« Avec » ou « En » Jésus
Témoignage de Elyse
Il y a quelques années de ça je ne connaissais pas Jésus, mais je connaissais Dieu ; en tout cas c’est ce que je croyais.
Pendant de nombreuses années je vivais donc, pensant connaître Dieu. Je croyais en Dieu et en Jésus dont j’avais entendu et lu l’histoire. J’étais dans la croyance comme beaucoup.
Durant ces années je n’avais que des hauts et des bas ; lorsqu’il me semblait vivre bien « selon Dieu », j’étais au plus haut, mais lorsque je pensais ne pas vivre « selon Dieu », j’étais alors au plus mal. Ma vie était ponctuée par de grandes variations d’humeur, entre la joie et la dépression en fonction de ce que je croyais ou non vivre « selon Dieu ».
Dans tout ce temps j’étais sans cesse dans la crainte, mais j’apprenais à découvrir Jésus au travers des écritures vues et comprises selon l’Esprit au milieu du petit groupe de maison que nous sommes.
J’étais dans la crainte d’être hors de la présence de Dieu ; dans la crainte de ne pas faire partie de Sa famille, surtout lorsqu’il me semblait, -selon mes sensations-, ne pas vivre selon Dieu.
J’étais dans la crainte parce que je ne connaissais pas Jésus dans « ce qui est spirituel, invisible, et qui est pour la foi », et finalement je connaissais encore moins Dieu dans sa justice et ses principes de vie liés à son royaume, car c’est Jésus qui fait connaître le père.
Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. (Jean 1, 17)
Mais aussi « Nul ne peut venir à Jésus si le père qui l’a envoyé ne l’attire. » (Jean 6, 44)
Tous deux ne font qu’un. Jésus manifeste le Père et Dieu attire les hommes à Jésus.
Aujourd’hui je sais intérieurement que la base de ma foi en Jésus ne vient pas de moi mais de Dieu, qui m’attire à Lui. C’est très rassurant, et c’est pourquoi je ne suis plus dans la crainte et je n’ai plus de hauts et de bas interminables, selon mes humeurs et mes ressentis concernant ma vie En Jésus.
Avant je considérais ma vie avec Jésus comme un bagage en plus ; mais aujourd’hui je vois mon unité En lui.
Avant je partais de moi pour aller à Dieu, pensant pouvoir arriver à quelque chose, quelle folie ! Aujourd’hui je pars de l’œuvre de Dieu, je pars des réalités qui existent en Dieu de toute éternité, et qui m’attirent à Lui.
Avant, mon socle était ce que je voyais et vivais extérieurement, selon les apparences.
Aujourd’hui mon socle est intérieur, invisible, selon la foi, car Il est ma base.
Quand je vivais de grandes variations dans ma vie, c’est parce que j’étais encore en moi-même, en train de me regarder, je croyais encore en moi.
Aujourd’hui je ne crois plus en moi, mais, mes regards se portent vers Jésus/Dieu qui ne varie pas, c’est pourquoi je n’ai plus de variations dans ma vie.
Avant, je croyais que je devais être participante à l’œuvre de Dieu (par rapport à mon salut, par rapport au fait de m’améliorer, par rapport au fait de demeurer dans la foi…) pour plaire à Dieu. Aujourd’hui je ne fais plus rien, mais je contemple Son œuvre.
Avant, je vivais pensant connaître Dieu, mais en fait je vivais étant comme dissociée de Jésus (par manque de vue spirituelle), m’appuyant sur moi-même pour « m’attirer à Lui ».
Je considérais toujours Jésus et son œuvre d’un côté, et moi de l’autre au bénéfice de son œuvre.
Aujourd’hui je vois de plus en plus cette unité qui existe entre Jésus et moi.
Je vois qu’il m’a englobée dans son œuvre et c’est pourquoi je peux en être au bénéfice, car n’étant qu’un en Lui.
En fait, avant j’essayais de me raccrocher à l’œuvre de Jésus par mes forces, ne voyant pas qu’Il m’avait déjà raccrochée.
Aujourd’hui, je vois et je crois que c’est l’œuvre de Dieu que Jésus a accomplie, et dans laquelle il a englobé le monde entier.
Avant, je connaissais donc Jésus humainement dans ce qu’il a fait ou dit sur la terre. Je le voyais avec mes yeux de chair et ma connaissance de lui s’arrêtait à mon intellect.
Aujourd’hui je le connais intérieurement.
Quand je ne connaissais pas Celui qui est Jésus/Dieu/Sauveur, j’étais aveugle et empêtrée à essayer de m’en sortir.
Puis, plus je l’ai connu, plus j’ai vu ; non plus avec mes yeux aveugles, mais avec Ses yeux clairvoyants.
La voici la promesse de l’Éternel pour les aveugles « Les yeux des aveugles s’ouvriront » (Ésaïe 35, 5)
Oui Sa vue sur Son œuvre, sur son salut en ma faveur, sur le fait qu’Il m’a englobée en Lui, m’a donné l’assurance que Son salut m’était offert gratuitement, que je fais partie de sa famille, car issue de lui, née, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
Et aujourd’hui je ne suis plus inquiète, mais dans la paix, dans le repos, car je sais intérieurement et je vis naturellement de par Dieu ce qui était prévu pour l’homme de toute éternité : Vivre en harmonie avec son Dieu, son Père, son créateur, son Sauveur.
Élyse
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