Partie 5 de l’étude : « Nous ferons »…
L’alliance éternelle et ce qui s’y oppose
Pour mémoire, voici la fin du document 4 :
Je vous fais maintenant la proposition d’aller dans le nouveau testament, du temps de l’humanité de Jésus.
Là, nous verrons si cette disposition du cœur de l’homme est encore omniprésente, cette disposition qui consiste à vouloir faire à tout prix ce que Dieu ne lui a jamais demandé.
Oui nous verrons si cette disposition de cœur avait changé lorsque Jésus est venu et comment lui considérait la loi donnée par Moïse.
Nous pourrons voir cela selon ce que l’apôtre Paul nous dit dans sa lettre aux Romains, au chapitre 10 v 4, que Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
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Avant d’aller dans le nouveau testament, je vous fais la proposition de faire un petit récapitulatif sur les 4 documents déjà écrits.
Au commencement d’Abram il y a l’Eternel, ou dit autrement c’est l’Eternel qui est à l’origine de tout ce que vit Abram, chose qui se vérifie tout au long de ce qui est écrit de lui lorsque l’Eternel s’adresse à Abram en commençant toujours par « JE », « Moi, l’Eternel, Je… ».
Ainsi, en Genèse 17, c’est L’Eternel qui fait une alliance avec celui qui deviendra Abraham, l’homme en qui « Foi » était, celui à qui l’Eternel Lui-même déclara qu’il sera père d’un grand nombre de nations dont l’Eternel Lui-même deviendra Leur Dieu.
A Abram qui n’avait pas encore de postérité, il lui en fut promis une qui viendrait de Lui l’Eternel, puisque Sara était stérile. Cette postérité sera donc par rapport à une impossibilité humaine qui montre avec évidence que c’est lorsque la chair est enfin arrivée au bout de ses propres capacités, que l’Eternel peut enfin se glorifier dans l’homme
Isaac est un type du Fils de Dieu qui viendra un jour en chair dans ce monde. La Postérité promise c’est Christ ; c’est Lui qui est l’accomplissement de l’Alliance et de la Promesse faite à Abraham, portant aussi en Lui tous ceux qui sont de cette postérité spirituelle qui est selon la foi. (Galates 3 v 16)
6 Abram eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa à justice.
Abraham vécu donc dans le principe de ce que Dieu lui avait dit et promis. Il écoutait la voix de Dieu lui parler dans son être intérieur, et chaque jour qui passait, il marchait dans ce qu’il apprenait de Lui.
Abraham ne fit rien d’autre que de garder, comme un véritable trésor, ce que Dieu avait offert à sa foi.
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400 ans se sont passés et le peuple issu des reins d’Abraham est maintenant formé. Il vit sous la servitude de Pharaon. Tout cela selon ce que l’Eternel avait dit a Abraham.
Dans Exode 2 v 24, il est écrit que « Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de Son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. »
L’Eternel « entendit… et se souvint», Il prit donc les choses en mains puisqu’il est question de « Son Alliance » et appela Moïse afin qu’il parle à son peuple de sa part.
Au chapitre 6 de ce livre de l’Exode, l’Eternel va réaffirmer l’alliance qu’Il avait Lui-même faite à Abraham et à sa postérité après lui puisqu’elle était maintenant là.
Voilà les seules paroles que Moïse devait donner aux enfants d’Israël qui allaient bientôt sortir d’Egypte.
6 Je suis l’Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
7 Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.
8 Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Eternel.
Ainsi donc le peuple, de même que cela avait été le cas pour leur père Abraham, pouvait compter sur Celui qui s’engageait personnellement pour eux. L’Alliance de Dieu étant une Alliance perpétuelle, rien ne pouvait avoir changé en Dieu, surtout pas Son alliance.
Mais ce peuple qui ne connaissait l’Eternel que d’après les miracles qu’il avait vu dans le pays d’Egypte ne put s’empêcher de murmurer à la première occasion.
Voyons ce qui est écrit à ce sujet en Exode 15 :
24 Et le peuple murmura contre Moïse, disant: Que boirons-nous?
25 Et il cria à l’Éternel; et l’Éternel lui enseigna un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. Là il lui donna un statut et une ordonnance, et là il l’éprouva, et dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, et si tu fais ce qui est droit à ses yeux, et si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu gardes tous ses statuts, je ne mettrai sur toi aucune des maladies que j’ai mises sur l’Égypte, car je suis l’Éternel qui te guérit.
Un statut consiste à établir, à fixer et à poser un principe.
Une ordonnance est une décision qui est prise par une autorité et qui demande à être observée.
Eprouver une personne ou un peuple c’est juger de la valeur morale qui est en lui.
Ainsi ce qui est à voir dans ce passage c’est que le statut et l’ordonnance qui fut donné à son peuple est cette fois encore en rapport avec l’alliance Eternelle qui consiste à écouter la voix de l’Eternel ; voix par laquelle leur parviendra la connaissance des lois qui régissent son royaume et qui sont prévus de commencer à être vécu sur cette terre. La terre étant le lieu où se déroule notre formation de fils de Dieu.
Ainsi en donnant à son peuple ce statut et cette ordonnance qui consistait à écouter sa voix, l’Eternel avait pour but d’éprouver le cœur de son peuple afin de lui faire connaître quelles seraient les dispositions futures à Son égard quand l’occasion lui serait présentée de prendre des décisions qui le feront aller dans un sens ou dans un autre.
