils n’avaient pas compris le sens de ce passage des Ecritures qui disait : « Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices« .
Ainsi, selon les écritures et la traduction que Jésus donne du sabbat, on voit ici deux sens :
– Il y a le sens du sabbat en tant que miséricorde envers les autres, c’est-à-dire celui auquel Dieu prend plaisir. C’est aussi le sens du sabbat que vivait David et les siens, ainsi que les sacrificateurs.
– Et il y a le sens du sabbat en tant que sacrifice provenant « de l’homme » envers Dieu, c’est-à-dire celui auquel Dieu ne prend pas plaisir.
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9 Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. Et voici, il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils (les mêmes pharisiens) demandèrent à Jésus : Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat ? C’était afin de pouvoir l’accuser.
11 Il leur répondit : Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ?
Ici on ne voit pas Jésus dire que le sabbat c’est « se reposer de manière physique », mais Il dit que le jour du sabbat, il est bien naturel que celui qui n’a qu’une brebis et que celle-ci tombe dans une fosse le jour du sabbat, « la saisira » tout naturellement « pour l’en retirer« .
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis !
Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
L’Ecriture montre ainsi très clairement que le sabbat ce n’est pas « se reposer et s’abstenir de travailler », puisqu’au contraire on voit ici que Jésus répond aux pharisiens que celui qui n’a qu’une brebis et que celle-ci tombe dans une fosse le jour du sabbat, la saisira pour l’en retirer.
Jésus répond donc aux pharisiens que les jours de sabbat, il est bien naturel de donner ou de redonner le repos à la brebis qui l’avait perdu.
On peut voir ici que c’est celui qui est dans le repos qui est en mesure de le redonner à celui qui l’a perdu.
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Aussi dans Hébreux 4 v 9 : Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
Lisons bien :
…; celui qui « entre » dans le « repos de Dieu » se repose de « Ses » œuvres.
Il s’agit donc ici d’entrer dans le repos d’Un Autre : De celui de Dieu, qui s’est reposé de Ses propres Œuvres.
Celui donc qui essaie de faire pareil, savoir « pratiquer un repos de septième jour », se trouvera par conséquent privé d’entrer dans celui d’Un autre : Celui de Dieu Lui-même !
Tant qu’il sera dans cette erreur, il lui faudra aussi pratiquer beaucoup d’œuvres pendant la semaine pour qu’il puisse avoir de quoi se reposer le septième jour, comme Dieu s’est reposé des Siennes.
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On peut voir ainsi que celui qui entre dans le repos de Dieu ne « s’efforce » pas de se reposer d’une manière physique et extérieure, mais on voit plutôt qu’il demeure déjà à l’intérieur du repos de Dieu.
« …celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres…»
En entrant dans le repos de Dieu, l’homme se repose donc de ses œuvres… Oui ces fameuses œuvres qui n’en finissaient pas auparavant. Forcément puisqu’il essayait de faire ce que Dieu avait déjà fait.
Par contre, depuis qu’il est à l’intérieur du repos de Dieu, cet homme est alors au service des autres le septième jour, comme on l’a vu précédemment.
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Jésus le dit clairement en Marc 2 v 27 : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat ».
Jésus montre ici que tout est déjà fait en Lui et par Lui et… pour l’homme.
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Notes de fin :
Dans l’Écriture il y a bien d’autres endroits au sujet du sabbat ; mais pour ne pas faire trop long nous nous en sommes tenus à ce passage de Matthieu 12 qui explique très bien la chose en elle-même.
Nous avons particulièrement mis en avant ce passage pour montrer que le vrai sabbat, selon l’Ecriture, ce n’est pas un jour de repos physique, bien au contraire !
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D’autre part, sachez que rien de ce qui a été écrit ci-dessus de notre part n’est imposé en quoi que ce soit ou à qui que ce soit. Non, nous vous le proposons simplement.
Ce que nous avons proposé est uniquement en direction de ceux ou celles qui sont dans l’attente d’une autre vue à propos du sabbat, une autre vue que celle qu’on leur a présentée jusque-là.
levangilededieu.fr
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