Ecrit le 31/12/2023
A vous tous, amis croyants,
Avons-nous choisi d’être pécheur ?
– Avons-nous choisi d’être pécheurs dès notre naissance ?
– Avons-nous choisi d’être pécheurs après notre naissance ?
Ces questions concernant notre condition « d’homme pécheur » sont importantes, primordiales, au point d’être devenues « vitales » pour quelqu’un.
Par la réponse qui nous viendra naturellement, chacun pourra aborder le sens de l’Évangile de Dieu sur une bonne base ; une base saine ; une base « hors de tout ce que l’on pourrait concevoir par le moyen d’un concept humain, seul ».
En effet, l’Ecriture précise que Jésus « aime les pécheurs », et que c’est tout spécialement pour eux qu’Il est venu dans le monde.
N’est-ce pas parce que Jésus connaît la gravité de « ce qui nous touche », qu’on ne trouve pas d’accusation de Sa part, et qu’Il se propose en tant que « substitut pour notre justification » ? Car Il connaît notre incapacité. Il connait surtout notre impossibilité à se sortir de cette condition héritée à notre naissance.
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Cette « non-responsabilité de l’homme », ainsi que la « non-accusation de Dieu » envers l’état de l’homme, est par conséquent primordiales.
Oui primordiales, parce que cette « non-accusation » présente la véritable position de Dieu envers tous.
Car, effectivement, selon l’Ecriture, « l’homme n’est pas coupable d’être pécheur ».
L’homme n’a donc pas à être tenu responsable de sa nature pécheresse.
L’homme ne peut que le regretter, car le péché a été introduit en l’homme par ruse et donc contre sa volonté.
Le fait que l’homme se sente mal dans cet « état de pécheur », cela ne démontre-t-il pas qu’il subit quelque chose d’extérieur à lui et qu’il n’aime pas ?
Cela ne lui montre-t-il pas, au contraire, qu’au commencement il a été créé à l’image de Dieu ?
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Pour l’homme, le fait de se sentir mal à l’aise face au péché, cela ne lui démontre-t-il pas qu’il a en lui deux natures ?
– Une nature intérieure, d’origine Divine.
Une nature intérieure spirituelle, d’ordre céleste, afin de revenir à cette vie du « royaume de Dieu », Celui que Jésus ne cessait d’évoquer.
– Puis une autre nature, extérieure celle-là, qui est liée à notre « condition de pécheur ».
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Il s’agit donc d’une condition « étrange » que l’homme n’a, ni voulue, ni désiré.
Dans ce cas l’œuvre de Jésus, n’est-elle pas aussi de réhabilité notre contact et notre position avec le Père ?
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Alors ? … Sommes-nous « coupables » de cette « autre nature » qui est intervenue à la suite de la première ?
Jésus, Lui, n’avait aucun problème à côtoyer les prostituées ou les gens de mauvaise vie, comme nous le montre l’Évangile de Dieu prêché par Jésus. (Marc 1 :14)
Or, si Jésus n’a jamais porté d’accusation sur la condition de « l’homme pécheur », pourquoi devrions-nous sans cesse nous justifier de ce que nous n’avons, ni choisi, ni voulu ?
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Pour résumé :
Dieu n’a-t-il pas créé « l’homme à son image » ?
– Oui.
Alors d’où vient cette nature pécheresse ?
Donc qui en est à l’origine et qui en est l’auteur ?
Voici ce que Jésus dit à ce sujet :
Jean 8 v 44 Il (le Diable) a été meurtrier dès le commencement (donc avant la création de l’homme), et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge.
De plus, l’apôtre Jean écrit à la suite de Jésus : Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement (donc avant la création de l’homme). 1 Jean 3 v8
C’est donc lui, le diable, parce qu’il était déjà au commencement, a fait entrer le péché dans le monde, rendant ainsi « l’homme pécheur ». Mais comme il est écrit: Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.
Pour nous qui croyons au le Fils de Dieu, c’est cela le plus important. Car si le diable a fait entrer le péché dans le monde, Jésus, Lui, a ôté ce péché qui est dans ce monde. Il a ôté le péché en sa mort sur la croix, avant d’être ressuscité par le Père.
Par Son Œuvre générale, Jésus a fait en sorte d’ôter « l’accusation et la culpabilité » que les hommes portaient sur eux. Et il serait souhaitable que des hommes ne les y remettent pas.
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Quelle joie et quelle délivrance aujourd’hui de savoir que, par l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ, nous avons été rendus capable d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière.
Et surtout : « qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour…. Colossiens 1-13
Colossiens 1: 12 -14 Rendez donc grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
Les frères et sœurs de levangilededieu.fr