N’oublions pas qu’il est question ici d’un peuple qui, il y a peu de temps en arrière était encore sous la coupe de Pharaon et n’avait pas d’autre chef que lui. Il était donc impossible au peuple de Dieu de faire des choix de vie puisqu’aucune autre que celle qu’il vivait jusque là, ne lui avait été présenté.
C’est exactement la même chose pour le croyant qui est issu d’un milieu religieux et qui de semaine en semaine entend des messages qui vont toujours dans une seule et même direction. Si c’est le devoir faire pour plaire à Dieu qui est prêché, eh bien le croyant n’a d’autre choix que de marcher dans ce qu’il aura entendu.
Mais si un jour, il a la possibilité d’entendre un autre message qui lui dit que désormais il peut trouver son repos dans le Fils de Dieu qui est venu faire à sa place et pour lui en sa faveur, ce qu’il ne pouvait pas avant, alors ce croyant a maintenant deux voix/voies qui s’ouvrent devant lui et il peut choisir celle qu’il veut suivre.
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L’Eternel qui est omniscient, savait très bien qu’un élément allait intervenir de manière très rapide et faire en sorte de s’introduire au sein même du peuple de Dieu pour rendre nul l’engagement que Dieu avait pris en direction de son peuple, en remplaçant « ce que Dieu faisait pour son peuple » par « ce que le peuple allait devoir faire pour Dieu ».
Par un fameux tour de passe-passe, alors que jusque-là l’Eternel parlait par voix intérieure au cœur de chacun, Jéthro l’outil au service de l’adversaire, a fait passer le message que ce ne serait plus Dieu qui parlerait au cœur de chacun, mais que ce serait par Moïse que des lois et des commandements lui seront donnés et qu’ils devront suivre ou faire.
20 Enseigne-leur les ordonnances et les lois (de qui ?) ; et fais-leur connaître le chemin qu’ils doivent suivre, et ce qu’ils doivent faire.
Et voilà! D’un coup de « baguette magique » venant de Jéthro, c’est maintenant Moïse qui allait prendre la place de Dieu pour les enfants d’Israël.
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Moïse écouta la voix de son beau père et commença à mettre les choses en place, mais heureusement que l’Eternel, le Dieu d’Israël, veillait.
En effet, très peu de jours après, L’Eternel appela Moïse du haut de la montagne et fit en sorte de remettre les choses dans l’ordre, comme Lui l’avait décidé.
Il fit dire au peuple :
4 Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi.
5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, (pas celle de Moïse, pas celle de Jéthro, mais la Mienne) et si vous gardez mon alliance (que j’ai faite avec Abraham et uniquement lui), vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; 6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël. (Exode 19)
Malheureusement le venin de Jéthro avait commencé à faire son effet dans le cœur du peuple et sa réponse ne se fit pas attendre :
8 Le peuple tout entier répondit : Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit.
C’est donc suite à cette réponse du peuple qui se déclara prêt à faire tout ce que l’Eternel allait lui ordonner par l’entremise de Moïse, qu’une autre alliance fut donc faite avec lui ; la première étant celle du verset 5 et qui était le prolongement de l’Alliance faite avec Abraham si tant est que le peuple ait continué à écouter la voix de Dieu ainsi que garder l’Alliance faite 400 ans plus tôt sur Abraham.
Pendant les 40 années où le peuple a marché dans le désert, il a donc vécu sous le régime de la loi et des commandements puisque, n’ayant pas mesuré la portée de ses paroles, c’est lui qui avait déclaré qu’il ferait tout ce que Dieu ordonnerait à Moïse.
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Après que les 40 années dans le désert se soient passées, et que la génération des pères soit morte, Moïse expliqua alors à la nouvelle génération le sens spirituel de la loi, celle qui se vit par le cœur, et pas par des ordres ou par des écrits. C’est donc par voix qu’il le fit ainsi que le renouvèlement de l’Alliance qui avait été faite à Abraham, le père des croyants.
Ainsi le peuple de la nouvelle génération avait maintenant tout ce dont il avait besoin pour entrer dans le pays promis à la foi, en chasser les ennemis, et s’y établir à leur place.
Là, ayant tout ce qu’il fallait pour vivre la Vie de Dieu sur cette terre, son peuple pourrait le servir, l’honorer et faire connaître la gloire de Son Nom aux nations.
En fait, selon ce qui était prévu, le Seul qui règnerait désormais sur eux, ce serait l’Eternel, leur Dieu. Quel magnifique programme n’est ce pas ?
Mais d’après ce que les Ecritures nous font savoir sur le parcours du peuple jusqu’à la venue de Jésus, on voit très bien que les choses ne se sont pas passées comme elles auraient dues.
Que s’est-il passé entre le temps où Moïse a donné au peuple tout ce dont il avait besoin pour vivre la Vie de Dieu dans le territoire choisi par Lui, et le moment où Jésus est venu en chair dans ce monde il y a de cela 2000 ans ? Pourquoi Jésus a-t-il trouvé dans ce lieu, le même état de cœur que du temps des pères lorsqu’ils étaient dans le désert ?
Est-ce que quelque part il n’y aurait pas eu comme un abandon de quelque chose ? N’y aurait-il pas eu comme une forme de lassitude par rapport à Dieu, et que la force des dieux des nations que leurs pères servaient et qu’ils avaient emmenés avec eux quand ils sont sortis d’Egypte, aurait aussi causé la perte de leurs enfants ?
Pour en être bien sur, il n’y a qu’à lire les chapitres 23 et 24 du livre de Josué pour se rendre compte que ce qu’il annonce va arriver, ainsi que toutes les conséquences qui vont avec.
Voici par exemple pour ceux qui n’ont pas de bible à disposition une partie de ce que Josué dit au peuple au chapitre 24 de son livre :
14 Maintenant, craignez l’Eternel, et servez‑le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel.
15 Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
16 Le peuple répondit, et dit : Loin de nous la pensée d’abandonner l’Eternel, et de servir d’autres dieux !….
18 Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui habitaient ce pays. Nous aussi, (comme nos pères) nous servirons l’Eternel, car il est notre Dieu.
19 Josué dit au peuple : Vous n’aurez pas la force de servir l’Eternel, car c’est un Dieu saint, c’est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos transgressions et vos péchés.
20 Lorsque vous abandonnerez l’Eternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du bien.
21 Le peuple dit à Josué : Non ! Car nous servirons l’Eternel.
22 Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous‑mêmes que c’est vous qui avez choisi l’Eternel pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes témoins.
23 Ôtez donc les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers l’Eternel, le Dieu d’Israël.
24 Et le peuple dit à Josué : Nous servirons l’Eternel, notre Dieu, et nous obéirons à sa voix.
25 Josué fit en ce jour une alliance avec le peuple, et lui donna des lois et des ordonnances, à Sichem.
Et voilà. Devant l’insistance du peuple à repartir dans le principe du « nous ferons tout ce que l’Eternel nous ordonnera » Josué ne put rien faire d’autre que lui donner des lois et des ordonnances, mais rien pour la foi seule.
En effet pourquoi donner des lois et des ordonnances puisque le peuple venait de dire qu’il obéirait à la « voix » de l’Eternel. Cela montre bien que Josué n’était pas dupe quand au fait que le peuple dise qu’il servirait l’Eternel.
La suite nous la connaissons. Malgré que Dieu ait envoyé des prophètes pour faire revenir le peuple dans l’Alliance qui est selon la foi, celle faite avec Abraham, le cœur du peuple ne changea pas.
Le pays où coulent le lait et le miel s’en est trouvé souillé et c’est dans cet état d’impureté que Jésus l’a trouvé lorsqu’il a paru en chair au milieu des siens.
Pour cela, il n’y a qu’à voir le nombre de fois où Jésus a chassé des démons, des esprits impurs et guéri des malades et tout ça au milieu du peuple qui se disait être de la postérité d’Abraham et d’avoir Dieu pour Père. Jean 8 v 33 et 41.
Or là où il n’y a plus de foi, il y a des démons.
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Et puis il y a cette question sérieuse à se poser :
Qui aujourd’hui comprend que lorsque les prophètes dans leurs livres parlent des lois et des ordonnances de Dieu, celles-ci n’ont rien à voir avec celles que Moïse a écrit sur des pierres et dans des livres ? Et qui sait que les prophètes parlaient en fait des lois et ordonnances que Dieu avait données par « voix » à Abraham, celles qui sont appelées à être vécu par le cœur, c’est-à-dire par l’être intérieur et qui étaient avant la loi des commandements survenue 430 plus tard?
Quand on vit une chose avec le cœur, c’est tout simplement parce que cette chose qu’on a vu nous a attiré et attaché à elle, c’est aussi simple que ça. Le cœur mu par la foi ne fera jamais rien par obligation.
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Voilà donc l’état dans lequel était le pays de Canaan lorsque Jésus est venu en chair au milieu des siens. Or, avant d’être un territoire physique il s’agit d’un territoire spirituel dans le cœur de l’homme, et c’est ce territoire spirituel que Dieu avait choisi pour que son peuple y trouve le repos de son âme. Mais l’Ecriture nous fait savoir que du temps de Jésus ce territoire était rempli de démons, d’esprits impurs et malsains qui rendaient les gens malades dans leurs corps de par leurs présences en eux.
Franchement : Peut-on penser que dans cette ambiance, l’Alliance qui avait été faite envers Abraham pouvait être présente dans ce lieu ? Mais c’est impossible voyons, puisque dans cette Alliance il est écrit que c’est Dieu qui s’occupe de tout. Ce serait donc Dieu qui permettrait que dans son pays, qui est une image de celui qui est dans le ciel, des démons rendent le peuple malade ?
Que ce serait encore Lui, Dieu, qui ferait que le peuple préfère marcher sous un régime d’ordre vis-à-vis de Lui plutôt que par la foi en Lui ?
Que ce soit Lui aussi qui permettrait que les religieux s’en prenne à la vie de son Fils en prétextant qu’il a un démon ?
Non, en fait Dieu s’était tout simplement retiré de son lieu, et c’est un effet de son immense grâce qu’il ait décidé que son Fils vienne là au milieu d’un nid de vipère, et cela parce qu’il savait que dans son peuple il y en avait qui étaient dans l’attente de la venue du Sauveur.
Et pourtant ! Si on avait suivi le fil conducteur tel que l’Eternel l’avait prophétisé à Abraham et scellé par un serment, eh bien l’Alliance Eternelle de Dieu ne se serait jamais arrêtée et nous aurait conduite sans passer par la case « loi » qui condamne l’homme qui veut la pratiquer, jusqu’au Fils de la promesse, qui est Celui par son témoignage vécu en parole et en actions dans ce monde, nous emmène avec Lui et « en Lui » ,en Vie éternelle.
Oui, heureusement que Jésus a résolu ce problème pour nous tous, en mourant pour nous et à notre place, sans rien avoir à lui donner en échange.
25 Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; 26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Donc ici, de même que ce qui avait été proposé à la foi d’Abraham, il n’est rien demandé à l’homme « de faire », sauf de croire en Celui que Dieu avait envoyé. C’est là où Dieu en son Fils se plait : Quand on lui fait confiance et qu’on le laisse « faire à notre place ».
C’est Lui Jésus qui nous sanctifie, comme il l’a dit, c’est Lui qui a été fait pour nous justice de Dieu, c’est Lui qui est notre sagesse et nous, nous n’avons qu’à placer notre confiance en Celui qui par son Esprit demeure en nous et nous transformera par l’intérieur en direction de l’extérieur : Ne surtout pas se tromper quant au sens de la flèche car c’est lui qui est descendu du ciel et non l’homme qui pouvait monter au ciel.
Mais après tout n’est ce pas normal puisque justement l’alliance Eternelle de Dieu consiste en ce qu’Il a promis et juré de tout prendre à sa charge ? Merci mon Dieu pour ta bonté en direction de l’homme, bonté qui dure d’éternité en éternité.
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Pour ce qui concernait le peuple de Dieu dans le temps de la venue de Jésus, le pays dans son côté spirituel était dans un état de délabrement le plus complet qui soit, à cause de la loi qui avait tout perverti en faisant abonder le péché. Les Juifs étaient devenus aveugles et sourds ; Ils n’entendaient plus la voix de Dieu leur parler dans leur cœur tellement leur devoir faire pour atteindre une forme de justice qui leur assurerait le salut, avait pris le pas sur la foi et la justice qui est par la foi.
En fait le peuple marchait à l’intérieur d’une religion, c’est aussi simple que ça.
Alors que dans la loi, en forme de prévention Dieu disait de lapider telle ou telle personne si elle commettait l’irréparable, (et cela pour que justement elle ne commette pas cet acte puisque connaissant maintenant le verdict de Dieu) eh bien pour le peuple, ce n’était pas en tant que prévention que ce commandement de la loi était compris, mais en tant qu’acte à mettre en pratique, car c’est de cette manière qu’ils pensaient que Dieu agissait. (Voir le cas de la femme adultère).
En fait le peuple ne connaissait pas le cœur de Celui qui était pourtant leur Père. Il ne le connaissait qu’en tant que Dieu et c’est pour cela qu’il ne pouvait pas se mettre à Sa place quand dans la loi Il parlait de telle ou telle manière. Il ne savait pas interpréter le sens de ses paroles et l’objectif qu’Il cherchait à atteindre lorsqu’Il s’exprimait par la bouche de ses prophètes. Lui notre Dieu et notre Père a pour seul objectif le salut de l’homme.
Son but ? C’est de porter et mettre en sécurité son peuple dont nous sommes aussi, dans le pays qui est un lieu de délice, un lieu comme le jardin d’Eden où Adam et Eve avaient pour seule mission de le cultiver, c’est-à-dire entretenir et seulement entretenir, tout ce qui avait été créé en perfection et aussi « garder » ce lieu, afin de ne pas se le faire voler.
Voilà donc en quelques mots le survol de ce qui avait été promis à Abraham et que Jésus aurait du trouver au moment de sa venue au milieu des siens. Mais malheureusement c’est tout son contraire qu’il a trouvé.
Jésus est-il venu pour accuser son peuple d’avoir abandonné la foi et d’avoir continué à marcher dans une loi qui avait vieillie et qui était appelée à disparaître de par la venue du Fils de Dieu ? Hébreux 8 v 13.
Non jamais il ne fera ça. Lui, il se montre, il se donne depuis le commencement, et en se donnant jusqu’à la fin il vient restaurer l’Alliance Eternelle qui ne peut venir que sur la foi d’un homme.
Voilà ce que Zacharie, le père de Jean Baptiste, dit de Jésus dans Luc 1, alors qu’il était rempli du Saint Esprit :
67 Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en ces mots :
68 Béni soit le seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, 69 et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, 70 comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, 71 un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent !
72 C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, 74 de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, 75 en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.
Quelle déclaration ! Quelle intelligence spirituelle que de revenir ainsi sur le fondement de la foi selon la promesse faite à Abraham !
Oui sans crainte, car là où il n’y a plus d’obligation de faire ou de produire des œuvres pour plaire à Dieu, et qu’en lieu et place de cela il y a seulement la foi, alors on marche et on vit devant Lui le cœur léger. On revient de fait dans l’Alliance Eternelle qui est celle dans laquelle l’Eternel s’est déjà engagé sur tout et envers tous. C’est là le régime de la foi qui permet à l’homme d’entrer dans le repos de Dieu.
Mais lorsque Jésus est venu en chair dans le monde, c’est le régime de la loi de mort qui régnait en maitre dans le pays, et c’est par rapport à ce régime de mort que Zacharie a prophétisé sur la venue d’Un Sauveur; Sauveur qui permettrait à celui qui mettrait sa foi en Lui, de « revenir » dans l’Alliance Eternelle de Dieu.
Vous rendez-vous compte ? Dans Matthieu 19 il nous est raconté qu’un homme est venu à Jésus pour lui demander ce qu’il devait faire de bon pour avoir la vie éternelle et cela alors que depuis sa tendre jeunesse il vivait sous le régime de la loi, mais sans voir à l’intérieur du commandement ce qu’il y avait de bon en tant qu’instruction. Non, cet homme ne voyait rien de spirituel dans la loi, car il était dans le côté obligataire du commandement, et en les mettant en pratique il pensait être en règle avec Dieu.
Oui, « il pensait être en règle avec Dieu » sauf que… Sauf qu’il est arrivé à un moment de sa vie, où il fit le constat que le commandement ne l’avait pas conduit en vie éternelle, sinon il n’en aurait pas fait la demande à Jésus.
Cet homme était donc aveugle et cela parce qu’il vivait sous le principe que Jéthro avait conseillé de suivre. Ainsi pour lui, il fallait observer et mettre en pratique les commandements que la loi lui donnait, mais sans comprendre le sens du commandement et surtout son but. Cet homme reconnaît donc de manière implicite que tous les commandements de la loi, tels qu’il les voit et les pratique depuis sa tendre jeunesse, ne sont pas bons puisqu’ils ne lui permettent pas d’avoir accès à la Vie éternelle et d’en hériter.
En effet, en lui-même le commandement est bon, mais c’est la façon de le vivre qui ne va pas.
Dit autrement : « j’ai fais et j’ai même beaucoup fait », mais je n’ai toujours rien obtenu en retour et surtout pas la vie éternelle. Ainsi donc, est ce que ces choses que je pensais être bonnes à faire sous le régime du « nous le ferons » n’étaient en fait, pas bonnes ?
Est-ce que maintenant le problème de cet homme était véritablement l’argent ? D’un côté oui puisque c’est marqué, mais en fait son véritable problème c’était la loi qui l’obligeait à faire ce qu’il ne savait pas faire de manière libérale. Il était prisonnier de son « devoir faire ».
Si cet homme avait su qu’il n’y en avait qu’un Seul de Bon en lui, alors il aurait connu Celui dont l’Ecriture parle et qui était là devant lui, Jésus Christ qui est en rapport avec l’Alliance Eternelle que Dieu a faite en direction d’Abraham. Oui, en voyant devant lui l’objet de Celui qui était le Bon en lui, eh bien son cœur aurait été transformé et il aurait donné tous ses biens sans faire aucun calcul au préalable.
En fait c’est le « faire » par « obligation » qui justement l’empêchait d’entrer dans l’Alliance éternelle dans laquelle se trouve la Vie de Dieu puisqu’elle est en relation avec son Fils qui est la résurrection et la vie.
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Luc 10
25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? (Faire pour hériter ??? N’est ce pas là une étrange conception de l’héritage ?)
26 Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ?
27 Il répondit : Tu aimeras le seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras.
Au verset 25 le docteur de la loi est lui aussi dans le devoir faire. Cela démontre que la chose était maintenant écrite dans le cœur de tous ceux qui vivent sous le régime de la loi, celle qui a été donnée suite au conseil de Jéthro à Moïse.
Ce docteur de la loi est tellement dans l’obligation de produire des œuvres issues de l’homme, qu’il en arrive même à demander à Jésus ce qu’il devait faire pour ….hériter.
Faire pour hériter ??? Mais quand on hérite de quelqu’un, en principe, n’est ce pas celui dont on va hériter qui a œuvré pour que nous recevions ses biens ?
A cet homme, Jésus lui créé tout spécialement pour lui la parabole du bon Samaritain, qui est d’avoir sauvé la vie d’un homme, alors qu’il n’avait rien à recevoir en retour.
Jésus parle à ce docteur de la loi de façon à le sortir du « fais cela et tu vivras » pour le conduire à « Va et toi fais de même » après qu’il ait vu Jésus à travers le Samaritain.
Il y avait donc une invitation à venir se réfugier dans l’Alliance éternelle de Dieu, sur laquelle cet homme pourrait trouver le repos pour son âme et ceci alors même qu’il œuvrerait beaucoup pour Dieu.
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Jean 6
28 Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ?
29 Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
La voilà enfin la réponse qui devrait toujours être prêchée par ceux qui se nomment eux-mêmes serviteurs de Dieu.
Malheureusement ce n’est pas ce message là que les croyants entendent semaine après semaine.
Pour les croyants d’aujourd’hui, à la différence des Juifs du temps de Jésus, ce n’est pas de leur propre fond qu’ils demandent à Dieu « ce qu’ils doivent faire pour lui plaire », mais cela vient de l’ennemi qui charge ses serviteurs de faire ce travail en orientant leur message. Ce sont ces méchants serviteurs qui disent aux croyants ce qu’ils doivent faire, alors, pensant être agréable à Dieu, les croyants tombent dans les pièges tendus.
Or les pièges qui sont tendus au travers de ces messages le sont de manière très subtile, disant par exemple ceci : « Quand même, après tout le bien que Dieu vous a fait, vous devriez faire tous vos efforts pour Lui rendre en retour ! ».
Mais voyons ce qu’il en est en vérité : Jésus est venu, et « en Lui », en son corps sur le bois, il a englobé tout ce qui était de l’ancienne création sous péché. De par sa résurrection il a rétabli l’Alliance que Dieu avait faite en direction d’Abraham et qu’Il avait scellée par serment.
Cette Alliance n’a donc jamais cessé d’être, mais depuis que la loi d’obligation avait fait son entrée au sein du peuple de Dieu, cette Alliance était comme tenue caché aux regards des hommes. Mais Jésus est venu pour la manifester. Par sa vie dans ce monde, Il a montré sur quelle base cette Alliance de Dieu qui donne le repos à tout homme, reprend sa place dans le cœur de l’homme : et cette base, l’unique base, c’est la foi.
C’est avec cette Alliance de Dieu faite pour la foi, que nous devrions avoir affaire. C’est elle qui nous assure le repos après avoir cru et avoir été placé en son Fils qui, Lui seul a satisfait à toutes les exigences de Dieu par rapport à sa Sainteté.
Là, cachés en Jésus, nous sommes rendus capables de faire les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour ceux qui l’aiment (qui aime Dieu) et cela parce que c’est Jésus, Lui le premier, qui les a faites ces œuvres, et que nous, nous sommes en Lui.
Mais alors frères et sœurs, que s’est-il passé concernant cette Alliance de Dieu dans laquelle Il s’est engagé par serment de nous porter pour nous conduire à notre lieu de repos ? Oui, que s’est-il passé donc, pour que cette alliance là ne soit plus prêchée ou annoncée de nos jours, et même depuis plus de 2000 ans ?
Eh bien il s’est passé qu’après la résurrection de Jésus, un homme nommé Pierre, au lieu de faire perdurer l’Alliance Eternelle qui est que Dieu en Christ s’occupe de tout, a fait en sorte de la rendre nulle en faisant revenir les hommes comme du temps de Exode 20. Il les remettait sous loi de commandements.
De quelle manière ?
Eh bien en commençant par les Juifs, de dispenser un message d’accusation leur reprochant d’avoir fait mourir le prince de la vie et leur disant de se repentir de cela, chose que Jésus lui-même ne s’est jamais permis de dire à personne. Jésus Lui, au contraire de Pierre, a toujours dit à ses disciples qu’il fallait qu’il meure, et que tout devait se passer selon ce que Moise et les prophètes avaient écrit de Lui.
Jésus est venu pour mourir sur une croix afin de prendre les péchés du monde sur Lui et cela sans jamais imputer à personne une quelconque faute, comme c’est écrit :
19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5)
Revenir dans l’Alliance Eternelle de Dieu, c’est déjà avoir compris le sens des paroles de Jean le baptiste sur Jésus : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
Est-ce que ce sont de simples mots, ou bien une véritable conviction que nous avons en nous ?
Ici, est-il question des péchés que nous commettons, ou bien du principe actif qui est dans l’homme depuis la chute de nos parents originels ?
Pour moi je vois que le mot « péché » est écrit au singulier. C’est donc le principe actif qui pousse l’homme à pêcher que Jésus est venu ôter du monde, afin que celui qui a mis sa foi en Lui, ne se sente plus accusé quand il se regarde vivre et commettre parfois des péchés qu’il regrette aussitôt.
Oui celui qui a saisi que Jésus a paru pour ôter le péché du monde peut désormais servir Dieu en toute liberté, c’est-à-dire par le cœur et pas par obligation de devoir payer pour quelque chose dont il n’est pas responsable et qu’il n’a jamais demandé à recevoir en lui.
Le monde dont l’apôtre Paul parle, qui est-ce ? Est-ce que ce sont des personnes, ou bien est-ce l’univers et tout ce qu’il contient ? Si c’est l’univers et tout ce qu’il contient, alors de par la mort de Jésus, tout ce qui était de l’ancienne création sous péché dont nous faisions aussi partie, a été englouti en Lui. Voilà pourquoi pendant 3 heures de temps tout fut bouleversé et que même les ténèbres ont envahies la terre tellement le combat était intense dans le ciel.
Mais au bout de ce temps, tout ce qui semblait avoir disparu a réapparu et avec Lui l’Alliance Eternelle de Dieu qui assure le repos à tout homme qui place sa confiance en Celui qui s’est donné pour lui et pour le monde.
Ainsi fut accomplie la promesse faite à Abraham selon laquelle « Toutes les nations de la terre seraient bénies en sa postérité, parce qu’il a obéi à la voix de l’Eternel en ne Lui refusant pas son fils, son unique». Et la postérité c’est Christ, le ressuscité.
En Jésus, tout ce qui avait été promis à Abraham est maintenant notre acquis. Tout ce qui a été promis au peuple qui allait sortir d’Egypte, est maintenant notre acquis car Dieu ne reviendra jamais sur sa Parole.
Car en effet Dieu a dit ceci :
2 Je suis l’Eternel.
3 Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu tout-puissant ; mais je n’ai pas été connu d’eux sous mon nom, l’Eternel.
4 J’ai aussi établi Mon Alliance avec eux, pour leur donner le pays de Canaan, le pays de leurs pèlerinages, dans lequel ils ont séjourné.
5 J’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël, que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de Mon Alliance.
6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
7 Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.
8 Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Eternel. (Exode 6)
Si donc la venue de Jésus Christ, Le Fils de Dieu, est l’accomplissement de la promesse faite à Abraham, comme le dit l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates 3 v 16, alors on peut être assuré que cette Alliance Eternelle de Dieu est aussi pour nous les nations puisque nous étions dans les reins d’Abraham spirituellement parlant, lorsque cette promesse lui fut faite.
Comment donc est-il possible que 2000 ans après la venue de Jésus, nous en soyons au point, nous les nations, de nous retrouver avec le même état d’esprit que les pères dans le désert ainsi que les fils par la suite, alors même qu’ils s’étaient établis dans le pays qui est destiné à la vie par la foi. Pays spirituel avant tout et qui est appelé à être dans le cœur de chacun de ceux qui appartiennent à Christ.
La question qu’on peut alors se poser est de savoir de qui viennent ces prédications qui plongent les croyants dans le bain du devoir faire pour plaire à Dieu, alors que sur la croix Jésus a effacé l’acte qui, par ses obligations, nous condamnait si nous ne les mettions pas en pratique ? Colossiens 2.
Oui, qui prêche le contraire de ce qui s’est passé, le contraire des pensées de Dieu ainsi que de l’œuvre de Jésus-Christ ?
Oh vous savez la réponse est assez facile à donner pour peu qu’on connaisse un minimum les Ecritures.
Dans la première lettre que Luc a écrite à un de ses amis prénommé Théophile, il lui témoigne du vécu de Jésus dans ce monde et de l’enseignement sur le fonctionnement du royaume de Dieu en Lui Jésus. De par divers témoignages et évènements qui se sont passés à propos de Jésus Luc témoigne aussi que Jésus est bien Celui qui avait été promis à Abraham et qu’il est bien l’objet par lequel l’Alliance de Dieu a trouvé son appui.
Dans sa deuxième lettre, Luc annonce maintenant à Théophile des faits quant à ce qui s’est passé « après la mort et la résurrection de Jésus », en vue que son ami se fasse sa propre opinion et qu’il juge par lui-même si ce qui est survenu « après » le retour de Jésus auprès du Père est en conformité avec ce qui le concernait « avant » qu’il passe par la croix et que les prophètes avaient témoignés par avance.
Oui voir si ce qui est écrit dans cette deuxième lettre, montre le résultat ou plutôt le fruit de l’Alliance éternelle de Dieu dans le cœur du croyant puisque Jésus a fait tout ce qu’il fallait pour que le monde avec ses nations, y accède aussi. Surtout ne perdons pas de vue que dans cette Alliance que l’Eternel a faite sur Abraham c’est Lui et Lui Seul qui s’est engagé envers son homme, et qu’il l’a fait selon sa propre volonté allant jusqu’à engager Sa parole qui a été scellée par un serment.
Prenons par exemple le chapitre 2 de la lettre de Luc, qui est le jour de la pentecôte.
Que se passe-t-il ?
Tous ceux qui étaient réunis dans l’attente du Saint Esprit que Jésus avait promis, furent remplis de Lui et se mirent à parler en langues étrangères des merveilles de Dieu.
Les Juifs de la dispersion qui étaient venus à la fête pour adorer, entendirent eux aussi ces merveilles de Dieu chacun dans la langue du pays dans lequel ils étaient nés, quoique Juifs.
De quoi ces Juifs de la dispersion auraient du parler à ceux des nations chez lesquelles ils allaient retourner après la fête ? Eh bien ils auraient témoigné de ce qu’ils avaient entendu en tant que merveilles de Dieu, et qui étaient censé aller aussi en direction des nations puisque la porte du salut venait de leur être ouverte de par la résurrection de Jésus Christ. Oui, les nations étaient appelées à entrer de fait dans l’Alliance merveilleuse et éternelle de Dieu, puisque c’est ce qui avait été promis à Abraham l’homme de foi.
Mais pour vous qui êtes peut être passé par la case « religion » est ce que c’est le message dans lequel se trouve des merveilles de Dieu qui est parvenu à vos oreilles ?
Je dis cela car il y a 2000 ans en arrière, alors que tous ceux qui étaient remplis du Saint Esprit parlaient des merveilles de Dieu, Pierre se leva du milieu de tous et prit la parole, la sienne de parole. Autrement dit il parla de son propre chef et selon ce qu’il a dit après s’être levé, on s’aperçoit qu’il n’est plus du tout question des merveilles de Dieu, mais d’un message qui rendait coupable ceux à qui il parlait, d’avoir fait mourir Jésus alors même que beaucoup de ceux qui étaient là, n’étaient que de passage.
Ces hommes ayant entendu un tel message d’accusation sur eux, furent saisi d’une telle culpabilité d’avoir fait mourir Jésus, alors qu’ils n’y étaient absolument pour rien, en sont venus jusqu’à dire à Pierre et aux autres apôtres : Que ferons-nous ?
Frères et sœurs, est-ce que nous nous rendons bien compte de ce qui ce passe ici ?
C’est donc à partir de ce moment précis que le pire est arrivé pour eux et que ce mal est venu jusqu’à nous atteindre nous, les nations.
Pierre est en train de mettre tous ceux qui l’écoutent sous le principe des conseils que Jéthro avaient donnés à Moïse.
De fait de par le contenu de son discours, Pierre rend nulle l’alliance Eternelle de Dieu, car normalement elle aurait du parvenir à ceux qui l’écoutaient de cette manière : « Croyez en Jésus. Croyez en Dieu, croyez en Moi et je m’occuperai de tout ce qui vous concerne. C’est moi qui vais vous conduire en Vie éternelle, faites-moi confiance.
J’ai mis mon Esprit en vous et c’est Lui qui va s’occuper de votre être intérieur. »
Mais au lieu que Pierre leur dise ce que Jésus avait dit aux Juifs qui lui avaient posé la même question à laquelle il avait répondu : l’œuvre de Dieu c’est que vous croyez en Celui que Dieu a envoyé, (Jean 6 v 29) Pierre lui, a parlé de la même manière que Jéthro envers Moïse pour le peuple
Pierre, au lieu de dire « Non ne faites rien, mais croyez en Celui qui est maintenant venu et qui est l’accomplissement et la manifestation de la Promesse faite à Abraham », transforma l’enseignement de Jésus pour y introduire à la place un ordre : L’ordre de se repentir et de se faire baptiser.
Mais posons nous la question, se repentir et se faire baptiser par rapport à quoi ? Eh bien par rapport à l’accusation d’avoir livré et crucifié Jésus, puisque le fondement du discours de Pierre c’était ça?
Frères et sœurs, qui peut penser que ce genre de baptême va plaire à Dieu et être agréé de Lui ? Et pourtant, n’est-ce pas ce même message qui est présenté aux croyants depuis 2000 ans et qui ne lui laisse aucune liberté ni aucun choix de vie ?
Avec quel message pensez-vous que ces Juifs sont repartis dans leurs pays de naissance pour nous le remettre ensuite ? Eh bien avec celui de Pierre, ayant par la même occasion, complètement perdu de vus ce qu’ils avaient entendu lorsque les merveilles de Dieu parvenaient à leurs oreilles et dans lesquelles se trouvaient l’annonce de l’Alliance merveilleuse et éternelle de Dieu.
De par le discours de Pierre, une alliance de mort est parvenue à prendre le pas sur l’Alliance dans laquelle se trouve la Vie.
Je n’ai pas dit que l’Alliance de Dieu a disparue puisqu’il est écrit qu’elle est une Alliance éternelle, mais dès l’instant où il ne se trouve plus personne pour en parler ou la présenter, c’est comme si elle n’existait plus, quoique étant toujours là.
Comprenez-vous maintenant pourquoi on n’entend jamais de message sur « l’Alliance Eternelle de Dieu », un message de libération, un message qui ne demande aucune œuvre de la part de l’homme, puisque c’est Dieu par son Fils Jésus Christ qui s’engage pour nous et en notre faveur dans tous les points de notre vie ?
Voilà donc l’origine du message que les croyants du monde entendent depuis maintenant 2000 ans. Le « croyez en moi » de Jésus a disparu suite à un message qui a réintroduit dans le cœur de l’homme le principe de la loi d’obligation. Or l’homme qui a annoncé ce message n’était pas inspiré de l’Esprit de Dieu au moment où il a parlé, mais de son opposant.
Ainsi, le principe de la foi qui fait vivre l’homme a été remplacé par le principe de la loi d’obligation qui fait périr l’homme, car ce principe renverse de fait l’Alliance de Dieu qui n’a pour seul désir que de se donner pour l’homme. Il y a eu inversion d’alliance. Suite au message de l’homme Pierre et pour le malheur de l’homme, l’homme est à nouveau contraint de chercher à faire une alliance pour Dieu de par ses propres œuvres.
En somme, alors qu’il était question des merveilles d’un Dieu qui se donne à l’homme, l’homme fut privé de la vue de ces merveilles et se retrouva contraint de faire des choses pour Dieu.
Notre Dieu qui est par-dessus tout un Père, nous a-t-il laissé seul et livré à nous même avec ce message de Pierre qui nous accuse et nous culpabilise ? Non, nous ne sommes pas seuls car après que Jésus soit remonté au ciel auprès du Père, il a cherché un homme et il en a trouvé un qui n’était pas le meilleur de tous, bien au contraire.
Il a trouvé Paul et après s’être révélé à lui, Il l’a envoyé dans le monde pour le présenter et le faire connaître Lui, le Fils de Dieu en qui se trouve l’accomplissement de la promesse de Dieu quant à l’alliance qui avait été faite sur Abraham en qui nous étions aussi.
Paul lui, n’a pas manqué à sa vocation céleste car il n’a jamais manqué de prêcher Jésus Christ et d’inviter tous ceux à qui il témoignait de Jésus de « croire en Lui », comme par exemple pour le geôlier de actes 16 où après que celui-ci lui demande ce qu’il devait faire pour être sauvé, il lui fut répondu :
31 Paul et Silas répondirent : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille ».
Voilà, c’est exactement ce que Jésus disait aux siens :
Jean 14 v 1 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
MP
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